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Règlementation du crédit en France : qu’est-ce qui protège le consommateur ?, par Sébastien Morel
Le prêt à la consommation est étroitement réglementé en France : découvrez comment la loi protège le consommateur de tout abus ou risque lié à ce type de crédit.
Le crédit renouvelable dans le viseur de la loi Lagarde
Entamée en 2010, la réforme du crédit à la consommation a comme objectif de le rendre plus vertueux et ainsi protéger les ménages. En effet, devant les dérives observées, souscrire un crédit conso pouvait s’avérer risqué pour certains souscripteurs, surtout lorsque ceux-ci étaient déjà ou presque en situation d’endettement. La loi Lagarde de 2010 encadre désormais mieux les choses.… Lire la suite…
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Lille, Comment lutter contre la financiarisation ?, le 3 juillet 2019 -Retranscription
Retranscription de Comment lutter contre la financiarisation ?, le 3 juillet 2019. Merci à Eric Muller !
Comment lutter contre la financiarisation ?
Je le sais des deux exposés qui ont précédé le mien, et je le subodore de ce que sais de ce que Roland [Perez] va dire, ce qui nous est proposé [ici], c’est des changements de comportement. Ce que je vais vous proposer moi, ce sont des changements dans la loi, des changements d’ordre juridique.
Quel avenir pour la société financiarisée ? Nous ne le disons pas explicitement mais nous le sous-entendons : un avenir très … Lire la suite…
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Lille, La financiarisation, le 3 juillet 2019
Commenter lutter contre la financiarisation ?
– Réintroduire la loi abrogée en 1885 qui interdisait les paris sur les fluctuations de prix des produits financiers (« spéculation » au sens de la loi)
– Faire du prêt à la consommation un service public (prêts à taux zéro)
P.S. Merci à Éric Muller d’avoir reconstitué mon intervention à partir de vidéos montées « à la tronçonneuse ».… Lire la suite…
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Le crédit est dans certains cas l’exercice d’un droit abusif des plus riches, par Jean-Baptiste Auxiètre
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Quand vous empruntez, vous remboursez en versant des intérêts, ce qui est en soi compréhensible. Il faut se poser la question cependant si pour tout ce qu’il est normal de faire : se loger, être mobile, disposer d’appareils ménagers, d’un ordinateur, d’un smartphone, est-il acceptable que pour tout cela nous payons implicitement une taxe pour enrichir les riches ?… Lire la suite…
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« C’est dans votre inteÌreÌ‚t ! » CreÌdits, inteÌreÌ‚ts et concentration des richesses, par Steve Bottacin
Billet invité.
L’endettement croissant et chronique des meÌnages, des entreprises, des institutions financieÌ€res et des eÌtats conduit a une concentration accrue des richesses et des pouvoirs, graÌ‚ce au meÌcanisme des inteÌreÌ‚ts. Perçus le plus souvent comme un eÌleÌment secondaire du « systeÌ€me-dette », rarement remis en question, les inteÌreÌ‚ts sont en reÌaliteÌ au cœur du logiciel capitaliste. Parmi d’autres, l’anthropologue et eÌconomiste Paul Jorion interroge leur bien-fonde, notamment dans le cadre des preÌ‚ts à la consommation. Cette reÌflexion invite a reconsideÌrer les repreÌsentations courantes des inteÌreÌ‚ts, y compris celles du petit eÌpargnant.
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DE L’AUSTÉRITÉ EN MILIEU (ENCORE) TEMPÉRÉ, par Michel Leis
Billet invité.
Les discussions autour du multiplicateur budgétaire traduisent cette difficulté constante pour les économistes à modéliser les interactions entre macro et micro-économie. Devant la complexité de la tâche, ils définissent des modèles simplifiés et des séries de coefficients censés retracer l’impact de telle ou telle variation entre des grands indicateurs liés par une logique évidente. Ce sont des boîtes noires avec une entrée et une sortie, quand survient le crash, on ouvre la boîte noire et l’on ne découvre… rien ou presque.
Le problème du passage du micro au macro reste celui de la compréhension et de l’agrégation des … Lire la suite…
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Ce qu’il advient de l’argent qu’on gagne
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Celui qui dispose d’argent le dépense ou ne le dépense pas. S’il le dépense, il achète avec son aide des marchandises qui ont été produites, autrement dit il retire du marché des marchandises. S’il ne le dépense pas, il peut le garder sous son matelas, le thésauriser, et rien ne se passera. S’il le place, il le met à la disposition des marchés de capitaux. Là aussi, il ne se passera rien s’il n’y a pas de demande pour ces capitaux, et le résultat est le même que s’il l’avait placé … Lire la suite…
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« Vous le méritez ! »
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Mes amis du MAUSS se posent en ce moment la question : « Peut-on se faire un don à soi-même ? » J’ai fait la petite remarque suivante, que m’a inspiré ma familiarité avec le crédit à la consommation aux États-Unis.
L’éventualité de se faire un don à soi-même sous-tend la publicité entourant le crédit à la consommation aux États-Unis. L’argumentation est du type suivant : votre niveau de rémunération ne correspond pas à ce que vous méritez « objectivement ». L’industrie du crédit, dans sa très grande générosité, vous permet … Lire la suite…