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Utilitarisme / anti-utilitarisme : quel socialisme pour la survie de l’espèce ? par Félicien Baumel
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Monsieur Jorion,
Je me permets de solliciter votre attention sur un passage très important de votre livre Le dernier qui s’en va éteint la lumière que je prends plaisir à relire et qui situe très bien les enjeux de notre siècle.… Lire la suite…
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Keynes : La fin du laisser-faire (II) La rationalité économique et l’éthique sont inconciliables
L’ennemi ultime de toute « solution du problème économique », autrement dit l’éradication de la pauvreté et du manque matériel en général, c’est donc selon Keynes, l’utilitarisme, cet « esprit calculateur benthamite » qui est le moteur du capitalisme. Or si l’on y réfléchit un peu, l’esprit du capitalisme est une bien étrange manière de concevoir le monde et les hommes qui le peuplent :
… Lire la suite…… ils ont commencé par supposer un état-de-choses où la distribution idéale des ressources productives se réalise par l’action d’individus agissant de manière autonome en recourant à la méthode d’essai et d’erreur, ce
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Keynes : La fin du laisser-faire (I) Comment les girafes nous font mieux comprendre l’esprit du capitalisme
La fin du laisser-faire est un pamphlet incisif que John Maynard Keynes publia en 1926 aux Hogarth Press de Leonard et Virginia Woolf, surtout connues aujourd’hui pour leur première édition des œuvres complètes de Freud en anglais.
Keynes y caractérise de manière caustique l’idéologie que ses collègues économistes offrent au capitalisme, comme une version délirante du darwinisme. Il écrit que pour « les darwiniens […] c’est la libre concurrence qui a bâti l’homme. L’œil humain a cessé d’être la manifestation d’un dessein ayant miraculeusement conçu toute chose du mieux possible ; il s’agit de la réussite suprême du hasard opérant … Lire la suite…
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La transition (I) – Le calcul du bonheur et du malheur
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Quand on pense à la transition d’un type de société vers un autre, on peut le faire de deux manières différentes : on peut soit envisager le phénomène « à vol d’oiseau », de manière globale, holiste : en extériorité, soit du point de vue d’un acteur de la transition, quelqu’un qui la fait ou qui est emporté par elle : en intériorité. Ces deux points de vue sont très différents.
Dans la perspective « à vol d’oiseau », qui serait celle par exemple d’un physicien, on observe une succession de … Lire la suite…