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« Et l’avenir de l’anthropologie dans tout cela ? Des humains sociaux, colonisateurs et opportunistes », le 13 septembre 2021
Retranscription de Les possédés et leurs mondes – Paul Jorion. Livre 10. « Et l’avenir de l’anthropologie dans tout cela ? Des humains sociaux, colonisateurs et opportunistes »
Et l’avenir de l’anthropologie dans tout cela ? Des humains sociaux, colonisateurs et opportunistes !
Il y a à peu près, quoi, un peu plus de deux siècles – parce que j’aime bien toujours lui donner comme date de fondation celle de la Société des Observateurs de l’Homme (1799-1804), donc la toute fin du XVIIIe siècle – tout début du XIXe – c’est l’époque de Degérando (1772-1842) qui rédige les … Lire la suite…
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Franz Boas (1858-1942)
Inédit. Le souci de combler un important trou dans mon enseignement « Grands courants en anthropologie » m’a conduit à mettre en ordre mes notes sur l’un des grands noms de l’anthropologie.
Franz Boas est né à Minden en Allemagne. Il se forma à la physique et à la géographie dans des universités allemandes. Il émigra aux États-Unis considérant que pour un Juif tel que lui, le pays lui offrirait de meilleures opportunités de carrière, en sus d’une vie plus paisible. À l’appui de cette opinion, les cicatrices qu’il portait au visage, conséquence de duels avec des condisciples antisémites au … Lire la suite…
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La réciprocité ternaire généralisée et le marché de réciprocité. La leçon de Tamati Ranaipiri, par Dominique Temple
Billet invité.
Marcel Mauss (1872 – 1950) souligne à quel point dans les sociétés archaïques les faits dénoncent l’interprétation occidentale de leurs prestations économiques : exemple, Franz Boas (1858 – 1942) interprète le potlatch en termes de capital, d’intérêt, de prêt, de plus-value. Or, il suffit de remplacer l’idée « d’accumuler » par celle de « donner » pour créer une dialectique inverse de celle de l’économie capitaliste. Boas ne le voit pas et ne peut l’imaginer. … Lire la suite…