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Castaneda et Newton (1985)
Castaneda et Newton
A paru dans L’Âne Le magazine freudien, 1985, 22 : 23
Pourquoi l’anthropologie ne nous dit rien des Sauvages que nous ne sachions déjà.
La longue expérience de l’enseignement qu’eut Hegel transparaît dans des remarques telle celle-ci : « … les auteurs, les prédicateurs et les orateurs sont considérés tout particulièrement intelligibles quand ils parlent de choses que leurs lecteurs ou auditeurs connaissent déjà par cœur ». … Lire la suite…
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CHINE – Longue vie et immortalité, par DD & DH
Billet invité.
Pardon à ceux qui ont trouvé la traversée du Taoïsme trop longue et trop aride, mais nous allons en ajouter une petite louche ! Disons que nous allons nous accorder, avant solde de tout compte sur le sujet, une dernière petite virée dans une annexe du taoïsme, très exactement à la jonction du daojia (philosophique) et du daojiao (religieux), du côté de l’idéal de « longue vie », voire d’« immortalité » qui a fourni continûment du grain à moudre aux spéculations chinoises depuis bien plus de deux millénaires. … Lire la suite…
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RENÉ ALLEAU (1917 – 2013), par Annie Le Brun
Billet invité.
Le 18 octobre dernier disparaissait un des esprits les plus considérables de ce temps. Aujourd’hui peu connu des milieux intellectuels, René Alleau, né en 1917, n’en aura pas moins été celui qui renouvela l’approche de l’alchimie et des savoirs traditionnels, en les dégageant des brouillards occultistes, grâce à une double formation scientifique et philosophique.
Résistant sous l’occupation, il se retrouve quelques années plus tard ingénieur en Afrique, où il s’intéresse, entre autres, aux sociétés secrètes, ne se contentant pas d’avoir auparavant fait une thèse sur l’Alchimie au XVIIe siècle, sous la direction de Gaston Bachelard. Ces quelques éléments … Lire la suite…
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LES ENFANTS « BONS EN MATHS » QUI RESTERONT CEPENDANT SCEPTIQUES QUANT AUX MÉRITES DE CETTE BRANCHE DU SAVOIR
Être « bon en maths » a toujours été une qualité dont parents et éducateurs ont voulu maximiser le potentiel, si bien que tout enfant présentant cette disposition qui n’a pas fini mathématicien, physicien ou ingénieur, ne l’a dû qu’à sa détermination personnelle.
Telles furent les pressions que John Maynard Keynes dut lui aussi endurer. Pour lui, la maîtresse de toutes les formes de connaissance était la philosophie, dont l’une des qualités et non des moindres à ses yeux est sa résistance à toute tentative de restreindre le domaine de sa compétence. En 1901, alors que le jeune Maynard vient … Lire la suite…