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Mark O’Connell, To Be a Machine (VII) L’esprit en tant que logiciel
Ouvert aux commentaires. Je crois savoir – pour en avoir écrit et produit – ce qu’est un logiciel. Sur la partie quincaillerie d’un ordinateur je sais très peu. Si j’ai commis ici des erreurs, soyez gentil(le) de me le signaler, je corrigerai.
Je vais terminer ce compte-rendu détaillé du livre de Mark O’Connell, To Be a Machine (2017) et dont j’ai dit tout le bien que j’en pensais en mentionnant une erreur qu’il commet, due me semble-t-il au manque de familiarité – très excusable pour un spécialiste de la littérature anglaise – avec l’informatique.
Pour les six premières parties de mon compte-rendu, cliquer ici.
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Mark O’Connell, To Be a Machine (VI) La Singularité est-elle pour demain ?
Ouvert aux commentaires.
Comme le fait remarquer O’Connell dans son remarquable To Be a Machine (2017), la Singularité, telle que la comprennent les transhumanistes correspond bien à ce que J. Good, un ancien agent du contrespionnage britannique, avait caractérisé dans le titre d’un article publié par la NASA en 1965 comme « La dernière invention que l’homme devra jamais faire » (The last invention man need ever make) (90) : à partir de ce point de basculement, la machine inventerait tout, alors que nous, êtres humains, nous nous trouverions dans la position inconfortable du chimpanzé tentant d’interpréter ce qu’un être plus intelligent que lui tel que nous, décide de faire autour de lui.… Lire la suite…
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Mark O’Connell, To Be a Machine (V) Qu’est-ce que la Singularité ?
La notion de vitesse de libération de la longévité, calquée sur la vitesse de libération de l’attraction terrestre (11,2 km/s, soit 40.320 km à l’heure) implique que, selon les transhumanistes, nous serons arrachés à la mortalité lorsque les progrès constants de la médecine feront que notre espérance de vie augmentera chaque année de davantage que douze mois. Une révolution aura ainsi eu lieu, comme conséquence d’une évolution graduelle, celle qui fait que notre espérance de vie augmente d’ores et déjà chaque année de quelques mois.… Lire la suite…
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Mark O’Connell, To Be a Machine (IV) Les transhumanistes maîtrisent-ils les questions qu’ils soulèvent ?
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Certaines problématiques du transhumanisme apparaissent au profane comme des tempêtes dans un verre d’eau fondées sur un malentendu grossier, ou comme les conséquences en cascade d’un mauvais jeu de mots, ou encore comme des transpositions idiotes d’un domaine dans un autre n’ayant de sens apparemment que pour les spécialistes d’une sous-discipline très particulière en raison du folklore, des préjugés, qui lui sont propres.… Lire la suite…
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Mark O’Connell, To Be a Machine (III) Bruit de bottes…
Ouvert aux commentaires.
On peut s’en tenir pour une définition du transhumanisme, à l’une de celles offertes par un porte-parole du mouvement. Pourrait ainsi faire l’affaire, celle de Max More dont l’Extropianisme est considéré par beaucoup comme le précurseur historique immédiat du transhumanisme, le terme « extropianisme » étant dérivé du néologisme « extropie », laquelle est « l’inverse de l’entropie et se fonde sur la foi en un progrès illimité de la science et des techniques ».… Lire la suite…
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Mark O’Connell, To Be a Machine (II) La mort, une question soluble ?
Ouvert aux commentaires.
Dans son remarquable To Be a Machine, Mark O’Connell se montre-t-il favorable ou hostile au transhumanisme dont il rend compte à partir du contenu de nombreux entretiens et d’expériences partagées avec des militants du mouvement ?… Lire la suite…
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Mark O’Connell, To Be a Machine (I) À propos de l’auteur
Mark O’Connell a obtenu un doctorat en littérature anglaise à Trinity College Dublin, université où il enseigna ensuite quelques années. Il a consacré sa thèse au romancier John Banville, Irlandais comme lui, qualifié par un critique de « Proust mâtiné de Nabokov ».… Lire la suite…
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Les gens veulent un monde plus vert et plus heureux maintenant. Mais nos politiciens ont d’autres idées, par George Monbiot
Un article dans The Guardian : Les gens veulent un monde plus vert et plus heureux maintenant. Mais nos politiciens ont d’autres idées, le 21 juillet 2020.
Le « retour à la normale » de Boris Johnson ne fera que renforcer le consumérisme aux dépens de la planète – nous devons y résister.
Là-bas, quelque part, indiqué sur aucune carte mais tout près, se trouve une terre promise appelée Normal, à laquelle nous pouvons retourner un jour. C’est la géographie magique que nous enseignent les hommes politiques, comme Boris Johnson avec son « retour significatif à la normalité ». C’est l’histoire que nous nous racontons à nous-mêmes, même si nous la contredisons à la pensée suivante.… Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 14 JUILLET 2017 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 14 juillet 2017. Merci à Olivier de Taxis !
Bonsoir, nous sommes le vendredi 14 juillet 2017 et si j’ai un peu tardé dans la journée à enregistrer une vidéo, c’est parce que hier dans la soirée a été publiée la vidéo de la table ronde qui a eu lieu il y a exactement une semaine à Aix-en-Provence, aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence et où je me trouvais dans un panel (comme on dit maintenant), avec en particulier la Ministre de la santé, Madame Buzyn. Il y avait également Monsieur Guy Vallancien, un chirurgien, un pionnier de la chirurgie robotique, avec des idées très intéressantes sur ce qui sera l’avenir de la médecine.… Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 10 NOVEMBRE 2017 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 10 novembre 2017. Merci à Catherine Cappuyns !
Bonjour. Nous sommes le vendredi 10 novembre 2017. Je suis dans une chambre d’hôtel, à Bruxelles. Ce que vous voyez derrière moi, c’est un paysage du Crotoy, dans la baie de Somme. Je ne l’ai pas deviné, je viens de le demander à la réception pour vous le dire. Alors, pourquoi est-ce que je suis à Bruxelles ? Parce que je suis invité par le mouvement transhumaniste pour participer au colloque TransVision. … Lire la suite…