Retranscription de « L’homme le plus dangereux du monde », le 8 juillet 2020 Bonjour, mercredi le 8 juillet 2020 et…
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Trump a donc été pris la main dans le sac par les services secrets qui l’avaient mis sur écoute (il faut bien que quelqu’un s’occupe de la sécurité de la nation 😉 ), proposant à 8 reprises sur une seule conversation téléphonique au nouveau président ukrainien de débloquer des fonds d’aide militaire pour son pays, à condition qu’il offre en échange des informations compromettantes sur Joe Biden, candidat à la présidence US du côté Démocrate, et son fils Hunter Biden, récoltant les jetons de présence en Ukraine (un autre génie à l’intégrité manifestement irréprochable ).
Trump est-il sur la défensive ? Vous le connaissez mal : il est à l’attaque sur le mode “légitime défense” : “Je ne fais que me défendre : ils m’ont fait bien pire à moi !”
En enjoignant à 4 députées de “retourner d’où elles viennent”, Trump suscite l’indignation des Démocrates : “Nous, les États-Unis, SOMMES une nation d’immigrés !” Et Trump de répondre : “Il y a les bons et les mauvais. Les bons sont blancs, l’autre racaille peut retourner d’où elle vient !”
Mme Pelosi, chef de la majorité au Congrès, qui était pourtant en froid avec les 4 députées en question (des “communistes”, selon Lindsey Graham, Républicain farouche ennemi de Trump devenu son inconditionnel ami), s’initie désormais à la traduction : “Rendre à l’Amérique sa Grandeur” = “Rendre à l’Amérique sa Blancheur”, dit-elle, pour ce suprémaciste blanc dont les valeurs sont, comme pour son père Fred, celles du Ku Klux Klan.
Manque de pot pour M. Trump et ses acolytes, ces “mal-blanchis” qu’ils voudraient bien voir “retourner chez eux”, sont soit des personnes que leurs propres aïeux esclavagistes ont fait venir en “Amérique” contre leur gré, soit des personnes qui sont précisément chez elles en Amérique et qui seraient en droit de rétorquer à Trump : “C’est à toi, l’envahisseur, de retourner d’où tu viens !”
Retranscription de Les temps qui sont les nôtres : Donald Trump. Merci à Marianne Oppitz et Catherine Cappuyns ! Ouvert aux commentaires.
Bonjour, nous sommes le vendredi 2 mars 2018 et première vidéo dans une nouvelle série qui s’appellera « Les temps qui sont les nôtres », consacrée toujours à des sujets particuliers. Et aujourd’hui, nous allons parler de M. Donald Trump, président des États-Unis.
Donald Trump est le petit-fils d’immigrants allemands aux États-Unis. Son père, Fred Trump, est un Monsieur qui s’est constitué un parc immobilier. Il a commencé dans la région de Queens, c’est-à-dire un faubourg pas très riche de New York, en achetant des immeubles et en les louant, les revendant. Il a étendu son empire petit à petit. Il a surtout construit des casernes et des logements pour la marine américaine, pour les soldats de la marine, les marins de la marine américaine.
Adam Gopnik : Trump and Obama: A Night to Remember, The New Yorker, le 12 septembre 2015
Marc Fisher and Sari Horwitz : Mueller and Trump: Born to wealth, raised to lead. Then, sharply different choices, The Washington Post, le 23 février 2018
L’affrontement Obama / Trump, dîner des correspondants de presse à la Maison blanche en 2011