Je parlais de lui dans trois de mes textes anthropologiques des années 1980, republiés récemment ici-même. Je le mentionnais aussi dans mon feuilleton autobiographique, expliquant qu’il aurait voulu m’offrir un poste auprès de lui à Chicago en 1984. Je n’ai pas encore dit que c’est la rapidité dans l’attribution de deux bourses qui fit qu’en 1974 je m’étais rendu auprès de Leach à Cambridge, plutôt qu’auprès de lui. Mais Marshall Sahlins mérite bien davantage qu’une petite note comme cela, à la va-vite (vous connaissez ma piété envers mes maîtres – et ceux qui, comme lui, avaient accepté de l’être). Je m’y attelle.
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De l’anthropologie à la guerre civile numérique, entretien réalisé le 21 mars 2016 (texte complet)
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I- La « mentalité primitive »
Jacques Athanase GILBERT
Votre parcours est particulièrement atypique, marqué en particulier par cette étonnante transition du chercheur au blogueur. Au-delà, votre pensée s’enracine dans le champ de la transdisciplinarité, empruntant à la fois à la philosophie, à l’anthropologie, à la sociologie et à l’économie. Comment appréhendez-vous cet itinéraire ?
De l’anthropologie à la guerre civile numérique (III), La transmission des savoirs, entretien réalisé le 21 mars 2016
Jacques Athanase GILBERT
L’approche anthropologique vous permet de développer un travail critique des catégories philosophiques et économiques. La taxinomie ne recoupe pas les formalisations abstraites aussi bien en termes de science du langage que de science économique.