-
Espace de libertés : Du cerveau humain à la machine, N°486, février 2020
Ouvert aux commentaires.
Qu’en est-il de l’Intelligence Artificielle ou « IA » ? Où en sommes-nous ? Existe-t-elle même ? et si la réponse était « Oui », n’aura-t-elle qu’une influence modeste sur notre vie quotidienne ou constituera-t-elle – ou constitue-t-elle déjà – une authentique révolution ?
Les deux opinions se rencontrent bien sûr parmi les personnes peu informées mais, de manière plus surprenante, on les entend aujourd’hui également dans la bouche d’experts. Certains d’entre eux affirment que nous sommes proches de la « Singularité », le moment où les machines seront devenues à ce point plus intelligentes que nous … Lire la suite…
-
Lille, École Psychanalytique des Hauts-de-France, « Les robots appellent ‘capteurs’ leur inconscient », le 23 novembre 2019 – Podcast
Ouvert aux commentaires. N.B. Je cite un Scolastique en disant « Grégoire de Rimini », au lieu de « Guillaume de Sherwood ».
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l’article. Vous pouvez vous abonner ici… Lire la suite…
-
Namur, Conférences du Samedi, Vers un nouveau monde – Questions de la salle, le 23 mars 2019
Ouvert aux commentaires.
Sylvain Laurens, Les courtiers du capitalisme. Milieux d’affaires et bureaucrates à Bruxelles, Agone, 2015
François Quesnay, Tableau économique de la France, 1759
La vidéo de mon exposé – avant les questions de la salle – se trouve ici.… Lire la suite…
-
Le Pistolet et La Pioche #15, « Devenons-nous des machines ? » Paul Jorion répond, le 29 mai 2018
Ouvert aux commentaires.
Tandis que les algorithmes d’apprentissage non-supervisé progressent chaque jour un peu plus et tendent à nous ressembler, il semble que les êtres humains perdent en complexité et en nuances, voire en intelligence. Sommes-nous en train de nous mettre à fonctionner comme des IA ?… Lire la suite…
-
« De l’anthropologie à la guerre civile numérique » – X. L’homme est un robot sentant
Suite et fin de l’entretien du 5 mai 2016 avec Franck Cormerais et Jacques-Athanase Gilbert de la revue Études digitales, en complément de l’entretien intitulé De l’anthropologie à la guerre civile numérique.
X. L’homme est un robot sentant… Lire la suite…
-
La liberté de choisir ou de vivre sa préférence pour le mot « choisir » ou le mot « vivre »
J’ai choisi dans Le dernier qui s’en va éteint la lumière, de développer un modèle de la conscience que j’ai proposé pour la première fois dans un article publié en 1999 dans la revue L’Homme, intitulé « Le secret de la chambre chinoise ». Dans cet article, je tire les conséquences de la découverte par le psychologue Benjamin Libet que ce que nous appelons notre « intention » de poser un acte n’intervient qu’après que cet acte a été posé. Le retard avait été calculé par Libet comme étant d’une demi-seconde mais des études récentes ont montré que … Lire la suite…
-
Comment donner une volonté à un robot
Lire la suite…Parce que je me dis que cela pourrait intéresser certains d’entre vous qui n’auront pas le désir d’aller fouiller dans la discussion qui a lieu en ce moment à propos de ma vidéo d’hier, je donne à cet échange davantage de visibilité.
-
Piqûre de rappel : NOTRE CERVEAU : CONSCIENCE ET VOLONTÉ, le 7 avril 2012
Le biologiste François Jacob a utilisé à propos de notre cerveau, une image admirable : le cerveau humain est conçu, dit-il, comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction. Par cette image frappante, il attirait notre attention sur le fait que notre cerveau n’est pas constitué comme une machine d’une seule pièce. Il y a en son centre, le cerveau reptilien, appelé ainsi parce qu’il possède déjà la même structure chez le reptile, et le cerveau des mammifères s’est construit comme une couche additionnelle, absolument distincte : le cortex est d’une autre nature que le cerveau … Lire la suite…
-
Les robots, la mémoire et l’espèce humaine, par Pierre-Yves Dambrine
Billet invité.
Cher « Un Belge »,
J’ai lu avec intérêt ton billet intitulé « Le robot n’est pas celui qu’on croit » où tu nous assimiles d’ores et déjà à des robots, je souscris à cette analyse, qui met le doigt sur le symptôme d’une humanité en perdition.
Nonobstant, il me semble qu’on peut apporter un élément supplémentaire dans le débat ; je veux parler de la mémoire, celle qui nous est personnelle, et celle, collective, que nous partageons avec nos semblables, ces deux mémoires n’étant en réalité que deux aspects d’une même réalité où se mêlent souvenirs personnels, … Lire la suite…
-
PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 12 (IV), réédition en librairie le 23 novembre
Je poursuis la publication des chapitres de Principes des systèmes intelligents. Il y a nécessairement deux types de pertinence : une pertinence de court terme qui joue au cours d’une conversation particulière où ce qui vient d’être dit ne doit pas être répété, et une pertinence de long terme, où ce qui a été pertinent lors de conversations antérieures, le sera probablement aussi dans des conversations ultérieures (renforcement hebbien).
Le frayage ou « renforcement hebbien »
Ceci veut dire qu’il ne suffit pas que les compteurs soient remis à zéro à la fin de chaque session, il faut encore … Lire la suite…
-
PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 12 (III), réédition en librairie le 23 novembre
Je poursuis la publication des chapitres de Principes des systèmes intelligents. Qu’est-ce qui nous pousse à causer ?
L’affect et la pertinence
À quoi peut nous servir de savoir que chez l’homme les valeurs d’affect trop élevées attachées à certains signifiants interdisent l’accès à certaines parties de la mémoire ? Cette observation est capitale pour la guérison des névrosés, mais elle ne présente qu’un intérêt limité pour la mise au point des systèmes intelligents : il s’agit là, comme pour l’association matérielle, de quelque chose de l’ordre du « ratage », dont il vaudrait mieux épargner les effets à … Lire la suite…
-
PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 12 (II), réédition en librairie le 23 novembre
Je poursuis la publication des chapitres de Principes des systèmes intelligents. Comment fonctionne l’affect (dans une perspective qu’un programme informatique pourrait simuler) ? C’est la premier aspect à examiner, la première question à résoudre.
L’affect et la mémoire
Ceci dit, il ne peut être question de « faire de l’affect » pour le plaisir de faire de l’affect, comme simple réponse au sentiment vague qu’évoquent Hofstadter et Haugeland : que la chose paraît importante ou qu’il faudra bien s’en occuper un jour. L’affect n’a d’intérêt pour nous que pour une raison bien précise : parce que le mot renvoie … Lire la suite…
Une chose encore. Pour qu`un ordinateur prenne une décision contrevenant a sa programmation, il doit avoir une motivation propre, ce qui nécessite au préalable que cet ordinateur acquiere la conscience de soi. Cette derniere peut-elle naitre de la matiere constituant l`ordinateur? Si la conscience de soi chez l`humain nait de