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Trump : une transnationale fasciste, le 20 juillet 2019 – Retranscription – Blog de Paul Jorion

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20 réponses à “Trump : une transnationale fasciste, le 20 juillet 2019 – Retranscription”

  1. Avatar de Intelclown
    Intelclown

    Question simple : au-delà des formules-choc, est-ce qu’être contre l’immigration pour conserver ses repères culturels et sécuritaires sans être dans une logique de haine raciale ou religieuse, est-ce être « fasciste » ?
    Merci !

    1. Avatar de Paul Jorion

      Cher Monsieur, les lecteurs de mon Blog ne manqueront pas de vous répondre.

      Mon grain de sel : on peut très bien être suprémaciste blanc sans être néo-Nazi, le Ku Klux Klan et le parti Nazi américain sont deux entités distinctes, même s’ils manifestent souvent conjointement.

      1. Avatar de Germanicus
        Germanicus

        Paul Jorion
        Peut-être suis-je aussi un « suprématiciste blanc », mais j’espère que l’on ne verra plus jamais quelque chose comm la croix gammée (ma famille en a terriblement souffert, alors que nous ne sommes pas des Juifs).
        Mais je pense il se passe des choses depuis un certain temps: une lente articulation d’une nouvelle forme de « fascisme »: celle de ségregation par l’argent, par un système de distribution réservé aux priviligiés (logement, accès aux formations et aux emplois…….et ainsi de suite).
        La gauche comme la droite classique ont fait croire aux gens que nous pourrions vivre dans un monde de bisounours, un monde ouvert à tous les vents. Le « mérite » de Trump consiste à contéster cela par antithèse: un monde fortement concurrentiel où tous ne voyent que leur intérêt, un monde rude voire violent, contre lequel il faut être armé.

        1. Avatar de Paul Jorion

          Le « mérite » de Trump

          comme vous l’appelez, c’est de dire aux Afro-américains de rentrer « chez eux », alors qu’ils ont été amenés de force aux Etats-Unis, et aux Amérindiens qu’ils ne sont pas chez eux en Amérique. Qu’est-ce qui ravage les pays d’Amérique centrale dont ils sont originaires, si ce n’est l’addiction des US pour les drogues dures ?

      2. Avatar de Germanicus
        Germanicus

        Le problème US est un problème multifactoriel, les causes sont connus. Trump est un phénomène du « revers de la médaille ». Et c’est ca qui fait peur à un grand nombre d’américains et qui déconcerte les européens. Depuis 2017, on assiste aux USA un accroissement spectaculaire de l’immigration illégale. En mai de cette année, on comptait 133 mille migrants venant du Mexique. Ce que vous et d’autres accusent, c’est-à-dire des conditions « camps de concentration » à la frontière est une conséquence de la masse de migrants; l’administration n’a pas été préparé à cet afflux, ni les instances habilités d’accorder le droit d’asyle. Et Trumps se voit reconforter avec sa demande d’un « mur » (« build that wall! »). Un sénateur US m’a dit qu’il craint un pull-effect: une politique trop généreuse (comme les Allemands l’ont pratiqué) encouragerait l’immigration illégale, avec des conséquences et suites ingérables pour les USA.

      3. Avatar de Dundee
        Dundee

        « Qu’est-ce qui ravage les pays d’Amérique centrale dont ils sont originaires, si ce n’est l’addiction des US pour les drogues dures ? »

        Entres autres. La principale drogue dure dont les US (rep’s de fait et Dems itou), n’ont visiblement pas encore envie de se désaccoutumer est celle dont le principal fournisseur est la NRA.
        https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/pointee-du-doigt-apres-les-tueries-la-nra-est-affaiblie-1122843

        États-Unis : ces entreprises qui tentent de freiner les ventes d’armes
        https://www.lepoint.fr/monde/le-journal-de-trump/aux-etats-unis-des-entreprises-font-la-chasse-aux-vendeurs-d-armes-01-06-2019-2316311_3241.php

    2. Avatar de arkao
      arkao

      @Intelclown
      En ce qui concerne les repères culturels culinaires, tout ce qu’il y a dans votre assiette aujourd’hui est le fruit des mouvements de population depuis des milliers d’années. La sacro-sainte baguette de pain française dont s’enorgueillissent certains (au point de demander son classement au patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO) ne saurait exister sans la migration au Néolithique de populations en provenance du Proche-Orient (un exemple parmi tant d’autres, une liste exhaustive monopoliserait un nombre important de pages).

      1. Avatar de Dundee
        Dundee

        Exactement, sans parler des tomates dont les variétés sont aussi colorées, que riches et variées.

        2ème légume au monde le plus consommé, après la pomme de terre, qui elle aussi est une grande migrante devant l’Éternel et qui continue, elle aussi, de faire la nique à Trump. Cool.
        « LYCOPERSICON PIMPINELLI FOLLIUM » ou comme renommée par le botaniste écossais MILLER, en 1731, ESCULENTUM qui veut dire « comestible »car déclaré comestible, bien après que les Aztèques qui eux en consommaient et, les appelaient plus sobrement « tomate ».
        Ainsi , de fait, nommée de nos jours tomate. Joli !
        Les faits ont ainsi démontré, s’il en était besoin, que les légumes, entre autres, n’ont que faire des ruminations et autres élucubrations stériles et superfétatoires d’un botaniste Écossais dont les faits confirment l’inanité, sauf pour la cornemuse, le mur d’Hadrien voire le mur d’Antonin.

        Bref, sauvage, rouge, jaune, noire, hybride ou pas, vous l’aurez compris, la tomate : ce n’est que du bonheur. Miam, miam.

        http://tomatologue.free.fr/Histoire_de_la_tomate.html

      2. Avatar de Dundee
        Dundee

        PS : Aztèques qui l’ appelaient plus sobrement « tomatl » et de nos jours tomate.

  2. Avatar de Denis Monod-Broca
    Denis Monod-Broca

    Aussi fou que soit Trump, il convient de voir au-delà de sa petite personne…

    Macbeth, acte I, scène IV : « Mais il faut que cela se fasse, ce que mon œil craindra de voir lorsque ce sera fait ». Lady Macbeth, scène suivante : « Tu voudrais être grand, tu n’es pas sans ambition ; mais tu ne la voudrais pas accompagnée du crime : ce que tu veux de grand, tu le voudrais saintement ; tu ne voudrais pas jouer malhonnêtement, et cependant tu voudrais gagner déloyalement. »

    N’a-t-on pas là une description fidèle de la politique américaine et occidentale contemporaine ? Les USA ont l’ambition d’être grands et de l’être saintement, mais leur ambition est accompagnée de trahisons et de crimes, de toujours plus de trahisons et de toujours plus de crimes. Les Américains peuvent faire leurs les mots de Macbeth : « Mais il faut que cela se fasse, ce que nos yeux craindront de voir lorsque ce sera fait ». C’est ce qui est en train de se passer.

    Nous sommes les fidèles alliés et indéfectibles complices des USA.

    Avec eux nous sommes sur la voie de Macbeth. Comme lui nous tenons notre position d’une victoire sur le mal. Ayant triomphé de Cawdor, ennemi du roi et qui voulait lui prendre le trône, Macbeth devient lui-même Cawdor, devient lui-même ennemi du roi et, réussissant là où l’autre avait échoué, tue le roi et prend son trône. Comme Macbeth : ayant triomphé de l’Allemagne hitlérienne, nous avons fait nôtre son ambition, dominer le monde.

    À notre tour, ayant vaincu celle qui incarnait le mal, nous incarnons le mal.

    L’avenir est sombre. Ce que, avec nous, les USA font parce qu’ »il faut que cela se fasse », ce que leurs yeux craignent de voir, tant c’est contraire à leurs principes, leurs yeux et nos yeux un jour le voient…

    A la suite de l’Allemagne hitlérienne vaincue, les USA sont devenus les apôtres de la force. N’est-ce pas cela qu’il faut voir en face ? N’est-ce pas cela que Trump, dans sa folie, exprime explicitement ?

  3. Avatar de Fabrizio Rondanelli
    Fabrizio Rondanelli

    La remarque préliminaire sur la justification du terme fasciste est assez intéressante. Vous nous dites que vous ne l’employez pas souvent et vous la rapprochez des noms de Trump, Poutine, Le Pen, Salvini, Orban… on peut le comprendre. Mais par ce bref commentaire, je voulais vous exprimer à quel point je pense que cette façon de le limiter est contre-productive. Car pour lutter contre ce fascisme, il suffirait en définitive de faire barrage aux idées avancées par ces personnes.

    Prenons l’exemple des élections françaises, il aurait donc suffit de voter contre les idées avancées par Mme Le Pen pour le vaincre (le fascisme). Or il nous apparaît en définitive que son opposant de l’époque, M. Macron, se montre intransigeant dans l’application de mesures sociales et économiques considérées par nombre de français (une majorité?) comme injustes envers les faibles, portant à un accroissement des inégalités, paupérisant et divisant la population en détruisant le tissu social.

    Un programme appliqué de force, la répression policière (milicienne?), l’absence de remise en question du pouvoir, le culte de la personne autour de ce chef s’entourant de courtisans et d’institutions soumises ou montrant leur inefficacité critique face à ce chef d’Etat omnipotent ne doivent-elles pas être alors considérées aussi comme des symboles fascistes? La comédie autour du Grand débat, tribune lui permettant d’exprimer à son monde son omniscience ne doit-elle pas alors être considérée comme une prémisse à ces bains de foule tant prisés par ces autres noms de dictateurs que vous citez ou oubliez (en Italie en en connaît un rayon en matière de dictateur fasciste).

    Certes il n’y a pas de relents racistes dans ces discours mais le mépris de classe y est présent assez souvent avouons-le.

    Je pense pour ma part que cette haine de l’autre, ce mépris social (envers les Riens), le culte de la personne dirigeante, le répression dure de la contestation, sont bien les ingrédients nous confirmant chaque jour que nous ne parlons pas assez de fascisme. Peut-être aussi parce que nous le vivons déjà sous une forme plus raffinée et plus discrète, moins barbare mais de plus en plus violente lorsqu’il apparaît au grand jour.

    Savoir que l’on vit déjà dans un système nous permet selon moi de ne pas trop vite baisser la garde en nous disant que le monstre est vaincu … alors même qu’il vient de nous avaler… Je me rappelle une seule phrase de ce grand-père toscan qui faisait un raccourci assez simple mais très clair pour mettre en évidence qu’un système va au-delà de simples personnes… en gros ça faisait « Papa, Duce e Re, li ammazzo tutti e tre » ;). Bien à vous

    1. Avatar de Paul Jorion

      Merci pour vos commentaires. Ils me font penser que vous n’êtes pas au courant d’appellations que j’utilise depuis plusieurs années dans mes textes. Je parle de « fascisme en col bleu » pour le fascisme de type italien, nazisme, etc. et de « fascisme en col blanc » pour l’ultralibéralisme (que j’appelle parfois de manière plus imagée de « religion féroce »).

      J’espère avoir un peu clarifié.

      1. Avatar de Fabrizio Rondanelli
        Fabrizio Rondanelli

        Tout à fait. Mais puisque vous parlez du fascisme ultra-libéral et même si une personne telle que le président français actuel réfuterait sans doute cette appellation (ultra-libéral) en jouant sur une certain nombre de nuances techniques, je ne pense pas qu’il réussirait bien longtemps à cacher cette attitude assez caractéristique de dénigrement de ceux qui lui ressemblent si peu, les riens, les traverseurs de rue, les réfractaires. Je pense pour ma part que cela doit découler de cette tendance ultra-libérale pour le coup à la quantification et à la hiérarchisation, à la déshumanisation par classement en fait. Il en ressort donc que pour un certain nombre d’entre nous, le seul choix offert actuellement par notre système électoral serait celui de décider de la couleur du col du prochain régime.
        Je ne sais si vous partagez cette opinion mais votre nuance est intéressante. Merci.

  4. Avatar de Jacquot
    Jacquot

    « (Trump) est déjà d’accord avec Poutine. Il est déjà d’accord avec Mme Le Pen. Il est déjà d’accord avec M. Salvini, avec M. Orban »

    D’accord sur quoi ?
    – Une plus grande libéralisation de l’économie ? D’accord : Trump, Poutine. Dans une certaine mesure : Salvini, Orban. Contre : Le Pen
    – Une restriction de l’immigration ? D’accord : Trump, Le Pen, Salvini, Orban. Pas Poutine
    – Des embargos, pressions militaires voire guerres pour le maintien voire l’expansion de l’hégémonie (Iran, Venezuela) ? D’accord : Trump. Activement contre : Poutine. Modérément contre ou indifférents : les autres

    « C’est une transnationale fasciste. Le mot est le mot qui convient. C’est exactement ça. C’est les Aryens contre les autres. C’est les Blancs contre les autres. »

    Ce qui suppose donc que Poutine est fasciste / nazi. Alors que les Nazis – les vrais – ont tué plus de 25 millions de Russes et autres Soviétiques, principalement des civils. Je ne trouve pas ça très convaincant. A peu près autant que de dire que le premier ministre israélien Netanyahou est un nazi.

    C’est dire aussi que Poutine est raciste : les Blancs contre les autres. Ce qui serait un peu étrange aussi, étant que… beaucoup de Russes ne sont pas blancs du tout, ils sont de type asiatique et leur yeux sont plus ou moins bridés.

    Le mot « fasciste », qu’on l’applique aux « fascistes en col bleu » c’est-à-dire ceux qui souhaitent restreindre l’immigration comme Trump, Le Pen, Salvini ou Orban, ou aux « fascistes en col blanc » c’est-à-dire ceux qui souhaitent des transformations économiques dans un sens libéral comme Trump, Poutine ou Macron, c’est un mot de colère. Pas un mot d’analyse.

    Il obscurcit, alors qu’il s’agirait plutôt de clarifier.

  5. Avatar de tchoo
    tchoo

    Sur ce que vous pensez de Trump, le personnage, je peux être d’accord. Ce qui ne me lasse de m’étonner C’est votre obsession à vouloir qu’il soit destituer. Je n’y crois pas du tout. Ce pense qu’il rend bien service à certains en prenant le rôle du bouc émissaire.
    Ceci dit les américains sont des champions pouf se faire déborder par leurs marionnettes.

    1. Avatar de Paul Jorion

      La lutte contre le fascisme n’est pas une obsession, c’est un combat.

      1. Avatar de Vincent
        Vincent

        On dirait bien que l’esprit de Munich a de beaux restes.
        On pourrait sortir le slogan : « le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève « .
        Ou alors on peut donner la parole à Jean-Pierre Mocky : Mister Mocky présente… L’énergumène (https://youtu.be/LPPZamm0mQQ)

  6. Avatar de Hadrien
    Hadrien

    La gauche (et donc P Jorion) utilise le mot « fascisme » comme qualificatif et insulte des politiques que la gauche déteste.
    Ce terme, devenu synonyme de méchant ne signifie donc plus grand chose dans ce cénacle.
    Pour moi, un régime fasciste implique:
    1) Un chef qui ne respecte pas les règles et droits de la démocratie ;
    2) Une adhésion populaire basée sur un nationalisme exacerbé.
    Si on suit cette définition, Trump (et encore moins Macron) ne sont pas fascistes. Ce qui ne signifie pas qu’ils soient sympas.
    Par contre, Poutine est sur la voie.
    Un autre amalgame se fait entre racisme et fascisme (voire nazisme). On oublie que les GI’s acclamés par nos parents étaient majoritairement ségrégationnistes.
    Ceci pour demander de respecter la précision des mots sans laquelle le débat devient difficile. et dégénère en invectives.

    1. Avatar de daniel
      daniel

      Trop d’oublis…

      3) La contrainte sociale et la discipline (soit-disant autodiscipline).
      4) La coercition.
      5) L’ appareil répressif, multiforme et envahissant.

      1. Avatar de Hadrien
        Hadrien

        Vous avez raison et on pourrait encore en ajouter ( embrigadement de la jeunesse, syndicats uniques et corporatistes…) mais cela ne change pas le principal de mon propos qui est de déplorer l’affadissement du vocabulaire.

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