Du danger de ne pas être fort en maths ! Les gens ne sont pas forts en maths. Certains et…
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Retranscription de Covid-19 : avons-nous la berlue ou sommes-nous malades ?, le 15 septembre 2020 Bonjour, nous sommes le mardi…
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Retranscription de Le monde nous surprend, dans le bon sens, le 6 juin 2020. Bonjour, nous sommes le dimanche 6…
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C’est pourquoi Dieu a envoyé les doigts de cette main qui a écrit ce
qui est marqué sur la muraille. Or voici ce qui est écrit : MANÉ,
THECEL, PHARÈS. Et en voici l’interprétation : MANÉ, Dieu a compté les
jours de votre règne, et il en a marqué l’accomplissement. THECEL, vous
avez été pesé dans la balance, et on vous a trouvé trop léger. PHARÈS,
votre royaume a été divisé, et il a été donné aux Mèdes et aux Perses.(Livre de Daniel, V : 24-28)
Un graphique de The Economist * semble suggérer a posteriori que les débuts d’année 2017, 2018, 2019 ont connu des pics de mortalité déjà très inhabituels (bien que très en-dessous de l’année 2020). En effet, ces 3 années apparaissent très au-dessus, de décembre à mars, de la courbe moyenne (2009-2019) à laquelle elles contribuent pourtant. Continuer la lecture de Covid-19 : Mané, Thécel, Pharès ?, par Nikademus
Billet invité
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« Reprise sans emplois »
Parmi les innovations linguistiques de 2009, je retiendrai l’expression de « reprise sans emplois » qui fut beaucoup utilisée. Que signifie une « reprise sans emplois », eh bien, comme ses termes l’indiquent : qu’on assiste à une reprise de l’économie sans que le chômage baisse pour autant.
Comment est-ce possible ? La reprise, c’est bien une reprise de la croissance, donc de la consommation, non ? Comment peut-on consommer plus avec moins d’emplois ? Ce n’est malheureusement pas possible. Sauf si le crédit remplaçait les revenus manquants. Mais on sait que ce ne fut pas le cas : les banques ne sont pas folles : celui qui n’a pas d’emploi ou qui pourrait perdre le sien demain est un mauvais risque.
Alors une « reprise sans emplois » n’est-ce pas simplement une reprise de la finance sans une reprise de l’économie ? Il y a eu un peu de ça en 2009 – quand on a eu tendance à confondre la Bourse avec l’économie, mais il y a autre chose. Au lieu de « reprise sans emplois », on a aussi entendu l’expression : « reprise purement statistique ». Ce que celle-ci veut dire est plus facile à comprendre : la reprise est dans les chiffres – mais uniquement dans les chiffres. Comment est-ce possible ? Grâce au restockage, par exemple, parce qu’une fois les stocks épuisés, il faut bien réassortir les étagères, même si les perspectives de ventes ne sont pas folichonnes. Ou à cause des chômeurs qui disparaissent de l’écran radar, parce qu’ils sont en fin de droit, ou sont découragés et ont cessé de chercher. A ce propos-là, il y a une autre expression qu’on a beaucoup entendue l’année dernière, c’est « correspondant à un réel… ». On a entendu pendant toute l’année aux États-Unis : « Un taux de chômage de 10% correspondant à un réel 17,5% » : les commentateurs prenaient l’habitude de corriger les chiffres officiels par les vrais.
Mais le vrai coupable avait un nom, un nom très compliqué peut-être, mais un nom : « corrigé des variations saisonnières ». On ajuste pour ne pas présenter des chiffres qui montent et qui descendent selon le saisons : parce que le bâtiment s’arrête quand il gèle et parce que les ramasseurs de fraises n’en cueillent que quand il y en a. D’où viennent ces chiffres ? Eh bien, des années précédentes, et si elles ont été bonnes, l’optimisme y est inscrit. Si 400.000 charpentiers ont repris le boulot au printemps les années précédentes on les suppose à tout hasard dans l’ajustement de la courbe cette année-ci. Et si la construction va mal et que les 400.000 ne se manifestent pas ? Ça ne fait rien : on corrigera avec les vrais chiffres – le mois prochain.
Et c’est pourquoi une autre rengaine de 2009 ce furent les bons chiffres de ce mois-ci, suivis des chiffres du mois précédent revus à la baisse. Est-ce que c’est grave, l’optimisme dans le présent et le pessimisme appliqué au passé ? C’est en tout cas meilleur pour le moral que le pessimisme dans le présent et l’optimisme appliqué au passé !