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L’Écho, Paul Jorion et Bruno Colmant: « La situation est grave. En l’absence de solutions, c’est la rue qui décidera », le 22 juin 2019 – Blog de Paul Jorion

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17 réponses à “L’Écho, Paul Jorion et Bruno Colmant: « La situation est grave. En l’absence de solutions, c’est la rue qui décidera », le 22 juin 2019”

  1. Avatar de arkao
    arkao

    Rien à voir avec la teneur de l’échange, mais je déteste cette méthode photographique consistant à fixer ainsi la gestuelle de deux personnes débattant entre elles. Cela doit avoir un nom chez les professionnels puisque je retrouve ce procédé dans bien des publications, notamment dans l’organe de propagande (oups, pardon, de communication/valorisation) de mon institut de recherche. Si un historien/sociologue de l’image passe par ici, j’apprécierais une petite analyse de ce type de clichés. Heureusement que ma notoriété n’atteint pas un degrés suffisant me contraignant à me plier à cet exercice (je vous ai raconté sur un autre fil mes déboires avec les vidéastes)

    @Paul
    J’ai enfin reçu « Mes vacances à Morro Bay » (mon libraire de fils a un peu tardé à rendre visite à son vieux père en province et à me livrer le tant entendu ouvrage). La semaine prochaine s’annonçant caniculaire et mes obligations professionnelles me conduisant à dormir à l’hôtel (que je sais être doté d’une terrasse ombragée), je sens que le moment est venu de me lancer dans cette lecture, une bière fraiche à la main.
    Existe-t-il un prix littéraire des lecteurs contraints de dormir à l’hôtel en sus de celui des campings 😉

    1. Avatar de Paul Jorion

      Vous ne regretterez pas de ne pas arriver à dormir ! Au contraire, vous remercierez le temps peu clément !

      Bonus :

  2. Avatar de Germanicus
    Germanicus

    « il faut que la mondialisation modifie drastiquement ses priorités »
    C’est une idée naive. La mondialisation n’est et ne sera jamais autre chose que commerce et capital. De nombreux gens rêvent d’un monde unifié, humaniste (un peu dans style de l’ancien candidate à la présidentielle, Ségolène Royal: « aimons nous…..), ou encore plus ancien: « Freude schöner Götterfunken ». Cela ne peut marcher, pour différentes raisons. Le seul liant, c’est l’argent, les intérêts économiques. On le voit bien: la courbe « évolution du commerce mondial depuis la fin des années 50 », monte en dents de scie, mais elle est significativement ascendante, dynamique, suivi, presque de manière symétrique, de l’endettement privé et publique, du chômage de masse, de la paupérisation d’une partie de la population…….Et si vous intérrogez les gens dans rue, je suis prêt à parier que la majeure partie sont pour la mondialisation. Qu’il y a de plus en plus de gens pauvres (ou « relativement pauvres », comme on aime dire) n’intéresse pas les profiteurs de la mondialisation (et Tartufe Macron non plus). Ce que je constate: non seulement il y a protéctionisme accru au niveau de certains pays, mais aussi au niveau individuel: sauve qui peut, chacun pour soi, le lien social se défait, comme dans le processus d’une maladie maligne, les gens ont le sentiment d’être exposé et délivré aux puissance qu’ils ne peuvent même pas combattre. Les partis politiques classiques n’auront pas de réponse ni remède à cela, d’autant plus qu’ils sont encastrés dans le système.

  3. Avatar de JeNeSauraisVoir
    JeNeSauraisVoir

    Quand les anarchistes ont rêvé d’une société sans maître, sans l’oppressante autorité de l’Etat centralisé immanquablement voué à la protection des intérêts des puissants, nos systèmes communistes et capitaliste les ont pris pour des fous et les ont combattu jusqu’à la dernière extrémité.

    Puis le capitaliste à fait la démonstration éclatante, avec la mondialisation notamment, qu’il était parfaitement possible de construire une société transnationale et supra géographique ! Tout cela serait du plus bel effet (un vrai paradis pour ceux qui savent en tirer parti) si ce capitalise ne menaçait pas, en définitive, l’équilibre de nos sociétés et notre survie sur la planète.

    Alors que faire ?

    Il y a bien cette solution qui consiste à poursuivre avec le capitalise en intégrant la préservation de notre environnement comme nouveau levier de rentabilité du capital et en lâchant un peu de lest pour calmer les crève-la-faim (et si cela ne suffit pas, leur désigner des ennemis à combattre on gagnera du temps !). C’est l’option considérée comme la plus réaliste par les vainqueurs actuel de la lutte des classes. C’est donc ce qui continuera d’être tenté en absence de tout bouleversement. Cette option bénéficie de l’immense avantage de la continuité c’est-à-dire du moindre changement.

    Il y a également une option dont l’acceptation pourrait dépendre de la continuité ou de l’impression de continuité (de moindre changement) qu’impliquerait sa mise en application. Il s’agit d’extirper (ou de faire glisser subrepticement) le capitalisme concentrationnaire de l’équation pour construire une société un peu plus égalitaire, sans maîtres et par-delà la déjà bringuebalante autorité des Etats (nations). Le capitalisme nous a montré que le parcours était faisable à l’échéance de la moitié d’un siècle.

    Comme l’affaiblissement des Etats est déjà un fait, l’on peut supposer que la moitié du temps (25 ans) suffirait. Ce qui est fort compatible avec nos exigences du moment. Encore faut-il parvenir à prendre de court le retour nauséabond des Etats-nations autoritaires ?

    Reste à savoir comment extirper subrepticement le capitalisme de nos sociétés, dans les meilleurs délais ? J’espère ne pas passer pour un original si je m’en sors avec une formule du genre ‘le comment est bien avancé sur ce blog, il nous faut l’enraciner sur le terrain pour emporter l’adhésion de la multitude’. Je m’étais arrête à un billet qui disait que les choses bougent et promis de me rendre à la prochaine rencontre physique. Je suis toujours partant…

    1. Avatar de Paul Jorion

      Ok pour le principe d’une rencontre physique. Il faudra que j’arrive encore à vous voir 😉

      1. Avatar de JeNeSauraisVoir
        JeNeSauraisVoir

        J’en espérais pas tant !
        J’e pensais plutôt aux réunions locales de lancement du nouveau parti ou de la formule retenue.
        Si je peux contribuer d’une manière ou d’une autre aux préparatifs (j’imagine qu’il y en a), mon mail accompagnant mes posts est valide.

  4. Avatar de daniel
    daniel

    « la montée des populismes. », accroche alléchante.

    J’allais enfin comprendre ce qu’est le populisme.
    Est-ce le même chose que ce que veut ma voisine retraitée, et immigrée d’un pays asiatique: vivre le moins mal possible avec sa toute petite retraite et qu’elle a quelques idées pour ce faire? Ou bien tout autre chose, par exemple laisser mourir en mer tous ces immigrés? Rafaler dans le tas avec successivement plusieurs armes soigneusement disposées -changer de chargeurs peut être trop long- , est-ce aussi du populisme?

    Espoir déçu. Non, ce ne sera pas dit ce qu’est ce mystérieux populisme.

    Faut croire que ‘populisme’ vit dans la tête des autres, si fortement et si prégnant que sa définition en devient inutile. Ne parlons pas d’exemples choisis, c’est trop.
    Ce mot recouvre une connotation morale expéditive qui me met mal à l’aise.

    1. Avatar de F68.10
      F68.10

      Je pense que pour définir le populisme, le plus simple c’est de remonter à Platon.

      Quand vous imaginer comment la structure politique doit fonctionner, plusieurs choix se présentent à vous. La démocratie, par exemple, ou le concept du Philosophe-Roi de Platon, qui est fondamentalement anti-démocratique.

      Et il est vrai qu’il est quand même mieux que la classe dirigeante soit instruite, dotée de raison, avec un sens moral et philosophique élevé.

      Les systèmes politiques « démocratiques » modernes ont la prétention de concilier le besoin de prendre en prendre les besoins populaires, la « démocratie », et le gouvernement par une élite « intellectuelle » « rationnelle ».

      Le populisme, c’est la remise en cause de cet arbitrage. Vu par les élites, la remise en cause de cet arbitrage est assimilé à une remise de cause de la Raison.

      Cas concret: Vous êtes contre les vaccins? Vous êtes alors contre la Science. Donc contre la Raison. Donc contre le Philosophe-Roi. Donc populiste.

      C’est un énorme raccourci intellectuel. Mais je pense qu’on ne peut comprendre le concept de populisme qu’à travers l’existence factuelle de ce raccourci intellectuel.

      1. Avatar de daniel
        daniel

        Merci. En effet, raccourci intellectuel.
        Vu comme ça, la philo apparaît comme un marqueur de la supériorité des ‘élites’ sur le peuple.

        Je suis donc un populiste, et la montée des populismes ne m’indispose pas. Puisque, si populisme il y a il est uniquement dans l’œil de l’observateur du haut de sa chaire. Partial et supérieur, par rapport aux cloportes qui rament pour ne pas crever, tout en essayant de garder leur humanité. Voir Gilets Jaunes.

        Paul pronostique un chômage massif et préconise quelques solutions de fond. Le pronostic n’est guère contestable, de plus le phénomène en cours sera rapide à se généraliser. Les solutions sont très lointaines, inatteignables dans la situation politique actuelle.

        Il me semble que les beaux esprits devraient s’armer à faire face à la montée des populismes.
        Cesser de baver sur le populisme serait un bon point de départ.

      2. Avatar de Paul Jorion

        Anti-vaccination :

        Version « plouc » – « La vaccination rend sourd et aveugle », lu sur « PERSONNE N’EN PARLE !!! MESSAGE À DIFFUSER LE PLUS POSSIBLE !!! »

        Version « bobo » – Passager clandestin : « Mon enfant évitera un risque minime du fait que les enfants de ploucs se seront fait eux vacciner »

        Résultat, quand il y a trop de bobos dans une population, comme en Californie : U.S. measles cases in first five months of 2019 surpass total for any year since 1992, le 30 mai 2019.

      3. Avatar de F68.10
        F68.10

        @daniel: « Vu comme ça, la philo apparaît comme un marqueur de la supériorité des ‘élites’ sur le peuple. »

        Je ne pense pas qu’il faille le penser comme cela. La philosophie devient une nécessité vitale pour faire sens de votre monde quand vous commencez à vous approcher du pouvoir d’une manière ou d’une autre. Vous avez un besoin d’autojustifier votre action par une théorie qui vous explique qu’il y a une légitimité à faire ce que vous faites. Et vous cherchez donc mécaniquement la théorie philosophique la moins idiote possible.

        « Je suis donc un populiste, et la montée des populismes ne m’indispose pas. Puisque, si populisme il y a il est uniquement dans l’œil de l’observateur du haut de sa chaire. Partial et supérieur, par rapport aux cloportes qui rament pour ne pas crever, tout en essayant de garder leur humanité. Voir Gilets Jaunes. »

        Disons que c’est une question de dosage. Je pense qu’à l’heure actuelle beaucoup de gens demandent plus de populisme. Le problème, c’est que le peuple n’est pas plus savant qu’il ne l’est, ne fais pas toujours des choix très intelligents, est grégaire mais en même temps difficilement dirigeable même si l’idée lui prenait de se diriger lui-même. Bref. Un pouvoir un minimum éclairé reste nécessaire.

        Mais disons qu’entre la Suisse et la Corée du Nord, il y a différentes manières et gradations pour arbitrer entre populisme et « élitisme ».

        « Les solutions sont très lointaines, inatteignables dans la situation politique actuelle. »

        Certes. L’élite n’a pas un logiciel qui permettrait ce changement. Il n’est malheureusement pas certain non plus du tout que le populisme le puisse, même s’il le voulait.

        « Il me semble que les beaux esprits devraient s’armer à faire face à la montée des populismes.
        Cesser de baver sur le populisme serait un bon point de départ. »

        Effectivement. Le traiter par le mépris comme on le ferait d’un lépreux putride a ses limites. Il va falloir aboutir à des nouveaux arbitrages sur cette répartition du pouvoir et de sa légitimité. Ca a l’air très mal parti.

        @Paul Jorion: la thématique des vaccins n’est qu’un exemple que je voulais illustratif. Il ne s’agit pas dans mon propos de dire quoi en penser. Juste d’illustrer en quoi le raccourci intellectuel opère.

    2. Avatar de Paul Jorion

      Populisme : se faire élire en prétendant défendre les intérêts du « peuple » = les laissés pour compte, tout en étant de mèche avec les nantis, ou en s’étant promis de régler le compte des nantis en devenant encore plus riche qu’eux (un exemple récent dans l’actualité).

      Tiens, une occasion de dire quelque chose de positif sur Hitler (c’est pas tous les jours comme on sait !) : au moins lui était sincère : il croyait à sa propre version mystique du « peuple allemand ». Les « pas-Allemands », de la « vermine » à exterminer (Juifs, Roms), où à asservir (Slaves), dans un cas exemplaire de non-réciprocité.

  5. Avatar de naroic
    naroic

    Bonsoir,

    La mondialisation et son intériorisation subjective – seule condition pour un développement universel des consciences – est encore loin d’être acquise, car elle se couple avec l’intercesseur technologique/numérique qui reste une gageure pour ceux nés avant 1980 – et pour les autres affranchis du saut technologique, le gradient induis par cet outil ne favorise pour le moment que l’hyper mimétisme/narcissisme – donc loin des visées humanistes/universalistes attendus par les sages/désintéressés qui professent/répandent une parole puisée dans l’expérience de conflits/sociologie du XX ème siècle .
    Le destin du monde est entre les mains d’une génération, qui fera comme non pas la précédente, mais celle encore la précédent, l’expérience des grandes catastrophe et des grandes leçons à en tirer.

  6. Avatar de Vincent Rey
    Vincent Rey

    Si la gratuité sur l’essentiel (nourriture, logement, santé, vêtements, réseaux) ne correspond qu’à 3% du PIB, alors la sagesse voudrait que l’on commence à l’organiser, de sorte à offrir un parachute de survie à la population, moins difficile que le dénuement total et la soupe populaire, ce qui pourrait en France, nous précipiter dans des affrontements au sein de la population.

    Rien de tout cela chez E. Macron. Il en sera rendu responsable, puisqu’en même temps, il a reconnu publiquement à plusieurs reprises qu’une grande crise du capitalisme est imminente (« Le capitalisme ultra-libéral et financier, trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns, va vers sa fin », on ne peut pas être plus clair…).

    Le déni de la précarité grandissante, ou celui de la disparition du travail, et les fausses solutions qu’il envisage nous montre qu’il n’est qu’un valet de ce capitalisme, dont il reprend tous les poncifs les plus éculés, la « valeur travail », le « sens de l’effort » que n’auraient pas les jeunes, la « mauvaise gestion de l’Etat » pour certain biens publics qu’il veut vendre, etc. Et ce ne sont pas ses multiples postures, ou discours ronflants sur les sacrifices des résistants de 39-45 qui y changent quelque chose…

    Vivement qu’on passe à autre chose. La gratuité sur l’essentiel, inscrite dans la constitution par exemple. Et pourvu qu’on arrive à le faire avant cette grande crise !

  7. Avatar de arkao
    arkao

    « Iro Onoda est un soldat japonais à qui on n’avait pas dit que la guerre était terminée. »
    Pas tout à fait. On lui a dit à différentes reprises que la guerre était finie, mais:
    1: il était dans le déni.
    2: il refusait de se rendre sans un ordre formel de son supérieur hiérarchique

  8. Avatar de Hadrien
    Hadrien

    « l’Etat-providence est mis entre parenthèses. »
    Est-ce bien vrai ? Je constate que la sécurité sociale reste assurée : Les allocations familiales, le chômage, et les retraites sont payées. Des études démontrent que le niveau de vie augmente pour toujours plus de gens.
    Je crois que ce qui se passe chez nous – pas en Inde – avec nos gilets jaunes, verts, rouges, noirs, arc-en-ciel, électeurs de LePen, Mélenchon, brexit, Trump, PTB ou Vlaams belang, c’est que la frustration augmente plus vite que le niveau de vie. Le ressenti prime le réel.
    Il ne faut pas confondre la façon de financer (ex : les travailleurs paient les retraites) et la possibilité de financer. En ce sens, la taxe sismondi solutionne les déficits (ex : les robots paieront les retraites).
    Le problème c’est la durabilité de nos gaspillages. Nous mettons en perce de plus en plus de nos tonneaux de ressources qui ne se renouvellent pas.
    Rappel :
    DES= POP*CoM où :
    DES= destruction de la biosphère ; mesurable par le PIB ;
    POP= population ;
    CoM= consommation moyenne de ressources non renouvelables ; mesurable par le pouvoir d’achat.
    Lire JM Jancovici qui se concentre sur l’énergie fossile. https://jancovici.com/

  9. Avatar de OBY
    OBY

    Pour faire évoluer utilement ce capitalisme mondial et lui proposer gentiment de mieux répartir les richesses qu’il produit, ne faudrait-il pas créer une instance mondiale qui lui en fasse la demande ? Comment crée-t-on cela ? Est-ce qu’un tel cénacle existe déjà, même de manière embryonnaire ?

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