@Mango manifestement vous n’avez pas suivi le flot de mes commentaires depuis l’avènement des LLM. Je suis et demeurerai un…
Email a copy of '"Paul Jorion : Anthropologie de la (dé)raison technologique", par Hubert Guillaud' to a friend
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
@Mango manifestement vous n’avez pas suivi le flot de mes commentaires depuis l’avènement des LLM. Je suis et demeurerai un…
@Benjamin Académique ou pas un savoir est il un savoir s’il n’est pas partagé ? est-il un savoir de l’Humanité…
@gaston Déjà que de nombreuses émissions TV récurrentes quoique à la marge du flot informationnel majoritaire, rapellent les faits avérés…
@Khanard Vous pouvez parler d’atteinte à la vie privée lorsque vous ne savez même pas si vos informations sont collectées,…
@timiota La technologie est nécessaire mais pas suffisante si elle n’est pas accompagnée d’une action sociale et politique. Seul un…
Jorion -> Georges -> Georgios -> laboureur https://www.jorion.org/index.php https://www.filae.com/nom-de-famille/JORION.html
C’est bien tout cet optimisme…. Pourvu que on se dirige dans cette direction. Il y aura des problèmes de fond,…
Dure journée mais pleine d’enseignements ! Pour moi aussi d’ailleurs: je me suis éveillé dans un monde chaque chose était…
noir et blanc https://www.jr-art.net/projects/israel-palestine
@ Ruiz, Ce n’est pas parce que quelqu’un capte une photo ou une vidéo (de 30 secondes) du fin fond…
Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
8 réponses à “« Paul Jorion : Anthropologie de la (dé)raison technologique », par Hubert Guillaud”
Medellín, le 6 juin 2019
Changeant le cadre: plutôt elles.
https://www.townandcountrymag.com/society/money-and-power/a27355106/christine-lagarde-imf-cover-interview/
Les pesimistes parmi les économistes estiment que l’évolution actuellement en cours – interdépendance entre le milieu politique et les acteurs du capitalisme , cela grâce notamment à passivité des populations (les électeurs) – ne changera pas, bien au contraire. Mais il y a un peu d’espoir. Vous savez que les Verts ont fait un tabac en Allemagne lors des élections européennes; il s’avère que les Verts allemands penchent plutôt vers la gauche; c’est l’une des raison pour laquelle le SPD dégrangole encore plus. Fini les socialistens, les machands de rêves, les utopistes naifs, les opportunistes et intéressés de tout genre….Le paysage politique en Europe est en train de changer fandamentalement, et c’est une très bonne chose. Le problème: les partis établis ne veulent rien savoir; de plus il y a trop d’intérêts personnels en jeu – il faut bien défendre son plan de carrière – on assure sa survie politique comme on peut.
C’est dingue, je suis généralement d’accord sur les constats, mais rarement sur les propositions…
Tout au fond il y a notre arrogance d’homo sapiens, qui croit tout SAVOIR et s’invente le DROIT (concept inexistant dans l’écosystème nature) non seulement de survivre, mais de VIVRE, ajoutez à cela « the right to pursue happiness » et on obtient pillage environnemental et désastres humanitaires.
La technologie n’est qu’un catalyseur, qui transforme simplement la courbe linéaire en exponentielle.
Résister est effectivement vain, et contribuer est malsain; moi je fais tout simplement de mon mieux avec ce que j’ai et me prépare patiemment au retour de balancier…
Les élections présidentielles américaines sont dans plus d’un an, on est donc en droit de se dire que les candidats ne font pour le moment que tâter le terrain, mais que le plus centriste de tous les candidats démocrates se sente obligé de mettre dans son programmes des mesures à prendre pour luter contre le réchauffement du climat que les Verts européens n’oseraient pas mettre dans le leur – il promet d’arracher 1,7 trillion de dollars (1.500 milliards d’euro) d’investissements au Congrès – semble démontrer que les choses bougent vraiment. Véra-t-on bientôt Trump avec une casquette « Make America green again » ?
The Green New Deal Has Already Won : https://www.theatlantic.com/science/archive/2019/06/bidens-climate-plan-mini-green-new-deal/591046/
Le New Deal vert a déjà gagné
La politique d’extrême gauche a modifié le débat sur le climat et ce qui est maintenant considéré comme « modéré » est étonnamment musclé.
Remarquable : un certain nombre de sondages suggèrent que les électeurs démocrates considèrent maintenant le changement climatique comme un enjeu de premier plan, aussi important que les soins de santé. Peut-être encore plus remarquable: les candidats démocrates à la présidence semblent prendre cet intérêt au sérieux. Jay Inslee a centré sa candidature sur cette question ; Beto O’Rourke a utilisé une proposition sur le climat pour relancer sa campagne ; Elizabeth Warren a cité le réchauffement de la planète dans un grand nombre des plans qu’elle propose.
Cette semaine, Joe Biden s’est joint à eux en publiant un long plan climatique sur son site Web. Bien que Reuters se soit moqué de sa politique le mois dernier en la qualifiant d’approche » intermédiaire » plus modérée que le Green New Deal, la proposition semble plutôt agressive et son ambition ressemble presque celle de Bernie Sanders.
Ce dont les États-Unis ont besoin, dit M. Biden, c’est d’une « révolution de l’énergie propre ». L’objectif principal de cette révolution : parvenir à une « économie d’énergie 100% propre » aux Etats-Unis d’ici 2050.
« Ce site rencontre des difficultés techniques. » s’est affichè quand j’ai envoyé le commentaire qui suit (commentaire qui a été pris en compte.) C’est pas la première fois que cela arrive.
Je suis dans le même cas.
Cette dernière réponse vient de fonctionner normalement. Loi des vexations.
Hubert Guillaud
Je suis bien d’accord sur le fait que « la disparition du travail pourrait être une chose excellente ». J’ai passé plus de temps de ma vie à ne pas travailler ( : emploi rémunéré) qu’à travailler et je ne me considère pas comme « hors monde » ; mais j’ai considéré que l’AAH qui m’a fait vivre était un droit, un dû, une rente (certes chiche), et non une aumône providentielle. Et j’ai toujours fait beaucoup de choses non rémunérées, parce qu’indépendante à la mesure de mes moyens, sachant m’adapter, active de tempérament et sais me rendre utile ; ce qui n’est pas le cas de très (trop) nombreux habitués à n’exécuter que des consignes ou des ordres.
Car le problème à mon avis n’est pas de ne plus travailler, mais quoi faire à la place ? Une personne qui ne peut se réaliser ne peut se connaître, connaître ses valeurs, connaître ses compétences, et en cela elle est dépendante d’autrui, éternellement « mineure » me semble-t-il. Pour qu’il en soit autrement il faudrait que les individus dans les sociétés ou groupes d’humains vivent en interdépendance les uns des autres, comme dans les sociétés primitives, ce qui serait l’idéal peut-être (?) ; comme il existe encore rares petites ethnies protégées dans la jungle amazonienne ou ailleurs, repliées sur elles-mêmes, et encore… pour combien de temps ? Elles voient voler des avions, elles rêvent de cet autre monde idéalisé comme toujours, les jeunes veulent partir… et c’est compréhensible. Voudrait on cela ???
Mais en même temps, vous précisez : « la technologie permet aussi d’envisager d’innombrables solutions pour assurer notre survie » : Donc, si la technologie peut remplacer l’humain (c’est indéniable aujourd’hui), à quoi sert ou servirait l’humain ? Quelle interdépendance y aurait-il entre tous ? Commenter sur des blogs ??? C’est de l’interdépendance ???
Il me semble qu’il y a contradiction entre ce besoin de se réaliser, d’avoir un sens à sa vie, une identité propre… et cette perte d’utilité de l’humain à sa propre réalisation. La dépendance à la technologie (qui n’a besoin que du travail de peu d’humains spécialistes) ne peut qu’enfermer la majorité des humains dans une bulle, coupés du monde, tels les hikikomoris japonais (mais dans le monde entier itou sans qu’ils soient nommés). Un monde d’autistes ou de dépressifs ?
Je n’ai pas de réponse, je m’interroge…
Pourtant j’ai peint sur un de mes murs, tant je fais mienne cette pensée, un extrait de « Aurore » de Nietzche, sur la glorification du travail, dont sous-extraits : « on se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail – c’est-à-dire ce dur labeur du main au soir – (je précise : travail imposé à l’époque de Nietzche) que c’est là la meilleure police, qu’elle tient en bride et qu’elle s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. (…) il retire cette force à la réflexion, à la méditation, aux rêves, à l’amour et à la haine… »
Cela pour moi ne signifie pas le besoin de ne plus travailler, mais le non besoin d’emploi salarié pour le seul intérêt d’autrui et non plus de soi. Je l’interprète comme le besoin non aliénant d’un travail libre.
Donc si on supprime le travail, si on délègue notre auto dépendance à la technologie programmée, il nous reste quoi ? A bouffer, à dormir, à jouer, à nous emmerder…??? Même pas à penser : penser à quoi ? Même pas à aimer ou détester. Même pas à choisir…
Comment peut-on parler de solidarité entre tous et à la fois d’une chance de dépendre d’une technologie qui nous gouvernerait ?
Je ne comprends pas……
Vous faites aussi référence à l’eugénisme : » Mais la techno peut aussi nous permettre de développer l’eugénisme, c’est-à-dire de diminuer de manière volontaire le nombre d’humains sur terre »….
Mais n’est-ce pas par définition plus sélectionner les humains « méritant de vivre » que réduire le nombre d’humains ? Brrr… Donnerait-on raison aux nazis ???
Je crois au travail libre dans l’interdépendance sociale, ce qui pour moi régulerait naturellement le nombre d’humains, lesquels n’auraient plus besoin de procréer à l’excès pour s’assurer une retraite ni de croire en la venue d’un messie. Ce serait plus le principe de fonctionnement des caisses de retraite & sécurités sociales à revoir : qu’elles ne dépendent plus du travail rémunéré des actifs mais de la contribution de chacun….
Qui est prêt à ne plus être égoïste ? Alors qu’on crie partout « à bas la CSG ! » ?
Quel dilemme ! C’est un cercle vicieux.
Je persiste à penser que c’est l’industrialisation à revoir, qu’il faut inventer de nouveaux modes de fonctionnement entrepreneur/salariés/commercialisation, d’autres systèmes de rémunérations au sein de ces entreprises; et ni façon bolchéviste ni ultra libéraliste. Et inventer nous-même à la mesure de notre humanité, avec nos imperfections qui nous obligent à réfléchir, à nous interroger et à nous améliorer (et tant pis pour nos maladresses et nos erreurs, elles nous aident à grandir bien plus que nos réussites) ; pas laisser inventer à notre place les algorithmes froids, cyniques, inhumains, trop « parfaits »… comme fut presque « parfaite » la machinerie intellectuelle nazie …
Il y a à tout juste milieu, j’en suis convaincue.