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OÙ MÈNE LA MISE EN CAUSE ALLEMANDE DE LA BCE ? par François Leclerc
Billet invité.
Tout fout le camp, la BCE est descendue de son piédestal et n’y remontera pas ! Ce ne sont pas ses résultats mitigés qui en sont la cause, mais les attaques provenant d’Allemagne qui se répètent et s’amplifient. L’inconcevable est arrivé : sa politique y est publiquement critiquée, écornant le sacro-saint dogme de son indépendance dont elle portait haut le drapeau.… Lire la suite…
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LEUR NOUVELLE SOCIÉTÉ, par François Leclerc
Billet invité.
Née dans la foulée des années 30, la doctrine de l’ordo-libéralisme pourrait évoluer à l’initiative de son gardien du Temple, la Bundesbank. Classiquement, une division du travail est instituée par cette théorie, qui attribue la conduite de la politique monétaire à la banque centrale, à l’abri du pouvoir politique, confie les affaires budgétaires au gouvernement, et la fixation des salaires et des conditions de travail aux négociations entre employeurs et syndicats des travailleurs. Sortant sans scrupule de sa mission, la Bundesbank propose d’introduire une nouveauté : la création d’un Conseil fiscal européen indépendant au détriment de la Commission … Lire la suite…
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Trends / Tendances : Le monde en 2015, le 25 décembre 2014
Le première de mes chroniques mensuelles pour l’hebdomadaire économique belge Trends / Tendances.
Cliquer ici pour agrandir, ou bien utiliser les outils qui apparaissent sur le PDF ci-dessous.
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« MAIS OÙ VONT-ILS CHERCHER TOUT CELA ? » par François Leclerc
Billet invité.
« Mais où donc vont-ils chercher tout cela ? » est une question en passe de devenir lancinante. Dernier en date à inciter à se la poser, Peter Praet, économiste en chef de la BCE et membre de son directoire. A Washington, devant l’auditoire choisi de l’Institute of International Finance (IIF), il a livré le fond de sa pensée en déclarant : « Le pire, c’est d’annoncer des réformes et de ne pas les appliquer, et je pense que c’est ce qui est en train de se passer ». Devant une telle perspicacité, que faire si ce n’est … Lire la suite…
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Europe : UN TOURNANT QUI RESTE ENCORE A NÉGOCIER, par François Leclerc
Billet invité.
Ils ont bonne mine, tous ceux qui utilisaient la menace de la sanction des marchés pour imposer leur politique : les taux obligataires rivalisent à la baisse et atteignent des minima en dépit des mauvaises nouvelles qui s’accumulent. A l’occasion d’émissions à court terme, le trésor français bénéficie même de taux négatifs, comme son homologue allemand y est accoutumé. Même les pays hier les plus attaqués sur le marché obligataire connaissent non seulement une accalmie mais une véritable rémission. Est-ce le fruit de la justesse de leur politique, comme viennent de s’en prévaloir Angela Merkel et Mariano Rajoy, … Lire la suite…
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LES RÉALITÉS FINANCIÈRES DU PRÉSIDENT DE LA BUNDESBANK, par Pierre Sarton du Jonchay
Billet invité
Le Financial Times du lundi 30 septembre se fait l’écho des inquiétudes de Jens Weidmann devant la fragilité croissante du système bancaire européen. Responsable de la solidité des banques et de l’euro devant les institutions politique allemandes, comptable de la réalité des actifs financiers auxquels s’adosse l’épargne des citoyens allemands, le Président de la Bundesbank et membre du Conseil de la BCE, ne peut que douter de la capitalisation réelle des banques de la zone euro par rapport aux capitaux propres qu’elles affichent dans leur bilan.
Les marchés d’actifs financiers montrent que, contrairement au discours lénifiant des gouvernements … Lire la suite…
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CE QUI SE PASSE EN CE MOMENT À LA COUR CONSTITUTIONNELLE DE KARLSRUHE
Mon opinion sur le débat qui a lieu en ce moment à la cour constitutionnelle de Karlsruhe se trouve exprimée dans mon billet en date du 2 mai.
J’y écrivais entre autres :
… Lire la suite…Le fait que [Jens] Weidmann [patron de la Bundesbank, la banque centrale allemande] ait une fois de plus sur cette question une opinion qui se distingue de celle de ses confrères européens n’est pas tellement due – comme on l’imagine toujours – au fait qu’il représente l’Allemagne, mais au fait qu’il comprend les mécanismes monétaires. Sa candeur, c’est de croire que tout le monde les comprend
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MEDIAPART, Paul Jorion : « La zone euro est à deux doigts de l’éclatement », le 30 avril 2013
Le Handelsblatt a publié vendredi le mémoire de la Bundesbank adressé à la Cour constitutionnelle allemande, contestant la politique monétaire menée par la Banque centrale européenne. Cette fuite intervient alors que la campagne électorale est engagée en Allemagne. Est-ce une manière pour la Bundesbank de s’inviter dans le débat électoral ?
On ne peut que se poser la question de cette fuite. Pourquoi ce mémoire sort-il maintenant ? Est-ce une volonté de la Bundesbank ou du gouvernement allemand ? Il y a un précédent. Au début de la crise grecque, le Spiegel avait publié une … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : UNE PLANÈTE, DEUX SYSTÈMES ! par François Leclerc
Billet invité.
Pendant que les Grecs attendent forcés et contraints la tête sur le billot, les exécuteurs des hautes œuvres poursuivent leurs palabres. Selon les fuites disponibles, un accord politique de principe pourrait être donné aujourd’hui au dégel des fonds, mais sous de strictes conditions de surveillance et de suivi qui feront de la Grèce un véritable protectorat. Restera, pour leur déblocage effectif maintenant prévu début décembre, à trouver l’accord technique sur le financement du report de deux ans des objectifs de réduction du déficit grec, si le FMI ne continue pas à faire des siennes, exprimant une politique américaine … Lire la suite…
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LA FINANCE DU SAUVE QUI PEUT, par Pierre Sarton du Jonchay
Billet invité.
Selon un rapport pour le moment non officiel du US Government Accountability Office, la cour des comptes des États-Unis dépendante du Congrès, le récapitulatif des liquidités prêtées au système bancaire mondial par la Réserve Fédérale atteint des montants gigantesques. La disparition du crédit interbancaire international depuis la crise des subprimes obligerait la Fed à accorder des découverts illimités aux grandes banques internationales pour les maintenir à flot malgré des pertes latentes très supérieures à leurs fonds propres officiels.
Les sommes en jeu seraient de l’ordre d’une année de PIB des États-Unis, c’est à dire un cinquième du … Lire la suite…