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Source : https://www.touteleurope.eu/agriculture-et-peche/budget-de-l-ue-a-qui-profite-la-pac/
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36 réponses à “Le ralentissement de la croissance de la productivité, causes et conséquences, par Jean-Paul Vignal”
En lisant les économistes académiques, je n’ai plus de doute sur l’imposture que représente cette discipline des sciences humaines en tant que science dure.
Aucun n’a pensé que le monde dans lequel nous vivons est fini et à ressource donc croissance limité.
Comme pour le climat , on est pas sorti de l’auberge.
Une reprise durable ne peut avoir lieu que par une augmentation du taux d’investissement qui lui même répond à un niveau suffisant du taux de profit. Et ce taux de profit, face à l’augmentation de la composition organique du capital ne peut être maintenu que par une augmentation de l’exploitation.
Nous y sommes, avec la casse du code du travail, tâche dévolue par le MEDEF a Hollande pendant 5 ans et maintenant à son successeur Mac40. Une sortie de crise capitaliste ne pourrait être que régressive socialement.
Le système n’a plus rien à offrir qui pourrait le légitimer. C’est ce qui ressort de cet entretien avec Michel Husson: https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/030517/une-crise-systemique-aux-racines-dans-les-rapports-de-production-capitalistes
« Charles dit :
23 mai 2017 à 17 h 15 min
Une reprise durable ne peut avoir lieu que par une augmentation du taux d’investissement qui lui même répond à un niveau suffisant du taux de profit. Et ce taux de profit, face à l’augmentation de la composition organique du capital ne peut être maintenu que par une augmentation de l’exploitation. »
Oui c’est juste, encore qu’il faille pour toute production (et plus encore investissement) l’espérance d’un marché solvable quelque part, pour écouler cette production, et ainsi amortir ses coûts d’investissements. Et là on voit pas trop dans quel pays il y a des marchés porteurs, depuis les mésaventures des BRICS ?
Quant à cette surexploitation promis aux salariés travaillant en France, pour que des investisseurs étrangers daignent venir placer leur rond dans l’hexagone, et ainsi créer de l’activité et de l’emploi, la casse du code du travail suffira-t-il à les convaincre ? N’oublions pas que règne sur le marché mondial un dumping social infernal. Aussitôt un gouvernement arrive à baisser la force de travail ici, de l’autre côté de la frontière on fait de la surenchère !
De plus il ne suffit pas que les gouvernements bourgeois mettent à disposition une main d’oeuvre serviable et corvéable, encore faut-il que les esclaves soient sages et bien tenus.
A ce petit jeu là, la Chine, la Russie et la Turquie par exemple, ont quelques longueurs d’avance sur la France.
Le jeune bonaparte Macron peut-il, doit-il ce transformer en un Franco, au nom de la grandeur et des profits des entreprises de l’empire ?
Les 500 plus fortunés de France se sont enrichis de 25 % en un an
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/10/les-500-plus-riches-de-france-se-sont-enrichis-de-25-en-un-an_3445809_3234.html
Un peu décalé mais…
Totalitarisme numérique
« Non, mon père va plutôt très bien pour ses 85 ans, c’est juste que l’emprise numérique sur notre société est en train de le marginaliser sans aucun ménagement. »
https://blog.monolecte.fr/2017/05/21/totalitarisme-numerique/
Tout va bien
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/23/la-representante-du-lobby-viticole-nommee-conseillere-agriculture-d-emmanuel-macron_5132663_823448.html
Cela fait quelques années que j’ai remarqué que la progression des salaires était décorélée de l’indicateur de croissance (facile à vérifier chaque année quand on reçoit son actualisation de salaire) ; plus encore, dans mon domaine qui est, pour simplifier, le management de projets, fort a été de constater que leur nombre par individu a augmenté au fil des ans, dans une sorte de fuite en avant. Il y a même eu une expression qui a circulée en « off » entre collègues : « fast and dirty »…(pour dire qu’il faut en toute priorité aller vite, et tant pis si on ne fait pas bien….) – la vitesse étant démultipliée par l’utilisation de l’informatique (avec, par exemple, un corollaire incontournable, l’augmentation exponentielle des mails…), à ce demander parfois ce que cela produit réellement. Tant pis également pour les nostalgiques du travail bien fait. Exit les rapports (trop longs), et vive le démultiplication des power-point devenus une activité en soit. Révélateur également, la promotion du substantif « agilité » (d’ailleurs utilisé récemment par E. Macron dans un interview pour qualifier je ne sait quel « progrès » en entreprise), désormais érigé en qualité cardinale…Bon, il s’agit là d’une expérience isolée – avis aux témoignages !
Et une bonne guerre pour de nouvelles 30 glorieuses, voila un bon moyen de restaurer une grosse productivité.
Plus vraiment possible à échelle suffisante .
Une des conséquences « positives » de la bombe et de ses petits .
On en reparlera quand un attentat nuclèaire aura lieu.
Ben non , justement , on risque alors de ne pas en parler .
Le nerf de la guerre c’est l’argent !
Et les grandes puissances impérialistes sont proportionnellement aujourd’hui autant endettées, voir plus, avant guerre, qu’elles ne l’étaient au XX siècle juste après les deux guerres mondiales.
L’argent n’est que de la monnaie de singe. La dette des USA devrait vous ouvrir les yeux.
Depuis ma présence sur ce blog, cette constatation a été commentée en long en large en hauteur et en technicolor. Et en plus on nous demande de sortir du cadre, et bien sortons-en!
C’est quoi la productivité?
Dans l’ancien cadre capitaliste industriel financiarisé cela signifie l’augmentation de la production avec une moindre distribution de salaire pour augmenter les profits. Pas besoin de plus de commentaire plus long pour comprendre qu’une moindre distribution de salaire signifie une moindre consommation.
Alors trêve de discussion, c’est quoi la productivité dans le nouveau cadre?
La productivité des ressources http://www.developpement-durable.gouv.fr/productivite-des-ressources
Appuyons tous les responsables qui veulent aller dans ce sens, ils en viendront bien un jour à comprendre que le capitalisme industriel financiarisé n’est pas compatible avec ce type de productivité.
A Athènes, les esclaves étaient de 200 à 250 mille, à peu près la moitié de la population athénienne. Il n’est pas exclu que nous aurions à terme une situation semblable. Cela semble figurer au programme des acteurs et décideurs économiques. Il existe déjà un fossé qui sépare une population de salariés et indépendants privilégiés d’une part, et d’une masse de désoeuvrés, précarisés et pauvres d’autre part. Le rôle de la politique consistera à soutenir ce nouvel type d’empire, à contribuer à son développement.
A entendre des gens à Sillicon Valley et ailleurs, le futur ce sera ca: un monde divisé en losers and winners. Tant pis si vous seriez parmi des losers, ce sera votre problème.
Les gens en Europe ne rendent pas compte de ce qu’ils attendra. Mélenchon ou pas Mélenchon, l’évolution de ce nouvel empire est en Marche.
Il y a effectivement tout intérêt à suivre ce qui se dit et ce qui se passe du côté de Frisco ( pas forcément désespérant d’ailleurs) . Un billet sur le blog de Michel Serres , qui trainait ses guêtres à Stanford, serait un exploit réussi par Paul Jorion .
Mais le montant de la dotation mensuelle risque d’augmenter .
A moins que …
le salariat fut une exception dut à la révolution industrielle.
Celle-ci finissant et remplacée par la révolution numérique.
L’atomisation de la société et l’ultra individualisme exacerbé feront que cela se fera en douceur jusqu’au reveil.
Je n’ai pas vérifié en le relisant , mais je crois que Michel LEIS , s’attelant au même sujet de la raréfaction du travail , n’avait pas , à horizon préhensible , entamer cette tentative de synchronisation entre économie marchande et économie non marchande .
Par contre il me semble qu’il mettait bien en exergue le lien entre « production de biens » , « distribution des biens » , « consommation et comportements de consommateurs ».
En cela il relevait bien , comme vous , qu’une modification de la nature compétitive à outrance du marché , ne pouvait venir que d’une volonté citoyenne qui s’impose au consommateur afin de toucher le comportement de l’entreprise .
Je ne perçois pas dans votre billet le repérage suffisamment explicite entre activités marchandes et activités non marchandes , sur lequel il faudrait sans doute déjà tomber à peu près d’accord ,pour tenter de dessiner les engrenages ensuite .
N’étant pas un économiste patenté, j’ai une conception très rustique du non marchand : ce sont toutes les opérations qui n’impliquent pas un transfert financier entre les parties prenantes. La gratuité, le troc, le bénévolat, etc. en font partie.
etc…. la prestation gratuite contre le chom du, le RSA ou autre allocation.
D’accord . Ça fait trois synonymes à » non marchand » .
Mais qu’est ce qui est gratuit , qu’est ce qu’on troque , quels bénévolats exercer ?
Mes interrogations visent en fait à avancer que la gratuité économique n’existe pas , sauf dans le don , mais le don ce n’est pas de l’économie .
Par contre , la puissance publique ( l’Etat Providence ?) est la seule a pouvoir régler ce qui , dans les activités :
– est du ressort de ce qu’on pourrait appeler , selon les auteurs , les biens essentiels, les biens relationnels , les biens d’utilité sociale ..( avec leur propre type « d’entreprise » ).
– est du ressort de l’entreprise au sens plus commun actuel .
Mais dans les deux cas , il y a flux , donc mesure du flux via la monnaie .
Ce qui est en jeu , c’est le prix :
– pour le faire échapper à une fixation par le rapport de forces dans le premier cas ,
– pour en éviter la captation abusive par le capital privé dans l’autre .
PS : Au passage , c’est aussi la bonne approche pour déterminer la place et le coût de la Fonction Publique , sans laisser ça aux arbitrages bestialo-capitalo-libéraux de Bercy .
PS bis : Il reste cependant à articuler la notion de travail , qualitativement et quantitativement , avec « mon » mécano économique .
Et à mettre tout ça sur le « marché » des désirs , des compétences innées ou acquises , des aptitudes réelles , des âges , des habitats , des courages ou des paresses , de quelques dizaines de millions d’individu(e)s !
PS Ter :
Ceci condamne aussi le Bitcoin à l’échafaud .
Je m’attendais à une explosion après » le don , ce n’est pas de l’économie . »….Mais non .
Est-ce que le succès économique est favorisé par la disparition des femmes de la vie publique? C’est une question qu’on peut se poser en voyant ces images de la conférence de Riyad
https://www.youtube.com/watch?v=8vFhE1AFIuk&feature=share&app=desktop
(presque hors sujet tout à fait assumé)
À l’écoute une autre question est posée ?
Si Si bonne pioche, causait avant ou après Captain trumpistan ? Thanksgiving la turkey sera farsi ou WTI. Maduro fritos en accompagnement ?
Parce sans argent aujourd’hui, le non marchand n’existe pas où si peu.
Paradigme et paradoxe, quand vous nous tenez !
Le cadre existant, tout d’abord :
1) Ressources physiques vivantes ou fossiles ? Limitées !
2) Ressources immatérielles ? Illimitées mais totalement corrélées aux ressources du 1) dans le cadre actuel mortifère
3) Productivité sur lesdites ressources 1) ou 2) ? Limitées par ceux qui les exploitent, c’est à dire nous.
Le cadre de demain idéal :
1) Développement des ressources physiques vivantes capables de multiplier, développement de l’exploitation des ressources énergétiques propres et sans empreintes, abandon des ressources fossiles !
2) Ressources immatérielles ? Illimitées et décorrélées des ressources du 1) . Développement illimité de la ressource « connaissance » et surtout de son usage.
3) Productivité sur lesdites ressources 1) ou 2) ? Illimitée
Résultats recherchés :
– décuplement de la biodiversité
– fin des externalités négatives non recyclables
– véritable symbiose de l’Homme dans cette biodiversité
Tout le reste ne sera que transition bénéfique ou chaos programmé
Je vais quand même choisir la transition bénéfique , et pour me prémunir du chaos programmé ou pas , repérer un parapluie , un parachute et un parasol .
Et un parafoudre .
@Paul Jorion :
Je le mets là faute de mieux :
» la conscience , à quoi bon ?… »
A se sentir lâche devant le sourire d’un bébé et de sa mère .
PS : Je me demande si Gudule ne battrait pas Alpha go à plate couture .
🙂
@ Juan.
« Je me demande si Gudule ne battrait pas Alpha go à plate couture. »
Oui, avec la foudre et un parafoudre.
Je vous renvoie le compliment et je vous embrasse chaleureusement. Le Sourire Juan.
Solaire !
Pour régler le problème, il suffira d’augmenter l’obsolescence programmée des produits fabriqués et de les vendre plus cher…
Jacques Apasditgrandchose .