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Humanism and its Discontents. The Rise of Transhumanism and Posthumanism – Introduction
Mon introduction à cet ouvrage publié en février de cette année (aurait dû paraître initialement en août 2021).
Humanism and its Discontents – The Rise of Transhumanism and Posthumanism
Introduction
Humanism was defined by two pronouncements in the Book of Genesis: Man was made to God’s image and God had entrusted Man with the dominion of all creatures.
The Homo Imago Dei part of the definition went into a crisis in the eighteenth century with the Enlightenment and was henceforth dropped for all practical purposes.
The rise of different types of anti-humanism or one should rather say, varieties of neo-humanism, such as Nietzsche’s superhumanism, posthumanism, transhumanism, and del Val & Sorgner’s metahumanism, finds its origin in the crumbling of humanism over the centuries due to doubts accumulating around the Western view of humankind rooted in Christianity: the Homo Imago Dei, and of its follower: the perfectible Man of an Enlightenment enamoured with never-ending progress.… Lire la suite…
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Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », par Serge Audier (I) Introduction
Le colloque Walter Lippmann : aux origines du « néo-libéralisme », préface de Serge Audier – Penser le « néo-libéralisme », éditions Le bord de l’eau, 2012. Madeleine Théodore nous propose un résumé en plusieurs parties de cette réflexion essentielle. Ouvert aux commentaires.
Introduction.
Le moment fondateur du « néo-libéralisme » est celui correspondant à la naissance de la Société du Mont-Pèlerin, en avril 1947. Un autre est la création en 1955 du Institute of Economic Affairs britannique, un think tank qui inspirera directement le programme économique de Margaret Thatcher. Cependant le Colloque Walter Lippmann aura posé les bases de ce qui allait devenir la Société du Mont-Pèlerin.… Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 10 OCTOBRE 2014 (retranscription)
La retranscription de Le temps qu’il fait le 10 octobre 2014. Merci à Olivier Brouwer !
Bonjour, nous sommes le vendredi 10 octobre 2014. Et si vous habitez Bruxelles, vous pouvez m’entendre ce soir discuter, débattre, avec Vincent Decroly. Ça se passera au Botanique, ce sera après la projection d’un film que je n’ai pas vu, d’Henri Storck, mais Henri Storck, c’est le grand documentariste belge des années 40, des années 50, et ça doit être très intéressant. Il a fait un film très caustique sur les débuts de l’Europe : de l’Europe unie, Marché Commun et compagnie.… Lire la suite…
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Le temps qu’il fait le 10 octobre 2014
Sur DailyMotion, c’est ici.
L’appel au boycott des Rendez-vous de l’histoire de Blois par Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie en raison de l’exposé de Marcel Gauchet sur les rebelles.
Mes propres interventions à Blois
Geneviève Delbos et Paul Jorion, La transmission des savoirs (1984)
Michel Foucault, Georges Canguilhem, Louis Althusser
Michel Foucault, Naissance de la clinique : une archéologie du regard médical (1963)
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Le supposé « fourvoiement fondateur » de Foucault, par Jeanne Favret-Saada
Billet invité.
« Chez Michel Foucault, le fourvoiement fondateur n’est pas marxiste : c’est le soutien qu’il apporte au projet de théocratie iranien. Engagement ‘ fondateur’ bien que tardif – parce qu’il éclaire rétrospectivement le parcours intellectuel antérieur. Il intervient si tard dans le cours de sa vie que le temps lui manquera pour entamer son autocritique – au cas où tel aurait été son désir. »
Pardonnez-moi, mais on ne peut pas écrire cela. La première « cause » défendue par Foucault a été celle de ses étudiants tunisiens de 1966 à 1968. Foucault arrive à Tunis en 1966 : peu après, les étudiants se mettent en grève et manifestent pour protester contre le prix du transport à l’Université.
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L’ALLEMAGNE CONTEMPORAINE
… Lire la suite…Un Deutschemark solide, un taux de croissance satisfaisant, un pouvoir d’achat en expansion, une balance des paiements favorable, ce sont bien sûr dans l’Allemagne contemporaine les effets d’un bon gouvernement, mais c’est aussi, et jusqu’à un certain point c’est plus encore, la manière dont se manifeste et se renforce sans cesse le consensus fondateur d’un État que l’histoire, ou la défaite, ou la décision des vainqueurs, comme vous voudrez, venait de mettre hors-la-loi. L’État retrouve sa loi, retrouve sa loi juridique et retrouve son fondement réel dans l’existence et la pratique de cette liberté économique.
L’histoire avait dit non à l’État allemand.
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HAYEK ET L’EUROPE : « SURVEILLER ET PUNIR », par nadj popi
Billet invité.
Cet article se situe dans la ligne de ma première contribution au Blog de Paul Jorion qui avait pour titre « La fin de la contre-révolution libérale ».
Je reviens sur la question rémanente mais non moins lancinante de la théorie du capitalisme néolibéral de F. A. von Hayek dont je soutiens qu’elle repose en réalité sur la théorie de l’« hégémonie culturelle » (Gramsci) élaborée par le sociologue Alfred Schütz.
La théorie de l’hégémonie culturelle consiste en une refondation phénoménologique de l’idéal-type wébérien : c’est prosaïquement ce que Schütz appelle, dans « Der sinnhafte Aufbau der sozialen Welt.… Lire la suite…
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COMPTE-RENDU DE « Comment la vérité et la réalité furent inventées », par Gérard Chouquer
Merci à Gérard Chouquer pour ce compte-rendu de « Comment la vérité et la réalité furent inventées » (1) dans la revue Les Annales.
Paul Jorion dispose de talents multiples, étant aussi à l’aise dans l’analyse des marchés financiers, du second théorème de Gödel, du mode de raisonnement d’Aristote que de la philosophie de Hegel. Il propose ici un ouvrage d’anthropologie du savoir, ambitieux en ce qu’il n’hésite pas à se situer au niveau le plus élevé qui soit, celui de l’histoire de la rationalité. Son livre s’intéresse en effet à deux objets, la vérité et la réalité, qui, l’un et l’autre, ont à voir avec la formation de la pensée scientifique moderne.… Lire la suite…
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La métaphore du cadavre, par Pierre-Yves D.
Billet invité.
En évoquant la mort d’Alexander McQueen, Paul a touché quelque chose de sensible, dans tous les sens du terme, même s’il ne s’attendait peut-être pas à tant d’impétuosité de la part de ses lecteurs. La vigueur des réactions en atteste. A la réflexion, la mode n’est pas un sujet anodin, qui serait simplement de l’ordre du frivole, du superficiel, et raison de plus si l’on en vient à critiquer vertement cet aspect, quand bien même interviennent des considérations sur l’aspect commercial de la chose, qui est bien évident.
De tous temps la parure est venue affirmer la culture dans la nature, celle-ci est donc toujours venue en excès du simplement fonctionnel.… Lire la suite…