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« Le pêcheur rencontre l’économie » (1989)
MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
Direction du Patrimoine Ethnologique
Février 1989
… Lire la suite…« Dans notre métier, la femme et l’homme ne vivent pas ensemble. Le pêcheur ne connaît pas ses enfants : les petits ça change tous les quinze jours, on les suit pas. Et quand on rentre, on a d’abord envie de se reposer. Le père rentre à la maison, et pour lui, c’est comme si les choses reprenaient leur cours normal. Mais ce n’est pas vrai : il est un intrus dans sa propre maison. C’est quand il n’est pas là que les choses suivent leur cours normal.
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« L’influence des structures socio-économiques sur le développement des pêches artisanales sur les côtes du Bénin » (1985)
Comme j’avais été viré en février 1985, ce rapport de la FAO daté du mois de novembre indique pudiquement « basé sur le travail de P.J.M. Jorion ». Sur les péripéties tout autour, voyez ici.
Programme de développement intégré des pêches artisanales en Afrique de l’Ouest
Le rapport est ici : L’influence des structures socio-économiques sur le développement des pêches artisanales sur les côtes du Bénin… Lire la suite…
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L’Afrique et moi VIII. Les rapports que je rédigeai pour la FAO
Rappel : L’Afrique et moi I. Fonctionnaire des Nations-Unies ; II. Un poste de tout repos ; III. Des pêcheurs ne sachant pas pêcher : IV. La vérité : vraiment pas bonne à dire ; V. « Jorion se fâche » ; VI. Pêcherie et sorcellerie : VII. Un environnement pas toujours très sûr.
La FAO publia en 1985 deux de mes rapports * : l’un sur l’organisation des villages et, en parallèle avec la présence de fonctionnaires et d’élus, l’influence encore des structures traditionnelles que sont la chefferie et les églises locales vaudou ; l’autre relatif à l’autosubsistance dans les villages : la part de ce qui est pêché, de ce qu’on récolte, et qu’on ne cherche pas à vendre à l’extérieur parce que l’on en vit prioritairement.… Lire la suite…
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L’Afrique et moi VII. Un environnement pas toujours très sûr
Rappel : L’Afrique et moi I. Fonctionnaire des Nations-Unies ; II. Un poste de tout repos ; III. Des pêcheurs ne sachant pas pêcher : IV. La vérité : vraiment pas bonne à dire ; V. « Jorion se fâche » ; VI. Pêcherie et sorcellerie.
L’année suivante, en 1986, la FAO m’offrit cette fois une mission de trois mois : au Bénin, le siège du projet des pêches, où j’avais déjà passé un an, mais aussi dans deux autres pays que je ne connaissais pas encore : au Ghana et au Libéria.
Quand, en passant par le siège de la FAO à Rome, j’ai signalé que j’avais eu l’occasion de rencontrer des Béninois à Pointe-Noire au Congo l’année précédente, certains m’ont dit : « Allons bon ! … Lire la suite…
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L’Afrique et moi V. « Jorion se fâche »
Rappel : L’Afrique et moi I. Fonctionnaire des Nations-Unies ; II. Un poste de tout repos ; III. Des pêcheurs ne sachant pas pêcher ; IV. La vérité : vraiment pas bonne à dire.
Mon renvoi des Nations-Unies après un an seulement de présence sur le terrain, cas tout à fait exceptionnel, reflétait en réalité des querelles entre factions au sein de la division des pêches de la FAO : celle des anciens officiers coloniaux à laquelle appartenait mon patron, en lutte contre celle des « idéalistes » convaincus qu’il était quand même possible – à petite échelle – de faire avancer les choses.… Lire la suite…
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L’Afrique et moi III. Des pêcheurs ne sachant pas pêcher
Rappel : L’Afrique et moi I. Fonctionnaire des Nations-Unies ; II. Un poste de tout repos
Le projet de la FAO au Bénin avait pour but de développer la pêche dans le pays. Il avait été constaté qu’au contraire des pays voisins, la pêche côtière y languissait. Le Bénin vivait à cette époque sous un régime marxiste-léniniste et l’on avait considéré en haut-lieu aux Nations-Unies que le temps était venu d’intervenir également dans des pays dont le gouvernement était de ce type-là.
Notre projet était patronné par le Danemark et par le Japon. Son objectif était de découvrir les raisons de la faiblesse de la pêche et d’y porter remède.… Lire la suite…
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Vendre son poisson, à qui, et à quel prix ? (1982)
Vendre son poisson, à qui, et à quel prix ?
Souvenirs de la pêche à la sardine au Croisic (1911-1954)Ce texte inédit reprend des entretiens à bâtons rompus que j'eus sur plusieurs semaines avec M. Jean-Marie Le Huédé en 1981 et 1982 à son domicile au Croisic (Loire-Atlantique). Il me confia ses carnets de pêche de 1923 à 1928, que je recopiai. Je revins alors le voir pour lui poser des questions spécifiques sur les informations qui s'y trouvaient.
Le 17 janvier 1911, Jean-Marie Le Huédé, dit P’tit Jean, dit Pironton, dit l’Amiral, prend son premier embarquement sur la Renée-Eugénie, une chaloupe creuse de 13 mètres appartenant à son père et mouillée au port du Croisic.… Lire la suite…
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L’étrange défaite de la démocratie bureaucratique européenne : l’autorisation du chalutage électrique, par Jean-François Le Bitoux
Billet invité.
L’étrange défaite de la démocratie bureaucratique européenne : l’autorisation du chalutage électrique. De quoi cette dérogation est-elle le message ?… Lire la suite…
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Une nouvelle/un conte à faire peur : Le pays des poissons malades, par Fatima Ftaich
Billet invité, inspiré par la récente controverse qui touche les autorités canadiennes.
« Tu as brossé tes dents ma puce ? »
« Oui maman »
« Bon alors, c’est l’heure de l’histoire »
« Ce soir, je veux une histoire qui fait peur »
« Tu en es sûre ma chérie ? Ce n’est peut-être pas une bonne idée »
« Mais si maman, ne t’inquiète pas »
« Dans ce cas… Il était une fois… »Il était une fois le pays Désérables, un pays fabuleux à la nature à peine domptée, aux océans sauvages, immenses et majestueux.… Lire la suite…