L’éthique seule, peut-elle nous sauver ?
Vous avez peut-être gardé le souvenir du cri du cœur à la une des journaux au lendemain de l’effondrement des marchés financiers en 2008 : « Moralisons la finance ! » Un appel était fait à l’éthique là où la réglementation avait manifestement trahi son impuissance. Or on reparle beaucoup d’éthique parce qu’en des temps aussi troublés que les nôtres, en appeler à la vertu des citoyens ordinaires apparaît comme une éventuelle alternative au désarroi de la classe politique.
Mais qu’est-ce que l’éthique ? Rien de plus que le fait que chacun adopte ce que l’on appelait autrefois un comportement « vertueux ».