Billet invité.
Le Wall Street Journal nous informe le 6 janvier de l’exonération pénale des dirigeants de JP Morgan dans la résolution du scandale Madoff. La banque américaine est mise en accusation par les régulateurs financiers étatsuniens pour n’avoir pas correctement conseillé et protégé ses clients sur les placements financiers confiés à Bernard Madoff. JP Morgan a agi comme intermédiaire entre ses clients et les fonds de gestion de Madoff.
La réglementation financière en vigueur aux Etats-Unis ainsi qu’en Europe, oblige le courtier bancaire à informer clairement ses clients des risques contenus dans les placements qu’il vend. Un courtier tire une rémunération de son intermédiation. La rémunération de l’intermédiaire financier représente le travail qu’il doit accomplir pour le compte de ses déposants directs ou non, à contrôler et surveiller les professionnels de la gestion qu’il fait travailler.
Un gestionnaire de fonds achète des actifs financiers sur les marchés et en garantit la liquidité conformément aux engagements contractuels vendus à l’épargnant. L’intermédiaire bancaire qui commercialise un gestionnaire spécialisé, a réglementairement une fonction d’assureur de l’exacte application aux fonds gérés du profil de risque acheté par les épargnants. Si un gestionnaire de fonds est défaillant en une quelconque manière, il incombe à l’intermédiaire assureur de courtage de dédommager son client final.