Étiquette : Claude Lévi-Strauss

  • PIQÛRE DE RAPPEL : ANTHROPOLOGUE INCLASSABLE, Journal des Anthropologues, N°126-127 : 335-339

    Un entretien avec Laura Ferré. Je suis depuis quelques semaines en dialogue avec une personne qui veut s’initier à l’anthropologie pour comprendre son environnement de travail. J’allais lui signaler ce texte ce matin et, le relisant, je me suis dit que cela pouvait intéresser certains d’entre vous qui ne l’auraient pas lu.

    Comment définissez-vous un anthropologue ?

                Je dirais que c’est simplement quelqu’un qui a obtenu un diplôme en anthropologie délivré par une université. Comme l’enseignement est très différent d’un endroit à l’autre, un anthropologue peut être beaucoup de choses différentes. Dans mon expérience, en Belgique et en France, les … Lire la suite…

  • LE TEMPS QU’IL FAIT LE 11 AVRIL 2014

    Sur DailyMotion, c’est ici. Meilleur son que sur YouTube, mais risque de pub !

    Le curé chantant

    Les bisons galopant

    BFM Business, L’invité d’Hedwige Chevrillon, le 9 avril 2014

    Soylent Green (Soleil vert) de Richard Fleischer, 1973

    La petite lumière sur Mars

    Le principe anthropique

    Comprendre les temps qui sont les nôtres, Odile Jacob 2014

    Claude Lévi-Strauss et Jacques LacanLire la suite…

  • L’EMPATHIE COMME DISPOSITION À NÉGOCIER, par Timiota

    Billet invité.

    En lisant les deux billets LE VIVANT ET LE SOUFFRANT de Claude Lévi-Strauss, sur Rousseau et EXPRESSION SPONTANÉE ET STRATÉGIE EN FINANCE ET EN ÉCONOMIE de Paul Jorion, sur Keynes, il me vient le questionnement suivant sur l’empathie.

    L’empathie se couple chez l’humain à une partie consciente de l’attitude : « que vais-je faire pour la/le convaincre ? Pour la/le séduire ? « , elle a une partie spontanée assez variable (tendant vers zéro le long du spectre autistique, ce que pourra commenter Paul Tréhin, auteur du billet LES ORIGINES DE L’ART ET DE LA CULTURE : Lire la suite…

  • LE VIVANT ET LE SOUFFRANT, par Claude Lévi-Strauss

    El JEm suggère que je reproduise à votre intention un extrait d’une conférence que fit Claude Lévi-Strauss à Genève en 1962 à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Je rapporterai une anecdote personnelle en guise de postface à ce texte.

    Dans ce monde plus cruel à l’homme, peut-être, qu’il fut jamais ; où sévissent tous les procédés d’extermination, les massacres et la torture, jamais désavoués sans doute, mais dont nous nous complaisions à croire qu’ils ne comptaient plus simplement parce qu’on les réservait à des populations lointaines qui les subissaient, prétendait-on, à notre profit, … Lire la suite…

  • LE DRAME DE L’ÂGE

    Quand Claude Lévi-Strauss est mort à l’âge de 100 ans, il considérait que l’espèce humaine était pourrie jusqu’à l’os. Si on lui disait : « Et si elle devait disparaître ? », il répondait : « C’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à la planète ! »

    On a l’habitude de dire : « On s’aigrit avec l’âge ! » C’est une façon de voir les choses. Une autre, c’est de constater qu’avec le temps qui passe, on accumule les observations. Et il faudrait peut-être dire plutôt : les preuves.

    Si c’est comme ça, il vaudrait mieux pour le … Lire la suite…

  • HORSCHAMP.org, Paul Jorion, un anthropologue au pays des subprimes

  • ANTHROPOLOGUE INCLASSABLE, Journal des Anthropologues, N°126-127 : 335-339

    Un entretien avec Laura Ferré.

    Comment définissez-vous un anthropologue ?

                Je dirais que c’est simplement quelqu’un qui a obtenu un diplôme en anthropologie délivré par une université. Comme l’enseignement est très différent d’un endroit à l’autre, un anthropologue peut être beaucoup de choses différentes. Dans mon expérience, en Belgique et en France, les professeurs d’anthropologie enseignent un peu ce qu’ils connaissent et ce n’est pas très structuré, donc ça peut très bien être une mosaïque de différentes choses. Donc ça laisse une énorme liberté pour se définir comme étant anthropologue. Dans le monde anglo-saxon, que j’ai connu en particulier à … Lire la suite…

  • COMPTE-RENDU DE « Comment la vérité et la réalité furent inventées », par Gérard Chouquer

    Merci à Gérard Chouquer pour ce compte-rendu de « Comment la vérité et la réalité furent inventées » (1) dans la revue Les Annales.

    Paul Jorion dispose de talents multiples, étant aussi à l’aise dans l’analyse des marchés financiers, du second théorème de Gödel, du mode de raisonnement d’Aristote que de la philosophie de Hegel. Il propose ici un ouvrage d’anthropologie du savoir, ambitieux en ce qu’il n’hésite pas à se situer au niveau le plus élevé qui soit, celui de l’histoire de la rationalité. Son livre s’intéresse en effet à deux objets, la vérité et la réalité, qui, … Lire la suite…

  • Comment on devient l’« anthropologue de la crise »

    Au printemps dernier, la revue d’anthropologie Terrain me demandait de participer à un numéro spécial consacré aux catastrophes, au titre d’« anthropologue de la crise ». Je rédigeai le texte qui suit, consacré à mon terrain dans le monde de la finance. « Terrain » décida de ne pas le publier. Je l’ai ressorti car il fera l’objet d’un exposé que je ferai demain à l’Université de Rennes, dans le cadre du séminaire de Jean-Michel Le Bot ; j’ai pensé qu’il pourrait également vous intéresser.

    N. B. : a été publié depuis dans le débat N° 161, septembre-octobre 2010.

    Comment Lire la suite…

  • Lévi-Strauss : la machine à penser

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    J’ai réagi à chaud à la mort de Lévi-Strauss dans Claude Lévi-Strauss (1908 – 2009), voici le petit texte que je viens d’écrire spécialement à l’intention de mes amis de La Revue du MAUSS.

    La première image qui me revient de Claude Lévi-Strauss date de la fin des années soixante et c’est celle de son dos : les longues minutes qu’il pouvait passer lors de son cours au Collège de France, le dos tourné à la salle, tout occupé au dessin d’un diagramme représentant les relations d’inversion entre divers … Lire la suite…

  • Claude Lévi-Strauss (1908 – 2009)

    Claude Lévi-Strauss est mort. Il était l’un de ces très grands professeurs dont j’ai eu l’immense privilège de suivre les cours (parmi eux, aussi : Lacan, Leach, Guilbaud, Perelman).

    Ordinairement, nous sommes plus critiques envers les vivants qu’envers les morts. Mais ce soir, je ferai l’inverse. Et me demandant pourquoi, je découvre d’abord que la réponse n’est pas parce que Claude Lévi-Strauss ne peut plus me lire : ce n’est pas parce que mon désaccord aurait pu le peiner (après tout, qu’en aurait-il eu à faire que Paul Jorion soit d’un autre avis que le sien ?) non, c’est parce … Lire la suite…