Billet invité.
Dans les transports collectifs, gain de cause est donné à ceux qui veulent que les fenêtres soient fermées. C’est à peu de choses près ce qui est en train de se passer en Europe, à une autre dimension. Afin de maintenir la cohésion ébranlée de leur coalition, les Allemands viennent d’obtenir que le minimum possible soit décidé à propos du fonds de stabilité financière (EFSF), dont l’augmentation des moyens était réclamée par beaucoup, dont la commission européenne.
Afin de pouvoir faire état de leur fermeté – politiquement payante, pense le gouvernement Allemand – il est dorénavant uniquement envisagé d’aménager l’enveloppe du fonds afin de pouvoir en utiliser plus que les 250 milliards d’euros effectivement disponibles pour des sauvetages, en raison de la nécessité de sur-garantir les emprunts du fonds afin d’obtenir la note AAA et le meilleur taux possible. C’était et cela reste pas suffisant, vu ce qui peut intervenir.
Tout le reste, l’augmentation de l’enveloppe du fonds, la possibilité pour lui d’acheter des obligations à la place de la BCE, ou la diminution des taux des aides financières… tout est renvoyé au mieux à plus tard, peut-être aux 23 et 24 mars, lors du prochain Conseil européen.
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