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Faut-il taxer les transactions financières ?
Ouvert aux commentaires. Question : Quelles seraient les raisons selon vous de ne pas taxer les transactions financières ? Ma…
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LES BANQUES, LE RETOUR, par François Leclerc
Billet invité.
Après avoir longtemps courbé le dos et mené des batailles défensives dans le but de limiter la portée de la régulation, les banquiers européens voient leur moment arriver : les régulateurs ne sont plus à l’offensive, leur tour est enfin venu. … Lire la suite…
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EN DÉFENSE DE LA « BONNE FINANCE », par François Leclerc
Billet invité.
De l’art d’inventer des dangers imaginaires pour mieux les combattre ! À propos de la taxe sur la transaction financière (TTF), le ministre français des finances Michel Sapin se répand sur le thème « le pire danger, c’est qu’elle ne se fasse pas », afin de justifier une conception a minima qui la vide de sa substance et la dénature. Elle ne devrait s’appliquer selon lui qu’aux transactions portant sur des actions ou sur des CDS échangés de gré à gré, à l’exclusion de toutes les autres…
Contrairement à ce que prétend le ministre, le débat qui va … Lire la suite…
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LES BANQUES EUROPÉENNES ONT DE QUOI POUSSER UN GRAND OUF ! par François Leclerc
Billet invité.
C’est la rentrée, donnant l’occasion à l’OCDE de délivrer de sinistres prévisions, modifiant les précédentes datant de mai dernier. Montrant que même à court terme, elles ne tiennent pas longtemps la route ! L’accent est mis sur le risque d’une récession si rien n’est fait. Il en sort que l’Italie sera particulièrement touchée par le mal, son ratio dette/PIB appelé à dépasser 145% et sa dette à devenir insoutenable. Et que l’Allemagne voit sa croissance continuer à décliner. À contretemps des dernières décisions des autorités européennes, l’OCDE préconise d’ailleurs que la BCE s’engage de manière décidée dans l’assouplissement … Lire la suite…
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CES TAPIS QU’IL N’EST PAS TROP TARD DE SOULEVER, par François Leclerc
Billet invité.
Les banques BNP Paribas et Crédit Suisse vont-elles faire les frais d’un durcissement des autorités américaines et d’une grande première ? La procédure de règlement à l’amiable permettant de mettre fin aux poursuites judiciaires en payant une forte amende sans avoir à reconnaître sa culpabilité va-t-elle cesser d’être systématiquement employée aux États-Unis ?
Après avoir été considérées comme trop grosses pour faire faillite (« too big to fail »), et à ce titre renflouées sans trop y regarder, les grandes banques bénéficiaient d’une autre protection de facto : elles étaient trop grosses pour aller en prison (« Too … Lire la suite…
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Union bancaire et taxation des transactions financières : DE LA BÊTE POUDRE AUX YEUX ! par François Leclerc
Billet invité
Le temps des conciliabules européens aboutissant à des compromis bancals n’est jamais fini, pas plus que celui de la poudre aux yeux. À nouveau sur la table des négociation, deux dossiers présentés comme déterminants restent dans l’attente d’un compromis tardant beaucoup à venir : l’Union bancaire et la taxe sur les transactions financières.
À l’habitude, un mécanisme compliqué devrait être trouvé afin d’aboutir sur le premier d’entre eux. Quel qu’il soit, il ne répondra pas à trois critiques majeures. Premièrement, le montant maximum de 55 milliards d’euros du fonds destiné à renflouer les banques est totalement insuffisant. Deuxièmement, … Lire la suite…
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L’actualité de demain : UNE POLITIQUE TOUJOURS AUSSI PRÉCAIRE, par François Leclerc
Billet invité.
Sous la pression des faits, une timide inflexion se cherche à Bruxelles. Des décisions et mesures politiques sont en gestation, afin de consolider comme il se peut, afin de le poursuivre, ce que Jorg Asmussen de la BCE qualifie d’« ajustement » pour en rester à des considérations purement techniques. Confirmant, après Jens Weidmann de la Bundesbank, que celui-ci va durer dix ans, car il n’est pas question de changer de stratégie.
Un peu de temps continue d’être octroyé aux uns et aux autres, puisque l’on en dispose désormais, en premier lieu aux pays qui ont été poussés … Lire la suite…
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L’actualité de demain : QUAND ON N’AVANCE PAS, ON RECULE ! par François Leclerc
Billet invité.
A Moscou en cette fin de semaine, l’enjeu est d’enrayer la spirale des dévaluations compétitives engagées afin de trouver de nouvelles sources à la croissance, une fois constaté le danger d’une « volatilité excessive » qui finalement nuit à l’économie. Mais comment ? Alors que les ministres des finances du G20 engagent une farouche bataille de mots à propos de la guerre des monnaies, qui devrait se conclure par un communiqué final scruté à la loupe pour y trouver un sens, le principe de la fixation des parités sous la haute autorité du marché est réaffirmé tout en … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : FAUSSES PISTES, par François Leclerc
Billet invité
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Croissance est un mot magique qu’il suffit de prononcer pour que tout redevienne comme avant. C’est tout du moins ce que les quatre dirigeants européens réunis hier à Rome semblent croire en annonçant le chiffre de 120 à 130 milliards d’euros pour la relancer, un montant qui aurait été astronomique il y a encore quelque temps et qui paraît malheureusement un peu dérisoire aujourd’hui.
c’était le seul sujet, soit dit en passant, sur lequel ils auraient pu se mettre d’accord, avec une taxe sur les transactions financières … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : AU COEUR DES CONTRADICTIONS, par François Leclerc
Billet invité
Au marathon des négociations qui se poursuivaient depuis des semaines à propos de la restructuration de la dette grecque a succédé un sérieux bras de fer. Après avoir faussement “suspendu” les discussions la semaine précédente, Charles Dallara – le négociateur en chef côté créanciers – a pris samedi l’avion depuis Athènes pour venir négocier à Paris auprès d’interlocuteurs non identifiés. Arguant qu’il était arrivé au bout des concessions et en était à “la proposition maximale qui peut se faire dans le cadre d’un plan d’échange dit volontaire”. Un chantage au défaut sur la dette grecque, pour le dire … Lire la suite…