Étiquette : Michel Sapin

  • MICHEL SAPIN EN FLAGRANT DÉLIT DE DÉNI, par François Leclerc

    Billet invité.

    Le G20 des ministres des finances qui va s’ouvrir à Shanghaï est « un G20 de continuité » a affirmé Michel Sapin. Alors que les préconisations sur la conduite à tenir volent dans tous les sens, le ministre français a benoitement ajouté : « nous n’avons pas à mettre en œuvre des politiques nouvelles, nous n’avons pas à faire face à une crise comme celles qu’on a pu connaître à d’autres moments ». L’immobilisme fait politique, d’autres parleraient de paralysie ! … Lire la suite…

  • COMMENT VONT-ILS RETOMBER SUR LEURS PIEDS ? par François Leclerc

    Billet invité.

    Les couteaux s’aiguisent afin de préparer la négociation du 3ème plan de sauvetage. Wolfgang Schäuble a pris les devants dans un entretien à Der Spiegel en menaçant de démissionner si sa ligne dure n’était pas suivie par la chancelière. Dans une interview au journal grec To Vima proche du gouvernement, Michel Sapin coupe court à toute velléité de renégocier l’accord-cadre du sommet européen, qui « doit être respecté dans toutes ses composantes par toutes les parties ». Faut-il croire, pour qu’il évoque le contraire, que la tentation en existe, en s’appuyant sur le profond scepticisme ambiant ? … Lire la suite…

  • VA-TOUT À HAUT-RISQUE DES CRÉANCIERS, par François Leclerc

    Billet invité.

    L’équipe de Syriza et les créanciers de la Grèce ont joué chacun leur va-tout. La première en appelant les Grecs à se prononcer sur un accord qu’elle a refusé de signer, les seconds en faisant succéder un chantage à la sortie de la Grèce de l’euro à leur ultimatum. Les dirigeants de Syriza ne faisant jamais les choses comme leurs pairs, Alexis Tsipras a confirmé que le gouvernement respecterait la décision des Grecs, et qu’il n’était pas rivé à son poste.… Lire la suite…

  • LA PÉRILLEUSE RENCONTRE DE L’EUROGROUPE DE MERCREDI, par François Leclerc

    Billet invité.

    Dans son discours de politique générale devant le Parlement grec, le premier ministre Alexis Tsipras a affirmé dimanche soir que « la décision inébranlable du gouvernement est d’honorer toutes ses promesses [de campagne] ». Faisant valoir que « aussi longtemps que nos partenaires insisteront sur l’austérité, le problème de la dette se perpétuera », et que la Grèce peut être le « catalyseur » d’une solution européenne, il a ensuite énuméré les dispositions que le gouvernement entendait prendre, conformément au programme de Syriza.

    De premiers faibles signes d’évolution ont été depuis enregistrés. Le premier ministre portugais Pedro Passos … Lire la suite…

  • LE BALLET DES RENDEZ-VOUS SE POURSUIT, par François Leclerc

    Billet invité.

    Le jeu s’est calmé et le baromètre de la Bourse d’Athènes l’a enregistré lundi matin. Angela Merkel, qui se place sur la réserve, sera bientôt la seule à ne pas rencontrer la nouvelle équipe grecque. Mais, après avoir dîné avec François Hollande à Strasbourg, elle a téléphoné à Matteo Renzi, devançant leurs rendez-vous respectifs avec Alexis Tsipras. Barack Obama ayant déclaré sur CNN que « on ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression », et que « à un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes … Lire la suite…

  • L’OCCASION OU JAMAIS, par François Leclerc

    Billet invité

    Au sortir de sa rencontre avec Alexis Tsipras à Athènes, le président du Parlement européen Martin Schulz a déclaré : « Il y avait une crainte qu’Alexis Tsipras suive sa propre voie, mais cela n’est pas vrai, il est en faveur d’une discussion. La Grèce cherche des solutions sur une base commune avec ses partenaires européens ». Puis il s’est félicité que « la lutte contre l’évasion fiscale et l’injustice sociale qui est liée à l’évasion fiscale » figure parmi les priorités du premier ministre grec, avant de souhaiter que des « pas concrets » puissent intervenir demain … Lire la suite…

  • PASSER PAR LE CHAS DE L’AIGUILLE, MAIS PASSER ! par François Leclerc

    Billet invité.

    Plus l’on se rapproche des échéances de la semaine – demain jeudi pour la BCE, et dimanche pour les élections grecques – plus les hypothèses se multiplient et le paysage se trouble. Sauf pour les Bourses, qui nous ont accoutumés à produire des signes d’impatience dans la période précédant les injections de liquidités des banques centrales, la grande question est celle de la Grèce.

    Il en est plus attendu du traitement qui lui sera finalement réservé, quel que soit d’ailleurs le résultat des élections, que des effets du nouveau programme de la BCE, ce qui en dit long … Lire la suite…

  • EN DÉFENSE DE LA « BONNE FINANCE », par François Leclerc

    Billet invité.

    De l’art d’inventer des dangers imaginaires pour mieux les combattre ! À propos de la taxe sur la transaction financière (TTF), le ministre français des finances Michel Sapin se répand sur le thème « le pire danger, c’est qu’elle ne se fasse pas », afin de justifier une conception a minima qui la vide de sa substance et la dénature. Elle ne devrait s’appliquer selon lui qu’aux transactions portant sur des actions ou sur des CDS échangés de gré à gré, à l’exclusion de toutes les autres…

    Contrairement à ce que prétend le ministre, le débat qui va … Lire la suite…

  • RIEN QUE DES BRAVES GENS… par François Leclerc

    Billet invité.

    On n’a pas fini de sortir des cadavres des placards : le Luxembourg favorisait à grande échelle l’optimisation fiscale de 340 grandes entreprises transnationales entre 2002 et 2010, du temps où Jean-Claude Juncker en était le premier ministre, et la BCE a en 2010 pratiqué un chantage caractérisé sur le gouvernement irlandais, afin que l’État fasse sa demande d’un plan de sauvetage et prenne à sa charge le sauvetage des banques du pays, et celles des banques européennes qui en étaient les créancières du même coup, du temps où Jean-Claude Trichet en était le président.

    Les deux larrons … Lire la suite…

  • AU RADIO CROCHET, ILS SERAIENT DÉJÀ ÉLIMINÉS, par François Leclerc

    Billet invité.

    Les bras en tombent et les mots manquent ! Une mission française de la dernière chance dépêchée à Berlin, avec comme consigne de trouver un moyen de sauver la face, est revenue bredouille. Le terrain avait été préparé : il ne s’agissait pas d’un vulgaire marchandage (sic) entre les gouvernements allemand et français, et il était « simpliste » de parler d’un pacte, dixit Michel Sapin, le ministre français des finances, pas plus que demander une quelconque modification des règles budgétaires comme l’a affirmé en prologue Emmanuel Macron, ministre de l’économie. Résultat : en y mettant les formes, … Lire la suite…

  • Europe : QUI C’EST QUI COMMANDE ICI ? par François Leclerc

    Billet invité.

    Tandis que les spéculations vont bon train à propos de la composition de la nouvelle Commission de Bruxelles, ainsi que son passage prochain devant le Parlement européen, un affrontement se déroule entre la BCE et les gouvernements allemand et français, vis à vis duquel le gouvernement italien tente de prendre ses distances. Remarquons simplement, pour y sacrifier à notre tour, que les contre-emplois vont pulluler à Bruxelles. Le Français Pierre Moscovici est en charge des procédures pour déficit excessif ; proche de la City, le Britannique Jonathan Hill a la responsabilité des services financiers ; le Néerlandais Frans … Lire la suite…

  • Europe : OÙ EST LA PORTE DE SORTIE ? par François Leclerc

    Billet invité.

    La vérité est sans fard : plus le temps passe, moins la stratégie de relance choisie par les dirigeants européens fait ses preuves, et plus elle pose problème. Mais aussi plus le débat entre eux est serré, voire même impossible. Se voulant définitif, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble, a fermé hier la porte à toute inflexion de celle-ci : « on ne peut pas acheter des emplois et de la croissance avec de l’argent public », a-t-il magistralement asséné devant le Bundestag, avant d’expliquer que la BCE avait fait tout ce qui fallait, pour signifier qu’elle … Lire la suite…

  • « Notre amie c’est la finance, la bonne finance… ». Réponse à Michel Sapin, par Jean-Michel Naulot

    Billet invité. Tribune publiée dans L’Humanité Dimanche (31 juillet 2014).

    La petite phrase du ministre a beaucoup fait rire dans certains milieux mais elle a choqué nos concitoyens. En quelques mots, le ministre a vidé de son contenu le discours du Bourget. Il est vrai que la déclaration de guerre du Président à la finance devenait un peu gênante après le récent virage libéral ! Michel Sapin a en quelque sorte rendu service à un ami… Mais à quel prix ! Cela donne le sentiment que l’on peut tout dire en politique, une chose et son contraire, même sur des … Lire la suite…

  • La négociation européenne : LA FRONDE PREND CORPS, par François Leclerc

    Billet invité

    La fronde prend corps avec la tenue demain samedi à Paris d’une réunion consacrée aux priorités de la prochaine Commission européenne. Sont annoncés les chefs des gouvernement autrichien, belge, danois, italien, slovaque et tchèque, ainsi que la présence du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel.

    Les évènements se précipitent après une ouverture en demi-teinte, et c’est dans un brouillard épais qui n’est pas de saison que s’engage l’inévitable tournant de la politique européenne. Le ballon d’essai lancé par Sigmar Gabriel, le ministre de l’économie et président du SPD, a reçu le soutien de poids de l’ex-chancelier Gerhard Schröder, le père … Lire la suite…

  • UN PLAN « PLEINEMENT CONFORME AVEC LES VALEURS DE LA GAUCHE », par François Leclerc

    Billet invité.

    Après avoir précipitamment abandonné leur projet de négociation du calendrier de réduction du déficit (non sans voir obtenu « un rythme un peu moins rapide » d’après Michel Sapin, comprenne qui pourra), les socialistes français cherchent à présenter sous le meilleur jour possible le plan d’économie de 50 milliards d’euros sur trois ans de Manuel Valls, le premier ministre français. Dénommé « pacte de responsabilité », celui-ci représente un important transfert des revenus des particuliers vers les entreprises, en application de leur « politique de l’offre ».

    Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, juge … Lire la suite…