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Il faut s’y faire : le capitalisme est devenu assisté, par François Leclerc
Billet invité.
La question est dans toutes les têtes : quel est le prochain domino qui va tomber ? Certains verraient bien à l’origine d’une réaction en chaîne dans ce rôle, le spectaculaire éclatement de la bulle immobilière britannique qui a commencé de manière impétueuse. D’autres manifestent leur préférence pour l’effondrement du système bancaire italien au caractère systémique prononcé. Les deux, peut-on remarquer, ne sont ni certains, ni incompatibles. Quoi qu’il en soit, ce doute est significatif : les épisodes de la crise se succèdent, toujours aussi peu prévisibles. D’une manière générale, on s’attend au pire et les Cassandre ne … Lire la suite…
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QUE FAIRE DES BANQUES ? Des mesures immédiates pour aller vers la socialisation, par Michel Husson, Patrick Saurin, Stavros Tombazos et Eric Toussaint
Billet invité.
Neuf ans après le début de la crise financière qui continue à produire ses effets délétères à travers des politiques d’austérité imposées aux populations, il est temps de revenir sur les engagements pris à l’époque par les banquiers, financiers, politiques et organismes de contrôle. Ces quatre acteurs ayant gravement failli nous promettaient à l’époque la moralisation du système bancaire, la séparation des banques de détail des banques d’investissement, la fin des bonus et des rémunérations exorbitantes, et enfin le financement de l’économie réelle.… Lire la suite…
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LA BLOCKCHAIN POUR LA FINANCE, CHICHE ! par François Leclerc
Billet invité.
Une frénésie d’innovations s’est emparée d’un monde financier connu pour être plus compassé. On ne reviendra pas sur l’Helicopter Money, dont le succès éditorial ne tarit pas à défaut d’avoir encore décollé, ni sur ces taux négatifs hier impensables qui paraissent promis à un avenir durable. Car il y a plus prometteur à venir !… Lire la suite…
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Pour un service public de paiement électronique, par Mathieu Van Vyve
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
La banque centrale, en fournissant les pièces et les billets aux acteurs économiques, leur fournit un service de paiement. Ce service est fourni gratuitement, ou de manière équivalente est financé sur fonds publics.… Lire la suite…
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Santé financière du secteur bancaire : CEUX QUI RUENT DANS LES BRANCARDS, par François Leclerc
Billet invité.
La chute des valeurs bancaires ayant largement contribué à celle des Bourses qui vient d’intervenir, les banques sont à nouveau sur la sellette. Établissant la liste sans fin de ce qui les atteint, Martin Wolf en conclut dans le Financial Times qu’elles sont « exposées à à peu près tout », depuis la baisse brutale de la croissance chinoise jusqu’à celle du prix des matières premières. Dans la chaîne économique, les banques sont selon lui « le point faible », qualifiées « d’énormes, extrêmement complexes et opaques mastodontes aux effets de levier élevés ».… Lire la suite…
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LES DESSOUS DE LA DEUTSCHE BANK, par François Leclerc
Billet invité.
Les journaux allemands parlaient hier de « tremblement de terre bancaire », bien placés pour observer l’ébranlement de la Deutsche Bank, ce colosse qui a trempé dans toutes les manipulations des marchés et dont il se révèle qu’il a des pieds d’argile. Son avenir n’est pas assuré et son renflouement serait problématique vu sa taille : 1.626 milliards d’euros d’actifs sont inscrits à son bilan. La crainte que cette perspective se réalise est à l’origine de la chute brutale des valeurs bancaires, car elle conduirait les banques droit dans l’inconnu, et pas seulement en Europe, car elles sont … Lire la suite…
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LE TEMPS DE LA DÉRÉGULATION BANCAIRE EST VENU ! par François Leclerc
Billet invité.
Tout allait bien et patatras ! les Bourses étaient hier revenues sur la chute des valeurs bancaires, aussi vite qu’elles les avaient fait plonger, mais cela n’a été qu’un feu de paille. La Deutsche Bank par qui le malheur arrivait a endossé le rôle du sauveur, mais cela ne pouvait en rester là. Ces valeurs replongent à nouveau ce matin.… Lire la suite…
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LE RÉGLEMENT TRÈS POLITIQUE D’UN MONDE CACHÉ DERRIÈRE LES MARCHÉS, par François Leclerc
Billet invité.
Visible comme le nez au milieu de la figure, mais jusqu’à maintenant superbement ignorée, une question aux fortes implications fait l’objet d’une discrète réflexion : les titres de la dette souveraine peuvent-ils ou non continuer à être considérés sans risque et traités comme tels par la régulation financière ?… Lire la suite…
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LA CRISE DES BANQUES RATTRAPE MATTEO RENZI, par François Leclerc
Billet invité.
La situation du système bancaire italien apparaît progressivement dans toute l’étendue de son horreur, voilà pourquoi. Il se révèle que les banques italiennes ont changé leur fusil d’épaule pour se financer en 2011, lors de la crise de l’euro, n’ayant plus accès aux marchés financiers à court terme, leurs dépôts étant largement insuffisants par rapport aux crédits engagés. … Lire la suite…
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Les grandes banques devraient-elles contribuer moins que les petites banques au fonds de résolution de 70 milliards ?, par Pierre Lalo
Billet invité.
Monsieur Barnier,
L’historique de la crise de 2008 a eu pour effet de poser la question essentielle par le plus grand nombre : Comment se fait-il que quand une banque commet des erreurs, ce soit le contribuable qui paye ?
Du fait de cette question maintes fois posée par les citoyens européens, la Commission Européenne aurait enfin pris conscience de l’inanité de ce processus de participation du contribuable et serait en train de régler en partie le problème en faisant enfin contribuer les banques à payer pour leurs propres erreurs.
C’est une avancée indéniable et attendue, mais un … Lire la suite…
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Banques commerciales et masse monétaire, par Jean-Michel Naulot
Billet invité.
Quelques réflexions personnelles que m’inspire « UN TRAITÉ SUR LA MONNAIE » (III) Keynes et la « création monétaire ex nihilo » par les banques commerciales
Comme banquier qui n’a cessé de pratiquer le métier du crédit pendant 37 ans, aux côtés des multiples autres activités de la banque d’affaires, j’ai toujours eu tendance à considérer que le volume global de la masse monétaire, n’était pas le seul fait des banques centrales. Ce sentiment est devenu de plus en plus fort au fil des années. Il me semble que depuis vingt ans la contribution des banques commerciales au … Lire la suite…
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Emprunts toxiques : l’État, l’intérêt général, les banques et nous. Quatrième et dernière partie : Où il est question de la patience infinie que nous manifestons vis-à-vis du monde financier, par Zébu
Billet invité.
Emprunts toxiques : l’État, l’intérêt général, les banques et nous
Première partie : L’art difficile de minimiser les pertes
Deuxième partie : « Motif impérieux d’intérêt général », quésaco ?
Billet invité.
Les divers éléments mis en évidence dans les trois exposés précédents montrent bien combien l’État s’est laissé prendre par les banques dans ces marais fangeux, en acceptant, sans condition, de se voir refiler la patate chaude des opérations spéculatives des banques, avec la complicité consentante des … Lire la suite…
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France Culture, Les Enjeux internationaux, Les réformes bancaires, le mercredi 1er janvier 2014, de 6h45 à 6h57
Je fus l’invité d’Éric Laurent dans le cadre de l’émission Les Enjeux internationaux. Nous avons parlé des réformes bancaires.
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ATLANTICO.fr, Paul Jorion : Ce que l’accord européen sur le renflouement des banques va changer, le 16 décembre 2013
Ce que l’accord européen sur le renflouement des banques va changer
Le parlement, le Conseil et la Commission européenne se sont mis d’accord sur les nouvelles règles de renflouement des banques. A partir du 1er janvier 2016, date de mise en œuvre de cette directive, l’argent public et les contribuables ne seront plus mis à contribution en première ligne pour sauver les banques.
Atlantico : Cette directive privilégie le renflouement interne, ou « bail in », par rapport à l’appel aux fonds publics … Lire la suite…