J’ai reçu hier un courrier d’une association d’étudiants en économie réclamant un autre enseignement que ce qu’on leur dispense aujourd’hui (ce qui rejoint l’observation faite ces jours-ci que la revue économique la plus prestigieuse [The Quarterly Journal of Economics] n’a à ce jour encore publié aucun article touchant au réchauffement climatique).
Je pourrais vous parler de la qualité des communications présentées, je pourrais vous parler – dans le même esprit – d’un bon mot qui circule ici que “économiste hétérodoxe” est synonyme de “louseur”, en vous rappelant que, n’étant pas économiste, je ne me sens nullement concerné *. Je préfère du coup – dans un esprit bon enfant cette fois – vous faire partager plutôt ma contribution à la dimension festive de l’événement.
La valse (air à 3 temps)
* Faisant un peu d’histoire hier, j’ai suggéré à la fin du premier exposé que les dissidents se fassent appeler “économiste politique orthodoxe”, ce qui serait parfaitement cohérent au vu des faits. Soulignant involontairement l’étendue du malentendu entre les économistes et moi, l’intervenant a fait comprendre à la salle qu’il pensait que je me moquais de lui.
À la place de "... et on le saurait si Keynes était un anti-communiste farouche", il faut bien sûr lire "... et on le sait, Keynes était un anti-communiste farouche".