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Pékin remporte la bataille pour un ciel bleu – mais les pauvres en payent le prix, par Simon Denyer – Blog de Paul Jorion

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12 réponses à “Pékin remporte la bataille pour un ciel bleu – mais les pauvres en payent le prix, par Simon Denyer”

  1. Avatar de Ploc
    Ploc

    Souvenons-nous l’hiver dernier, sans trop se focaliser dessus. Cette amélioration récente parait spectaculaire, justement pondérée à la fin de l’article. Les statistiques de mesure de particules fines comme les variations météorologiques sont à prendre avec précaution pour mesurer l’évolution du climat.
    Il est probable que les pauvres en payent le prix , ils respirent cependant le même air, sont susceptibles de souffrir de cancers sans couverture sociale (c’est ça la pauvreté, la classe moyenne parait subitement plus pauvre avec des cancers), difficile de savoir ce qu’ils en pensent vraiment: « Depuis le début de la politique de protection de l’environnement, le revenu des gens – eh bien, il n’ y a tout simplement pas de comparaison avec le passé … Quand il s’agit de l’avenir, pour les gens ordinaires, surtout dans les villages, il n’y a pas de perspectives ». Les pauvres ont la nostalgie des campagnes, je crois qu’ils ne sont pas contre un air épuré, seulement la classe moyenne, le gros des consommateurs, pourraient contrôler leurs dépenses afin de ne pas légitimer cette exploitation meurtrière, mettre la main à la poche pour respirer mieux, voir y garder les deux mains au chaud en attendant confirmation d’un mieux.

  2. Avatar de ThomBilabong
    ThomBilabong

    Décidément, la tendance est à l’assainissement.
    Notre Dame des Landes est abandonné, définitivement, dixit notre PM Edouard Philippe. Face à l’urgence, les politiques se réveillent enfin ?

    1. Avatar de Juannessy
      Juannessy

      Je ne sais pas si une urgence de cinquante ans mérite bien la qualification d’urgence .

      1. Avatar de Hervey

        Urgence d’embrasement social, pas climatique.

  3. Avatar de Eninel
    Eninel

    Une bataille très importante a été gagnée, gagner la guerre, guerre contre la pollution atmosphérique, nouvel appel aux armes, mener résolument une bataille âpre pour défendre le ciel bleu, un contrat de « vie ou de mort , un expert de la politique chinoise qualifie ces derniers mois de campagne de « choc et stupeur » !

    Sous la pression de qui, quelle couche sociale voit dans cette campagne militaire, cette inflation de tons martiaux, une question de vie ou de mort ?

    « …L’année dernière, les choses ont changé. La classe moyenne à Pékin était un électorat trop important pour être ignoré, et la mauvaise qualité de l’air de la capitale était une humiliation aux yeux du monde entier… »

    Prière de ne pas rire. Ce serait donc l’électorat de la classe moyenne chinoise qui aurait poussé le gouvernement « communiste » à partir à l’assaut du ciel brumeux ! Et depuis quand il y a t il des élections démocratiques en Chine ? Laissons donc de coté l’avis de notre auteur, et ne retenons que ce « monde entier », l’impérialisme, pour rechercher d’où vient la pression, poussant la dictature chinoise à tenter de passer comme un rouleau compresseur sur son prolétariat.

    Cet article est excellent et bien documenté, sur le coût social qu’occasionne cette volonté de la Cop 21 d’aller vers une décroissance mondiale. Il ne cache pas non plus qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, puisque il ne peut pas cacher que les résolutions de l’empereur Xi sont certes à géométrie variable:

    « En 2014, la consommation de charbon a commencé à chuter, à la surprise générale, mais deux ans plus tard, le gouvernement a lancé un plan de relance au bénéfice de la construction et de l’industrie lourde »

    Conclusion de nos écologistes épris comme il se doit de monde libre:

    « Mais la seule volonté politique ( des communistes- rajouté par moi)) ne suffit pas, dit-elle. Une transformation en profondeur de l’économie doit avoir lieu si l’on veut que les progrès se poursuivent.  »

    En clair, faute de mieux nous nous appuyons sur l’existant, les pékins du moment, mais pour ce qui concerne fermer les usines et jeter sur le pavé des millions de prolos, d’expérience nous savons que les capitalistes sont encore les meilleurs.

    A quand une révolution libérale en Chine ?

    Il y a dans notre époque une montée incroyable de la pensée réactionnaire extravagante. Tout est bon pour eux, dans leur but d’avancer vers leur société égoïste rêvée et absolument plus universelle .

    Les écologistes décroissant sont durs et intraitables d’avec le prolétariat, parce que compatissant d’avec la bourgeoisie ( et leurs amis bureaucrates), cette bourgeoisie et son système, qui ferment les mines de charbons avant de faire couler dans les tuyaux du gaz.

    « certains fonctionnaires ont dépassé les bornes en démolissant des millions de chauffages au charbon avant de les remplacer. D’autres résidents ont fait installer les nouveaux systèmes mais n’ont trouvé aucun gaz dans les conduites  »

    Un vieux slogan de la SNCF affirmait que le progrès ne vaut que si il est partagé.

    La bureaucratie de Xi va échouer, parce qu’avant de démolir le foyer d’une chaumière, il aurait dût faire interdire les 4X4 à Shangai:

    « Mais l’amélioration plus récente et spectaculaire de Beijing et Hebei au quatrième trimestre a été toutefois pondérée par une dégradation dans d’autres parties du pays, y compris dans les provinces d’Anhui et de Jiangsu, qui jouxtent Shanghai.  »

    A bas la dictature sur le prolétariat de l’empereur Xi et sa caste de parvenus pollueurs !

    A bas la dictature des ayatollahs écologistes au service des capitalistes pollueurs !

    Pour un pouvoir rouge, sans lequel l’espérance d’une planète verte, restera la feuille de vigne, cachant la cynique décroissance économique, n’ayant comme seul but que la survie du profit capitaliste, et comme corollaire la paupérisation absolue des masses.

    Non pas une révolution libérale en Chine, mais une révolution politique prolétarienne !

  4. Avatar de Oriolus
    Oriolus

    Merci pour cet article éclairant. Si l’efficacité est notre boussole, comme le répètent à l’envi nos politiques, alors il faut reconnaître que la méthode martiale des chinois a du bon. Mais est-ce bien ce que l’on souhaite ?
    Par ailleurs, aux commentaires précédent je veux faire remarquer l’augmentation considérable du trafic aérien low coast enregistré à l’aéroport de Toulouse en 2017, au moment où l’on abandonne NDDL…
    Illustration singulière du fameux « en même temps » ?

  5. Avatar de Vladimir
    Vladimir

    Dans le même ordre d’idée ,il faut interdire la voiture individuelle a Bruxelles et je me fout de l’avis des pauvres !
    Les particules fines ,les privent ,eux aussi de 14 mois d’existence , et un conducteur est de toutes façons un idiot réactionnaire qui n’en a cure !
    DURA LEX , SED LEX !

  6. Avatar de Chabian
    Chabian

    Cet article est pour moi malsain, paternaliste (i.e. impérialiste) et pathétique. Il dépeint un conflit entre la classe pauvre (?) et la classe moyenne (?) sur la pollution, alors que les conflits environnementaux ne se passent pas vraiment de cette façon. Il fait appel à des comparaisons erronées avec notre système de contrôle. Il mélange des informations de Greenpeace (et rien de l’Etat, des inspecteurs ?) et des témoignages isolés. Il répond sans doute à une mentalité étasunienne…
    Je crois comprendre que la Chine a connu un développement anarchique de petites entreprises sans grand contrôle de la pollution intérieure (conditions de travail) et extérieure, avec un recours important au charbon. Par comparaison, on va se reporter à une situation industrielle de nos pays en fin XIXe (création de l’inspection du travail) mais aussi une situation digne des années ’60 : utilisation intensive du charbon avant la fin de cette industrie en Belgique (1960-70) qui a adopté le gaz naturel, et en France (1970-80) qui a adopté le nucléaire.
    Je peux aussi me référer ensuite à la lutte contre la pollution atmosphérique : elle est découverte après un accident à Huy (Belgique) dans les années ’30, puis après le ‘Smog’ à Londres en l’hiver 1953 (?). La découverte, c’est que la pollution tue en une nuit. (Pékin fait donc cette expérience une cinquantaine d’années après nous, mais dans une ville bien plus dense.) Il faudra encore longtemps pour que on introduise l’obligation de filtres sur les cheminées (et sur les hauteurs de cheminée pour la dispersion) et qu’on commence ensuite (années 80-90) à se soucier des PM10 en sortie de cheminée puis dans l’air ambiant, en imposant des obligations aux entreprises (d’habitude très lentement, les autorisations ne pouvant être modifiées que tous les 20 ans) . Sous l’impulsion de l’UE, les normes de PM 2.5 (dont on a découvert qu’elles sont plus insidieuses et meurtrières) sont introduites dans les années 2000, et des plans de réduction à l’échelle des villes sont réclamés par les directives européennes. Les villes européennes sont en train de s’y mettre… lentement. Autant dire que sur ce plan, la Chine parait largement en avance !
    Bien sur, le monde ouvrier et les syndicats sont longtemps sceptiques sur cette question, n’y voyant qu’une poussée de la classe bobo verte, alors que les accidents de pollution, les statistiques sanitaires (réclamées parfois par l’action de la classe moyenne, mais parfois par l’État lui-même) etc. sont le premier moteur du changement. Il en va de même pour la dioxine, où les accidents de Seveso, de Bâle et de Bhopal et les émeutes populaires qui ont suivi ont provoqué le changement. Il est imaginaire de penser que c’est une réputation aux yeux des occidentaux qui serait le moteur du changement.
    Toute cette dimension sanitaire est totalement absente de l’article, alors que Greenpeace a du pourtant en parler, sans doute.
    La mention d’un vaste corps d’inspecteurs, et d’une compétition pour l’intervention est intéressante. On pourrait la rapprocher des déboires des inspecteurs du travail vécus en France ces dernières années. J’ai bien vécu la montée en puissance des inspecteurs d’industrie et des autorités sanitaires en Belgique dans les années 2000 pour pouvoir dire que c’est un changement lent et difficile, et la rapidité de la Chine est donc étonnante.
    Enfin, il faut comprendre entre les lignes que les autorités n’ont pas su planifier et piloter suffisamment le basculement vers d’autres sources d’énergie, certainement parce que l’urgence sanitaire était réelle. On évoque notamment du gaz produit à partir de charbon (ce que nous appelions jadis le ‘gaz de ville’), ce qui permet seulement une combustion du charbon mieux contrôlée et filtrée. Mais cela n’a pas beaucoup de sens de critiquer les autorités de telle ou telle province. La Chine fait face à ses problèmes énormes de pollution de manière urgente et moderne. L’Occident s’est donné cent ans pour arriver au même niveau d’intervention. Et les conflits sur les âtres de feux ouverts à Paris, sur le bois comme source de dioxine dans les régions rurales, sur les restrictions de circulation dans les villes (vignettes hivernales) et autres projets des années 2050 à Bruxelles et ailleurs sont des illustrations de notre lutte contre notre air bien trop pollué également, mais dont l’impact sanitaire est peu suivi par nos médias.

  7. Avatar de Ignace Harquin
    Ignace Harquin

    Notre incapacité à changer suffisamment vite nos comportements face au changement climatique tient justement à ce que le danger n’est pas palpable, d’après le psychologue Per Espen Stoknes.

    https://usbeketrica.com/article/notre-lassitude-de-l-apocalyspe-nous-empeche-t-elle-de-sauver-le-climat

  8. Avatar de atanguy
    atanguy

    Oui,bien sur,les Chinois ont le charbon, mais nous c’est le nucléaire!
    58 réacteurs a fermer, nettoyer et remplacer: Beaucoup d’explications « Mais la seule volonté politique ne suffit pas, (dit-elle). Une transformation en profondeur de l’économie doit avoir lieu… »
    Ya du boulot TINA!

    1. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
      Pierre-Yves Dambrine

      et surtout il va falloir convaincre vigneron :p

  9. Avatar de Eninel
    Eninel

    @ Chabian
    « Bien sur, le monde ouvrier et les syndicats sont longtemps sceptiques sur cette question, n’y voyant qu’une poussée de la classe bobo verte »

    Nous ne sommes pas sceptiques Chabian, mais à la différence des « bobo vert », nous ne sommes pas crédules quant à voir des capitalistes ou des bureaucrates (nouveaux riches) pouvoir faire quoi que ce soit de positif.

    Le problème essentiel bien mis en lumière dans l’article, c’est que pendant que cette bureaucratie chinoise ferme des milliers d’usines, jette sur le pavé des millions de travailleurs, fait passer un hiver catastrophique aux femmes enfants d’une province habitée par le prolétariat, dans les provinces côtières comme Shanghai par exemple, là où vit « la Chine qui gagne », il n’est demandé aucune contribution à l’effort écologique.

    Libre à un bureaucrate chinois vivant dans l’opulence, de se livrer à tous ses caprices, les plus inutiles, les plus farfelus, les plus destructeur de notre planète.

    Comment voulez-vous que cette caste de centaines de millions d’individus, soit disant communistes, ne tourne pas idéologiquement, non pas écologiste, mais libéral !

    Pour vous il ne s’agit que de réglages: « il faut comprendre entre les lignes que les autorités n’ont pas su planifier et piloter suffisamment le basculement vers d’autres sources d’énergie. », naïf que vous êtes , dans l’appréciation que vous portez sur cette caste ne valant pas mieux que la caste stalinienne d’hier.

    Quel aveuglement de votre part ! La bureaucratie chinoise n’a nul intention de faire venir le gaz dans les foyers ouvriers, que dis-je ouvriers, ex-ouvriers, maintenant que ces malheureux sont privés de leur travail.

    Des centaines de millions de travailleurs chinois sont menacés aujourd’hui de paupérisation absolu. Cela ne laisse pas insensible le monde du travail et les syndicats, surtout que cette tendance historique ne se limite pas à la Chine.

    Un bobo vert est un monstre d’égoïsme, et cet égoïsme l’amène la à se réfugier systématiquement dans le déni, à ne pas se montrer trop sensible à la détresse des travailleurs, à prendre des vessies capitalistes et bureaucratiques pour des lanternes progressistes et socialistes.

    Attention bobo vert, à se faire l’idiot utile de l’oppression et de l’exploitation capitaliste (et leur amis « communistes »), à fermer les yeux sur leur politique inhumaine, vous vous exposez à la colère du prolétariat le jour venu !

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