Le texte de ma communication au colloque Science-Fiction, religions, théologies, le 10 juin 2022. Prédestination et futurs contingents chez Philip…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Le texte de ma communication au colloque Science-Fiction, religions, théologies, le 10 juin 2022. Prédestination et futurs contingents chez Philip…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Retranscription de « VALIS » (« SIVA ») de Philip K. Dick, le 17 avril 2022. Bonjour, nous sommes le dimanche de Pâques 2022…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Ils – notez le « ils » – payaient le Dr Stone pour qu’il découvre ce qui avait détruit le patient entré dans son service. Dans chacun des cas, une balle avait été tirée sur lui, en un certain lieu, à un moment donné, de sa vie. La balle l’avait pénétré et la douleur s’était mise à se propager. Insidieusement, la douleur l’avait rempli jusqu’à ce qu’il se fende en deux, coupé bien au milieu. La tâche du personnel, et même des autres patients, était de reconstituer la personne, mais cela ne pouvait se faire tant que la balle n’avait pas été extraite. Tout ce que des thérapeutes moins doués arrivaient à faire, c’était de constater que la personne était fendue en deux et se mettre à la recoller, mais sans avoir trouvé la balle et l’avoir extraite. La balle fatale tirée sur la personne, c’est là que Freud avait lancé son offensive originelle de sauvetage de la personne psychologiquement blessée ; Freud avait compris : il avait appelé la balle « traumatisme ». Par la suite, tout le monde se lassa de rechercher la balle fatale, cela prenait trop de temps. Il y avait trop à apprendre sur le patient.
Philip K. Dick, VALIS (en français SIVA), 1981 : 66
L’un des chapitres d’une communication intitulée La transmigration de Timothy Archer de Philip K. Dick, une œuvre de « théologie-fiction », qui…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Retranscription de Tout comprendre, le 6 décembre 2021. Bonjour, nous sommes le lundi 6 décembre 2021. Le 6 décembre, comme vous…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Retranscription de La conscience, c’est quoi ?, le 28 avril 2021. Bonjour, on est le mercredi 28 avril 2021 et,…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Suite et fin.
Il y a donc dans VALIS (« Vast Active Living Intelligence System » – 1981) un très étonnant dédoublement de la personnalité : un personnage correspondant en tout point au véritable Philip K. Dick, dont ses compagnes successives et amis de l’époque affirment avec un bel ensemble qu’il était fou et, en retrait, l’auteur de cette quasi autobiographie, maître de ses moyens, faisant preuve d’une stupéfiante lucidité, disséquant avec la froideur clinique d’un médecin-légiste le comportement de ce fou, dont rien ne suggère qu’il soit autre que le même Philip K. Dick.
Dans une lettre datée de 1981, Dick prolongeait l’exercice : « Tous ceux qui ont lu mon récent roman VALIS savent que j’ai un alter ego nommé Horselover Fat, qui reçoit des révélations divines (du moins le croit-il : il pourrait s’agir de simples hallucinations, comme le pensent les amis de Fat). […] Eh bien, Fat a eu une autre vision : celle qu’il attendait. […] Pauvre Fat ! Sa folie est maintenant achevée car il suppose que dans sa vision il a vu le nouveau sauveur. J’ai demandé à Fat s’il était sûr de vouloir parler de cela car il ne ferait que corroborer le caractère pathologique de son état. Il m’a répondu : « Non, Phil, ils vont penser que c’est toi ». Maudit sois-tu, Fat ! de m’avoir conduit dans ce double bind (double contrainte anxiogène car combinant deux exigences contradictoires) » (1995 : 314).
Continuer la lecture de Philip K. Dick : le prophète qui se fit passer pour romancier (II)
En deux parties.
Lorsqu’ils assistèrent le 24 septembre 1977 à une conférence qui deviendrait fameuse, intitulée « Si vous jugez ce monde mauvais, vous devriez voir certains des autres » (1995 : 233-258), les auditeurs présents dans une salle comble de l’hôtel de ville de Metz imaginaient entendre un auteur de science-fiction évoquer ses livres. Au lieu de cela, ils furent confrontés à un gourou leur expliquant ce que Jésus de Nazareth entendait dire quand il avait affirmé : « Mon royaume n’est pas de ce monde », à savoir qu’il existe un monde parallèle au nôtre où nous pouvons rejoindre Dieu par un simple glissement latéral, à condition bien sûr que nous en exprimions le désir, et que Dieu réponde à notre souhait par un geste charitable de sa part. Il n’y avait en ce temps-là que les initiés à connaître Philip Kindred Dick (1928-1982), peut-être le plus fameux aujourd’hui des auteurs de science-fiction, mais fêté à cette époque par les seuls aficionados de ce genre littéraire.
Continuer la lecture de Philip K. Dick : le prophète qui se fit passer pour romancier (I)
Paul Jorion, Le secret de la chambre chinoise, L’Homme 150, 1999 : 177-202
Retranscription de Si vous avez besoin d’une religion… j’ai ce qu’il vous faut, le 3 avril 2021. Bonsoir, nous sommes…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Philip K. Dick prophète
Mondes multiples et conscience, le 18 février 2009
Pourquoi nous avons neuf vies comme les chats, in Papiers du Collège International de Philosophie, Numéro 51, Reconstitutions, 2000, 69-80
The Tunnel Under the World, de Frederik Pohl, 1956