Le danger de publier des articles dans des magazines, quand le texte doit être déposé une semaine avant sa publication : que le projet soit abandonné le jour où l’hebdomadaire paraît. Un communiqué vient en effet de signaler que la fusion de Deutsche Bank et de Commerzbank, qui devait être annoncée demain, n’aura pas lieu. La question purement comptable que j’évoque dans mon article, reste bien entendu pertinente.
La « bonne » et la « mauvaise » volonté de Deutsche Bank et de Commerzbank
La fusion en Allemagne de Deutsche Bank et de Commerzbank va impliquer pour qu’elle apparaisse faisable sur le papier, une astuce comptable appelée en français « goodwill négatif », ou en anglais « badwill », ce qui traduit littéralement donne « mauvaise volonté ».
Le goodwill, la « bonne volonté », est une catégorie comptable qui entérine le fait que la vie économique de tous les jours n’a aucun respect pour un des principes fondamentaux de la « science » économique, à savoir l’objectivité du prix, et qu’il a bien fallu créer un poste pour des sommes qui ne devraient pas exister selon la théorie mais qui existent pourtant.