Étiquette : Union bancaire

  • LE TEMPS QU’IL FAIT LE 19 DÉCEMBRE 2013

    Sur youtube

    Sauver la zone euro… malgré le gâchis actuel !

    Single Resolution Mechanism
    Union bancaire

    Les moyens de la sauver… parce qu’on n’a pas le choix… pour autant qu’on puisse réinstaurer la démocratie !

    Au grand casino de la finance, par Paul Jorion, Télérama, le 18 décembre 2013… Lire la suite…

  • Le Conseil européen : DERRIÈRE LE DÉCOR EN CARTON-PÂTE, par François Leclerc


    Billet invité.

    « Avancée majeure », « fait décisif » : les superlatifs ne manquent pas pour présenter le Conseil européen qui s’ouvre. Pourtant, il n’y a pas besoin d’entrer dans les détails de l’union bancaire adoptée in extremis pour y rencontrer le diable. Ni de beaucoup gratter pour constater que le renforcement de l’intégration européenne chanté sur tous les tons se résume à créer un mécanisme contraignant de contrôle de réformes structurelles, assorti de mesures de « solidarité » qui baignent dans un grand flou. Le coup d’envoi va être lancé pour adoption en juin prochain.

    A défaut … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : UNION BANCAIRE, EN ARRIÈRE, TOUTE ! par François Leclerc

    Billet invité

    Union bancaire, vous avez dit union bancaire ? Cela n’en prend pas le chemin, car pierre après pierre le projet initial de cette construction est dénaturé pour reposer sur des bases nationales.

    La partie se joue actuellement en Allemagne, dans le cadre des négociations préalables à la constitution de la grande coalition CDU/CSU-SPD : un compromis serait intervenu qui place toute décision relative à un renflouement ou une liquidation sous la houlette des régulateurs nationaux (et de l’Ecofin en dernière instance, une structure intergouvernementale), excluant par ailleurs tout apport financier direct du Mécanisme européen de stabilité (MES). Si … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : BRAVO, ILS TRAVAILLENT DÉJÀ À LA CRISE SUIVANTE ! par François Leclerc

    Billet invité.

    Pour y revenir, que penser du dispositif de renflouement des banques adopté par les 27 ministres des finances de l’Ecofin, qui doit encore être adopté par le Parlement européen ?

    Ce dispositif n’est pas fait pour la crise financière actuelle des banques, mais au mieux pour la suivante ! Il est prévu qu’il n’entrera en service qu’en 2018 et il suppose que soit entre temps réglé le délicat problème de l’autorité de résolution (à ne pas confondre avec l’échafaudage de la supervision chapeauté par la BCE). Recul après recul, aux dernières nouvelles, celle-ci devrait être mise en … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : IL FAUT Y REGARDER À DEUX FOIS, par François Leclerc

    Billet invité

    La description par la presse de l’accord intervenu hier soir, en ouverture du sommet d’aujourd’hui, entre les ministres des finances européens de l’Ecofin à propos des modalités de renflouement des banques en détresse, n’est pas sans créer une certaine confusion en raison de sa complexité. Mais celle)ci est-elle seule en cause ?

    En attendant 2018, date à laquelle ces mesures prendront effet, les banques sont priées de bien se tenir (c’est à dire de cacher leurs pertes), ou bien il faudra improviser. Mais, par la suite, leur application distendra-t-elle ou non le lien pernicieux entre la dette des … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : 1.000 MILLIARDS D’EUROS AU FRAIS DANS LES BAD BANKS, par François Leclerc

    Billet invité

    Les négociations se poursuivent aujourd’hui entre ministres des finances à propos de l’union bancaire et des méthodes possibles de renflouement des banques : sans surprise, la question de savoir qui payera la note est au centre des discussions entre les États, le MES, les créanciers des banques et les déposants. Le côté surprenant de ces débats est qu’ils se déroulent en aveugle, c’est-à-dire sans référence à l’ampleur des pertes auxquelles le dispositif retenu en fin de compte permettra de faire face ! On n’est plus à un non-dit près.

    Certes, l’Asset Quality Review (l’examen de la qualité des … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : ILS BALAYENT À NOUVEAU LES MIETTES SOUS LE TAPIS… par François Leclerc

    Billet invité.

    En abandonnant leur projet d’union bancaire pour une pâle copie, à l’instigation du gouvernement allemand, les dirigeants européens confirment leur choix du début de la crise : ils préfèrent ignorer que le système bancaire européen a besoin d’être recapitalisé entre 500 et 1.000 milliards d’euros, selon les estimations qui circulent, plutôt que de mettre en place un dispositif permettant d’y faire face, ne sachant pas où cela les entrainerait. Car c’est bien de cela qu’il s’agit et non pas d’un hypothétique accident de parcours.

    Les faits entre-temps ont tranché : les banques ne parviennent pas plus que les … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : AU RAYON BRICOLAGE, A DUBLIN, par François Leclerc

    Billet invité.

    Réunis à Dublin, les ministres des finances vont courir beaucoup de lièvres à la fois avec le risque de n’en attraper aucun. Un premier gros dossier les attend, celui de la sortie qui se voulait exemplaire du Portugal et de l’Irlande de leurs plans de sauvetage. Comme d’habitude, cela s’annonce une fois de plus bidouillage et compagnie.

    A la manière des banquiers qui traitent ainsi leurs débiteurs insolvables, les deux pays devraient bénéficier d’un très substantiel allongement de leurs délais de remboursement, on parle même de sept ans supplémentaires. L’objectif est de diminuer leurs besoins de financement … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : ON NE VOIT PAS LA FIN DU VIRAGE, par François Leclerc

    Billet invité

    Alors que les banques chypriotes qui devaient rouvrir aujourd’hui sont restées portes closes, de peur d’une déstabilisation fatale de la Bank of Cyprus (très vulnérable aux retraits des fonds des entreprises russes férues d’optimisation fiscale), l’interview accordée au Financial Times et à Reuters par Jeroen Dijsselbloem, le nouveau chef de file de l’Eurogroupe, n’e finit pas de faire des vagues. Décidément, quand tout part en crabe, qu’il est difficile de redresser la barre ! Après avoir décidé de taxer sans restriction tous les dépôts bancaires, un nouveau chiffon rouge a été agité : les banques ne doivent plus … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : L’ART CONSOMMÉ DE FERMER LES PORTES, par François Leclerc

    Billet invité.

    À la recherche d’une ouverture favorisant une relance salvatrice, les dirigeants européens se trouvent devant porte close. L’adoption du budget européen va se solder par un manifeste manque de moyens à cet effet, et le G20 finances de cette fin de semaine va déboucher sur la réaffirmation qu’il faut laisser faire le marché pour que s’établisse la parité des monnaies, tout le contraire de ce qui est en train de se passer.

    Un communiqué du G7 où participaient les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales ferme dès aujourd’hui le débat avant qu’il ne soit ouvert. … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : LES ARTISTES TRAVAILLENT AVEC UN FILET, par François Leclerc

    Billet invité.

    Le coup de grâce au projet européen Liikanen de séparation des activités bancaires – destiné à protéger les dépôts des activités à risque – vient d’être donné par le gouvernement allemand. Faisant suite au projet de loi français qui a ouvert le chemin, et dans la même lignée, celui-ci exonère dans la pratique la quasi-totalité des banques allemandes de toute réforme, à l’exception de la Deutsche Bank, de Commerzbank et de LBBW, la principale banque régionale (Landesbank).

    Il repose sur le principe d’une séparation illusoire des activités de trading pour compte propre lorsque celles-ci représentent au moins 100 … Lire la suite…

  • L’EUROPE S’APPRÊTE À « PROTÉGER LES INVESTISSEURS CONTRE LES CONSÉQUENCES DE LEURS MAUVAISES DÉCISIONS »

    L’économiste allemand Hans-Werner Sinn et l’économiste suisse Harald Hau ont signé avant-hier une tribune libre dans le Financial Times, intitulée : « L’union bancaire de la zone euro est profondément viciée ». Elle traite un thème qui m’est cher et sur lequel il est toujours bon de revenir : que le mécanisme du prêt et de l’emprunt est aujourd’hui faussé du fait que le défaut, soupape nécessaire d’une économie fondée sur une répartition très inégale de la richesse, a été mis hors-jeu. Tout défaut, toute somme qui n’est pas remboursée par un emprunteur à un prêteur, est depuis 2007 … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : UN ENTERREMENT DE DERNIÈRE CLASSE, par François Leclerc

    Billet invité.

    Ouf ! les dirigeants allemands et français se sont mis d’accord et l’Europe est sauvée. L’Europe des banques, s’entend. Michel Barnier, le commissaire chargé de la régulation financière, en a tiré la leçon. L’application du rapport Liikanen sur la séparation des activités des banques doit selon lui « préserver leur diversité ». L’étude de l’impact des mesures proposées se poursuit et le commissaire présentera ses conclusions dès cet été, sans tarder. « Je ne veux pas pénaliser le travail des banques quand elles travaillent au bénéfice de l’économie et de l’industrie », a-t-il déclaré à Davos devant un … Lire la suite…

  • L’actualité de demain : ON A GA-GNÉ ! par François Leclerc

    Billet invité.

    Après l’enterrement sans grandes pompes de l’union bancaire, c’est le rapport Liikanen qui est descendu dans la fosse. La banque universelle est une chose trop sérieuse pour être mise en cause, surtout lorsqu’il s’agit de Deutsche Bank, la première banque allemande, qu’il faut protéger de tout démantèlement. Le gouvernement français, une fois n’est pas coutume, a montré l’exemple en adoptant une réforme qui préserve l’essentiel de la banque universelle et le gouvernement allemand le soutient. Richtig !

    Cette décision intervient simultanément avec une nouvelle déclaration d’un des dirigeants de la Fed, Richard Fisher, qui mène solitairement et en … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : CEUX QUI FONT BOUGER LES LIGNES, par François Leclerc

    Billet invité.

    Sujet du moment, la séparation des activités des banques afin de protéger les déposants et les contribuables de leurs activités spéculatives a deux logiques possibles. Soit de brouiller les cartes afin de préserver la banque universelle, dont la définition est précisément de tout faire dans une seule entité, soit d’imposer des entités rigoureusement distinctes : d’un côté l’intermédiation classique, de l’autre le casino.

    Faisant contraste avec le projet de loi gouvernemental français, fraîchement accueilli en attendant le débat parlementaire de février, une commission du Parlement britannique vient de rendre ses conclusions : elle préconise de renforcer … Lire la suite…