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« Notre cerveau : conscience et volonté » à Carnegie Mellon University
« Notre cerveau : conscience et volonté » (7 avril 2012) a servi de support à un cours à Carnegie Mellon University.
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La mort statistique, et puis l’autre, le 4 mai 2020 – Retranscription
Retranscription de La mort statistique, et puis l’autre, le 4 mai 2020. Ouvert aux commentaires. Bonjour, lundi 4 mai 2020…
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Lille, École Psychanalytique des Hauts-de-France, « Les robots appellent ‘capteurs’ leur inconscient », le 23 novembre 2019 – Podcast
Ouvert aux commentaires. N.B. Je cite un Scolastique en disant « Grégoire de Rimini », au lieu de « Guillaume de Sherwood ».
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The Chinese Room’s Secret, L’Homme 150, 1999 : 177-202
Paul Jorion, Le secret de la chambre chinoise, L’Homme 150, 1999 : 177-202
Désormais également en anglais ici.
… Lire la suite…À partir d’une observation de Jean Pouillon, il est montré, à la fois de manière déductive et en se fondant sur des données expérimentales, que la conscience ne dispose pas d’un pouvoir décisionnel. Son rôle se cantonne à transmettre des instructions au corps en fonction de l’affect qu’engendre et qu’évoque la perception. L’existence du langage permet aux sujets humains de produire un discours d’auto-justification de leurs faits et gestes. Celui-ci ne reflète cependant en aucune manière les mécanismes psychiques effectivement à l’oeuvre, son seul impact consiste à influencer l’affect de celui qui le tient (en tant que parole ou que « parole intérieure »), comme celui de ceux qui l’écoutent.
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Le Monde / L’Écho – Keynes vs. von Hayek
Le Monde : Saint Paul, saint Augustin, Hayek et Keynes
L’Écho : Keynes vs. von Hayek
Ce que nous appelons notre « volonté » opère, nous le savons maintenant, selon deux modes : le premier est celui de l’intention délibérée, consciente, de poser un acte à un moment du futur, cette intention constituant alors un « souci » dont nous nous efforcerons de nous libérer, et le second, celui de poser un acte ici et maintenant, en réalité inconscient dans son mécanisme. On doit au psychologue américain Benjamin Libet (1916-2017) la découverte que la réalisation d’un acte précède – parfois de plusieurs secondes – ce que nous ressentons comme notre intention de le poser.… Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 10 FÉVRIER 2017 – Retranscription
Retranscription de Le temps qu’il fait le 10 février 2017. Merci à Marianne Oppitz !
Bonjour, nous sommes le vendredi 10 février 2017 et, hier soir, avant de m’endormir, j’ai eu une pensée, je me suis dit « Tiens c’est curieux, quand même, il y a 9 ans que je fais ces vidéos, 52 fois par an, une fois par semaine et, heureusement je n’ai jamais été empêché de le faire par le fait d’être malade. » … Lire la suite…
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Le temps qu’il fait le 21 août 2014
Sur DailyMotion, c’est ici.
Paul Jorion & Bruno Colmant : Penser l’économie autrement (2014)
Paul Jorion : Principes des systèmes intelligents (1989 ; 2012)
Des décisions cornéliennes à l’intérieur d’un destin
Benjamin Libet (1916 – 2007)
« Être honteux » : c’est toujours après coup, jamais au moment-même où on pose l’acte
Pourquoi j’écris un livre sur Keynes ?
Skidelsky,Robert, John Maynard Keynes. Hopes Betrayed 1883-1920, London : Macmillan, 1983… Lire la suite…
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Piqûre de rappel : NOTRE CERVEAU : CONSCIENCE ET VOLONTÉ, le 7 avril 2012
Le biologiste François Jacob a utilisé à propos de notre cerveau, une image admirable : le cerveau humain est conçu, dit-il, comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction. Par cette image frappante, il attirait notre attention sur le fait que notre cerveau n’est pas constitué comme une machine d’une seule pièce. Il y a en son centre, le cerveau reptilien, appelé ainsi parce qu’il possède déjà la même structure chez le reptile, et le cerveau des mammifères s’est construit comme une couche additionnelle, absolument distincte : le cortex est d’une autre nature que le cerveau reptilien.… Lire la suite…
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Pour le chantier « Se passer de la volonté et de l’intention », par Jeanne Favret-Saada
Billet invité.
Dans sa vidéo « A nouveau au seuil d’une guerre mondiale », Paul Jorion a lié l’urgence de la situation géopolitique (un paquet de conflits distincts dont le nouement pourrait produire une guerre mondiale) avec celle d’un changement dans notre manière de penser la décision politique. Il s’agirait d’opérer un déplacement du même type que celui qu’il a apporté en économie : ayant montré le profit qu’on peut tirer de l’élimination de la notion de valeur, il propose que nous nous entraînions ensemble, dans ce blog, à nous passer de la conscience — de ses ressorts, la volonté et l’intention — pour penser la prise de décision politique.… Lire la suite…
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L’ILLUSION DU CONCEPT DE DESSEIN, par Fabien Villard
Billet invité. À propos de : LE PROCESSUS « CULTUREL » DE REPRODUCTION / SÉLECTION « NATURELLE » par Jean-Baptiste Auxiètre et Paul Jorion.
Ah le joli texte que voilà ! Enfin révélée, l’illusion du concept de dessein, aussi illusoire que celui de dieu. Tout concourt aujourd’hui à nous en convaincre : les expériences de Libet (1), bien sûr, mais aussi les explications de Pascal Boyer (2) sur la structure logique du cerveau, la meilleure compréhension de ses fonctionnements et de leurs origines évolutionnaires, les analogies de Hofstadter et Sander (entre autres) (3), l’hypothèse mémétique (Blackmore (4), Dennett…), les réflexions sur l’émergence et sa capacité à expliquer des comportements complexes par une collection de comportements simples (5), et surtout notre capacité structurelle et évolutive à raconter des histoires, à créer l’histoire « a posteriori ».… Lire la suite…
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NOTRE CERVEAU : CONSCIENCE ET VOLONTÉ
Le biologiste François Jacob a utilisé à propos de notre cerveau, une image admirable : le cerveau humain est conçu, dit-il, comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction. Par cette image frappante, il attirait notre attention sur le fait que notre cerveau n’est pas constitué comme une machine d’une seule pièce. Il y a en son centre, le cerveau reptilien, appelé ainsi parce qu’il possède déjà la même structure chez le reptile, et le cerveau des mammifères s’est construit comme une couche additionnelle, absolument distincte : le cortex est d’une autre nature que le cerveau reptilien.… Lire la suite…