Étiquette : Arnaud Montebourg

  • Le brûlot de Arnaud Montebourg et Matthieu Pigasse : un avertissement salutaire, par Jean-Pierre Pagé

    Billet invité.

    « Hébétés, nous marchons vers le désastre ». Ainsi commence la tribune de Arnaud Montebourg et Matthieu Pigasse, publiée dans le JDD du 7 juin 2015, comme un coup de tonnerre dans le ciel orageux de la zone euro. La présence, à côté du « trublion » Arnaud Montebourg, du « banquier » Matthieu Pigasse oblige, cette fois-ci, à considérer et prendre au sérieux ce texte. Il mérite, en effet, beaucoup plus que le mépris que lui a témoigné Stéphane Le Foll, porte-parole du Gouvernement, sur France Inter le 8 juin… Lire la suite…

  • « Qu’allions-nous faire dans cette galère ? », par Jeanne Favret-Saada

    Billet invité.

    Bientôt, la gauche aura disparu du paysage politique en tant que force susceptible de gouverner : ses partis présenteront des candidats aux élections présidentielles et législatives, mais ils rassembleront, selon les enjeux, de 3 à 15% des suffrages. Au cas où la droite parviendrait à se ressaisir avant 2017 — ce qui n’est d’ailleurs pas évident –, il n’y aurait donc, pendant plusieurs années, d’alternance qu’entre la droite et l’extrême-droite.

    Cette réalité massive mérite qu’on s’y arrête trois minutes même s’il est moins désagréable de la noyer dans une catastrophe générale : la défaite de « l’UMPS » … Lire la suite…

  • « Tout seuls, tout seuls, ouais ! ouais ! », par Zébu

    Billet invité. Ouvert aux commentaires.

    « Tout seuls, tout seuls, ouais ! ouais ! [1] »

    Connaissez-vous la raison qui fait que le PS est au pouvoir, et pas (encore) le FN ?

    Elle tient, entre autres, dans la structure même de la détestation des partis politiques par les Français.

    Ainsi, si 85% des Français pensent que les partis politiques ne sont pas proches des réalités quotidiennes, ou 82% d’entre eux qu’ils ne sont pas adaptés à la situation du pays, 75% des Français jugent avoir une mauvaise opinion du PS, quasiment à jeu égal concernant le FN (74%).

    La … Lire la suite…

  • Apocalypse now ou Apocalypse trop tard ?, par Zébu

    Billet invité.

    Manuel Valls ayant ‘démissionné son gouvernement’ [1] pour éteindre le feu de la contestation, avec le plein appui de l’Elysée, l’accord tacite qui liait Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et le Premier Ministre actuel pour s’assurer de l’existence d’une primaire entre les différents outsiders du PS face au Président de la République pour l’élection présidentielle de 2017 vole en éclats.

    Arnaud Montebourg et Benoît Hamon sortent donc de ce ‘jeu’, suivis probablement par quelques autres, dont l’ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui pose ouvertement la question de savoir ce qu’est être de gauche et corrélativement, ce que sera … Lire la suite…

  • Arnaud, Benoît, Cécile et les autres, tous les autres…

    Ouvert aux commentaires.

    Entretien hier samedi d’Arnaud Montebourg accordé au Monde, déclaration de Benoît Hamon au Parisien aujourd’hui, sans compter la sortie du livre (*) de Cécile Duflot à paraître demain, où elle écrit tout le mal qu’elle pense des partis socialistes de droite, Cécile Duflot dont Hamon dit d’ailleurs du bien dans l’article du Parisien.

    Il se passe donc des choses ces jours-ci au gouvernement, au Parti Socialiste et dans l’aile gauche d’EELV. L’une des lignes de force apparaît très clairement, car elle est martelée dans cet effort probablement concerté : pourquoi des gouvernements dits de gauche en France … Lire la suite…

  • UN PLAN « PLEINEMENT CONFORME AVEC LES VALEURS DE LA GAUCHE », par François Leclerc

    Billet invité.

    Après avoir précipitamment abandonné leur projet de négociation du calendrier de réduction du déficit (non sans voir obtenu « un rythme un peu moins rapide » d’après Michel Sapin, comprenne qui pourra), les socialistes français cherchent à présenter sous le meilleur jour possible le plan d’économie de 50 milliards d’euros sur trois ans de Manuel Valls, le premier ministre français. Dénommé « pacte de responsabilité », celui-ci représente un important transfert des revenus des particuliers vers les entreprises, en application de leur « politique de l’offre ».

    Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, juge … Lire la suite…

  • ASSEZ EN TOUT CAS POUR MÉRITER LE BÉNÉFICE DU DOUTE

    Pas grand-chose à ajouter à ce que Julien Alexandre nous avait annoncé hier avec une prescience digne d’éloge quant à la nouvelle équipe gouvernementale. 😀

    Montée en puissance donc de MM. Montebourg et Hamon, à l’Économie et à l’Éducation nationale respectivement, dont les lecteurs du blog savent que – espèce rare au gouvernement – ils n’ont pas eu à souffrir ici des critiques acerbes des auteurs de billets et ont même eu droit, à l’occasion, à des compliments et des encouragements (sauf sur le nucléaire civil bien entendu !). Espérons qu’ils sauront tenir tête aux grands-prêtres de la religion féroce … Lire la suite…

  • Manuel Valls saura-t-il être le Matteo Renzi français ?, par Julien Alexandre

    Billet invité.

    Manuel Valls est un politicien habile. Le pacte qu’il a conclu avec Jean-Yves Le Drian, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, et autres, date déjà de novembre 2013. Il s’est ménagé des partenaires « gauche de la gauche » (Hamon et Montebourg) à dessein, qu’il fera monter en visibilité pour lui permettre de « gauchir » son image en vue de 2017 ou de 2022. À Montebourg un grand ministère de l’économie unifié, et à Hamon de plus grandes responsabilités, avant sans doute la direction du parti socialiste, probablement après les élections européennes, afin d’imposer l’idée – au cas où … Lire la suite…

  • Le Monde – Arithmétique et responsabilité, lundi 10 février 2014

    Arithmétique et responsabilité

    Le pacte de responsabilité vise la création d’emplois. Le gouvernement va réduire les cotisations sociales des entreprises et, « en contrepartie », celles-ci vont créer des emplois. L’expression « en contrepartie », chacun l’a compris lors de la conférence de presse du Président de la République, est essentielle au pacte. À ce point qu’un élément clé du nouveau dispositif est la création d’un Observatoire des contreparties dont l’objectif sera, on l’imagine, de compter le nombre d’emplois qui auront été créés en échange des exonérations consenties.

    Combien d’emplois seront-ils créés ? Au nom du Medef, Pierre Gattaz, son … Lire la suite…