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La démocratie est-elle enchaînée face à la finance ?
Ma communication au Colloque international LA DÉMOCRATIE ENRAYÉE ? à l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, le 31 mai 2013.
L’anthropologie sociale britannique dont j’ai eu l’honneur à une époque d’être l’un des représentants, et dont je défends toujours les valeurs méthodologiques faites d’une combinaison équilibrée de rigueur et de bon sens aristotélicien, demande que quand il est question des phénomènes relevant de l’humain, une explication, pour mériter ce nom, doit pouvoir rendre compte des faits observés aussi bien en termes de personnes, d’acteurs humains composant les sociétés auxquelles nous appartenons, qu’en termes d’institutions procurant … Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 26 JUILLET 2013
Sur YouTube, c’est ici.
Jérôme Cahuzac et la vérité
Blog de PJ : Bernadette Lafont (1938-2013), le 25 juillet 2013
Blog de PJ : Bloguer dans deux langues, le 29 avril 2007
Le nom qui ne me revient pas, c’est : Pauline Lafont ; l’expression qui ne me revient pas, c’est : langues romanes. … Lire la suite…
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LE CAS CONDAMIN-GERBIER, par zébu
Billet invité.
J’ai été très surpris par la vidéo de Pierre Condamin-Gerbier, témoignant le 12 juin au Sénat devant la Commission d’enquête sur le rôle des banques et acteurs financiers. Étrangement, davantage par l’homme et par l’analyse qu’il porte que par les informations qu’il « révèle » (bien que celles-ci en soi, auraient largement suffi pour ce faire).
En premier lieu, à l’inverse de ce qui est décrit dans la presse française et même étrangère (notamment suisse), cet homme apparaît comme étant un « homme de l’art » et pas du tout comme un « has been » : … Lire la suite…
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L’HEURE DE VÉRITÉ, par Bertrand Rouziès-Leonardi
Billet invité.
L’audition sous serment de Pierre Condamin-Gerbier, ancien de chez Reyl, par la Commission sénatoriale chargée d’enquêter sur le rôle des banques et des acteurs financiers dans l’évasion fiscale est sidérante à plusieurs titres, non pas tant par ce qu’elle révèle de la gestion mafieuse des affaires publiques en France, dont tout le monde se doutait, que par ce qu’elle dit, en creux, de la complaisance coupable avec laquelle nous nous en sommes tous longtemps tenus à ce doute, par fatalisme (liaison naturelle du pouvoir et de la corruption), par peur de nuire à l’appareil d’État, de … Lire la suite…
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Travaux de commission du Sénat, Commission d’enquête sur le rôle des banques et acteurs financiers, le 12 juin 2013
M. Pierre CONDAMIN-GERBIER
Gestionnaire de fortune, ancien associé-gérant chez Reyl Private Office, 2006-2010.Durée : 10:24
Sénateur(s) : PILLET FrançoisDurée : 47:02
Sénateur(s) : BOCQUET Éric, LECONTE Jean-Yves, PILLET François
… Lire la suite…Des commentaires sur ce qui est dit là, dans de prochains billets.
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LE RETOUR : CHRONIQUE COMIQUE DE L’ANNULATION, par Francis Arness
Billet invité.
Lorsque son pas nerveux résonna dans le large couloir aux bustes ennuyés de l’Assemblée, le silence se fit. Il était de retour sur le lieu de son mensonge les yeux dans les yeux, les yeux dans les 1144 yeux des 577 députés qui étaient présents, ce jour-là, en face de lui. Certes, il y en avait bien alors aussi derrière lui, des yeux – comme maintenant, toutes les nuits, dans ses cauchemars sans fin -, ne serait-ce que ceux du Président de l’Assemblée. Ce jour-là, il n’avait pas réussi à tous les fixer, ces 1144 yeux, … Lire la suite…
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JÉRÔME CAHUZAC OU LA SCHIZOPHRÉNIE STRUCTURELLE, par Un Belge
Billet invité.
Risquons une approche accélérée et élargie de l’Affaire Cahuzac : un zoom arrière, en quelque sorte…
1) Jérôme Cahuzac n’est pas une brebis galeuse isolée. Il est juste l’un de ceux par qui le scandale arrive, dans un contexte extrêmement tendu. D’autres auraient pu tomber à sa place, d’autres tomberont (à gauche, à droite, au centre et aux extrêmes).
2) Le Parti Socialiste français n’est pas une structure plus corrompue que les autres partis avides de gouverner le pays. Si une simple étiquette politique suffisait à rendre impossibles les abus de pouvoir et autres conflits d’intérêts, cela se … Lire la suite…
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PROPAGANDE, par Michel Leis
Billet invité.
Les scandales en politique n’ont rien d’une nouveauté, Jérôme Cahuzac a le profil du Rastignac, prêt à tout pour se faire une place au soleil, entre business et pouvoir. Comme souvent dans cette situation, l’adhésion à un parti relève de l’opportunisme et non de l’engagement, il aurait pu adhérer à n’importe quelle formation de l’éventail politique, pourvu que les perspectives de carrière soient bonnes. En ce sens, la composante cynique du personnage semble prendre le dessus et pourrait expliquer à elle seule cette spirale du mensonge, ce déni de réalité relevé par nombre de journaux et de commentateurs … Lire la suite…
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SAMEDI 6 AVRIL, DE 15h À 17h, SUR LA PAGE « LES DÉBATS DU BLOG DE PAUL JORION » : L’AFFAIRE CAHUZAC
C’EST FINI !
Samedi entre 15h et 17h je débattrai avec vous « live », ici sur la page « Les débats du blog de Paul Jorion », de l’affaire Cahuzac. J’y ai consacré deux interventions : primo, le papier qui a été publié en version légèrement abrégée comme tribune libre dans Le Monde dans l’édition en date du vendredi 5 avril (page 20), sous le titre : « La crise accroît l’intolérance à la fraude fiscale des élites », et ici, en version longue sous le titre : « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés… Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 5 AVRIL 2013
L’affaire Cahuzac et ses retombées… qui ne font que commencer !
J’évoque ceci dans la vidéo, mon billet du 20 janvier 2010 : Top 10 du Post des blogs politiques qui montent.
J’écris à l’époque : 160.000 accès mensuels ; pour mettre en perspective, aujourd’hui : 303.000 accès mensuels.
Sur YouTube, c’est ici.… Lire la suite…
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LE MONDE, « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés », jeudi 4 – vendredi 5 avril 2013
Le texte qui suit est plus long que celui qui paraît dans Le Monde. La raison en est que le format qui m’avait été communiqué dans la matinée était de 6 500 signes maximum. On me signalait en début d’après-midi qu’il serait en réalité de 5 200. C’est moi qui ai abrégé.
Sur le site du Monde : La crise accroît l’intolérance à la fraude fiscale des élites.
Quand Mme Lamblin, élue EELV de Paris, fut accusée de blanchiment d’argent sale, son avocat affirma en substance : « Beaucoup de bruit pour rien ! » parce qu’il n’y avait … Lire la suite…
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AGIR, par zébu
Billet invité
« L’Affaire Cahuzac » n’est pas significative en elle-même : de très nombreuses affaires ont, à de multiples reprises, émergé régulièrement. Ce qui lui donne sa dimension particulière est le fait qu’elle advient dans un contexte spécifique (‘la crise’), du fait de la position même de celui par qui le scandale arrive (un ministre du budget chargé de lutter contre la fraude fiscale) et de ses mensonges réitérés mais aussi parce que, sous la pression de révélations qui étaient imminentes de la part des justices suisse et française (qui pour le coup, ont pu travailler sans entraves), pour … Lire la suite…
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UN SILENCE TRÈS RELATIF
J’étais en train ce matin de rédiger un billet sur l’affaire Cahuzac (de plus longs développements que mon très bref Le niveau de tolérance d’hier soir), quand un coup de téléphone du Monde me proposa de rédiger une tribune libre à ce sujet pour l’édition papier qui paraîtra demain. J’étais partant. Mon billet sera mis en ligne ici aussitôt qu’il sera disponible sur le site du Monde.… Lire la suite…
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RESTAURER LE CRÉDIT PUBLIC PAR LE DÉPÔT BANCAIRE DU CAPITAL DE LIQUIDITÉ, par Pierre Sarton du Jonchay
Billet invité.
Monsieur Cahuzac est obligé d’avouer pour deux raisons : non seulement les faits le concernant ne peuvent plus être cachés mais le financement fiscal de la chose publique est en ruine. Les simulations budgétaires triturées dans tous les sens rendent invariablement le même résultat : le capital fiscal de l’Etat de droit français s’évapore plus vite que le rachat fiscal des pertes du système financier par l’imposition des citoyens non privilégiés. A cause de la libre circulation du capital, du principe européen d’autorégulation bancaire et de la défiscalisation des non-résidents domiciliés en zone euro, le rendement de la … Lire la suite…
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PÉREMPTION DU DÉCLIN, par Bertrand Rouziès-Leonardi
Billet invité.
Mes chers compatriotes, nous déclinons. La France n’est plus ce qu’elle était. La nouvelle n’est pas neuve. Le chef de chœur des déclinologues, Nicolas Baverez, décline le déclin sur tous les tons depuis qu’il est entré dans l’âge mûr, comme s’il fallait que toute chose autour de lui se marquât plus profondément des signes de la péremption qu’il observe sur lui-même. Convenons néanmoins que ce penchant se manifeste avec une constance on ne peut plus rectiligne : Les trente piteuses, La France qui tombe, Nouveau Monde, vieille France, à quoi fait suite, formant chiasme, Vieux pays, siècle jeune. … Lire la suite…