-
Lille : École Psychanalytique des Hauts-de-France, « Les robots appellent ‘capteurs’ leur inconscient », le 23 novembre 2019 – Retranscription
Retranscription de« Les robots appellent ‘capteurs’ leur inconscient », le 23 novembre 2019. Ouvert aux commentaires. Paul JORION : C’est moi qui commence ?…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l’article. Vous pouvez vous abonner ici… Lire la suite…
-
Lille, École Psychanalytique des Hauts-de-France, « Les robots appellent ‘capteurs’ leur inconscient », le 23 novembre 2019 – Podcast
Ouvert aux commentaires. N.B. Je cite un Scolastique en disant « Grégoire de Rimini », au lieu de « Guillaume de Sherwood ».
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l’article. Vous pouvez vous abonner ici… Lire la suite…
-
Quinzaines – Un robot qu’on ne peut pas punir, est-il vraiment intelligent ? le 1er avril 2019
Un robot qu’on ne peut pas punir, est-il vraiment intelligent ?
Dans l’ouvrage de Robert Musil L’homme sans qualités (ou « sans particularités » faudrait-il peut-être dire plutôt), son héros, Ulrich, assiste au chapitre 18 du premier volume qui en compte 123, au procès de Christian Moosbrugger, assassin présumé d’une prostituée. Le verdict est la mort.
Le personnage de Moosbrugger réapparaîtra ensuite – y compris dans le second tome inachevé – comme un sous-marin faisant épisodiquement surface, hantant le roman d’un bout à l’autre.
-
Notes de mon intervention à la Cour de cassation le 26 novembre : « Intelligence Artificielle : Responsabilité et imputabilité »
Les notes de mon intervention à la Cour de cassation le 26 novembre. Ouvert aux commentaires.
Intelligence Artificielle : Responsabilité et imputabilité
La spécificité du regard des anthropologues sur les questions qui nous occupent est qu’ils disposent de la capacité à convoquer devant eux l’ensemble des cadres de représentation que se sont inventées les cultures humaines dans leur variété et dans leur évolution, au fil des siècles.
La notion de « cause de… » qui émerge en Occident dans la subdivision du discours scientifique appelée « physique » dérive de celle de « coupable de… ». Le processus est inverse de celui qu’on imaginerait spontanément où le coupable aurait été celui que l’on reconnaîtrait comme cause d’un préjudice subit par un tiers.… Lire la suite…
-
Université catholique de Lille, Casse-têtes de l’Intelligence Artificielle, le 11 juillet 2017
-
Notre notion de « responsabilité » mérite un nouvel examen
Le Monde :
… Lire la suite…En décembre 2014, un automobiliste avait renversé treize personnes en criant « Allah Akbar ». L’intéressé avait fait 157 passages en hôpital psychiatrique et le parquet avait finalement estimé qu’il ne s’agissait pas d’une attaque terroriste.
-
Mon cerveau se mit à me hurler : TU VAS MOURIR !, par Pascal
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Belle expérience partagée, dans un article de Slate, de l’homme contraint de dominer sa raison alors que ses sens le bernent par l’entremise de la réalité virtuelle. Et nous nous découvrons incapables de marcher deux mètres sur un câble posé sur de la moquette.… Lire la suite…
-
Genèse de la responsabilité, par Dominique Temple
Billet invité.
Depuis que la science a reconnu que l’univers se produisait à partir de deux dynamismes antagonistes, qu’elle appelle la matérialisation et la dématérialisation de l’énergie [1], donnant à la vie une importance égale à l’entropie, elle appuie sans réserve l’idée que l’individu se présente comme la forme ultime de la vie [2]. Selon cette cosmologie, la responsabilité devrait être postulée comme la forme la plus différenciée de la vie puisqu’elle est une propriété essentielle de l’individu qui apparaît au sommet de son évolution.… Lire la suite…
-
Pourquoi vouloir que l’espèce humaine survive ?, par Cédric Chevalier
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Dans son « Temps qu’il fait » du 3 mars 2016, Paul Jorion s’exprime à propos de son prochain livre, Le dernier qui s’en va éteint la lumière :
« Et je vous l’ai déjà dit : on ne peut pas prouver qu’il faut sauver le genre humain et l’humanité, cela ne se prouve pas, c’est une chose qu’on a envie de faire ou pas. Moi personnellement, j’ai envie que cela continue… qu’on s’améliore quand même. Je me dispute un petit peu dans tous les coins, sur un mode un peu réformiste d’un côté, sur un mode un peu plus révolutionnaire d’un autre, je fais [flèche] de tout bois mais j’ai l’impression qu’avant de partir, il faut faire un max quand même.… Lire la suite…
-
Snow-Therapy à Macro-Therapy : de l’être primitif au peuple debout, par Annie Fortems
Billet invité. À propos de Paul Jorion pense tout haut le dimanche 15 février 2015.
Le dernier opus du suédois Ruben Ostlund, Snow-Therapy, n’est pas qu’un thrilleur psychologique, intimiste. Il esquisse aussi une vision de macro-Therapy politique et sociale. Passer une semaine de sports d’hiver dans les alpes françaises en compagnie de cette famille de bobos scandinaves n’est pas de tout repos. On ne revient pas indemne de cette luxueuse station, posée dans un écrin blanc en haut d’un pic rocheux. Amphithéâtre féerique de lumière et de blancheur scintillante où l’on se prend à rêver de feux d’artifices accompagnant les coups de canons à neige.… Lire la suite…
-
PAUL JORION PENSE TOUT HAUT LE DIMANCHE 15 FÉVRIER 2015 – (retranscription)
Retranscription de Paul Jorion pense tout haut le dimanche 15 février 2015. Merci à Olivier Brouwer !
Bonjour, on est dimanche, le 15 février 2015. Et demain, à 16h, eh bien, je donne cours à la V.U.B. et on parlera d’Aristote sur tous les aspects qui ont rapport avec l’argent, l’économie etc., la responsabilité, et, venez si vous êtes par là, ça se passe à 16h, c’est dans le grand bâtiment D de l’université, c’est au sous-sol, le grand amphithéâtre 03. Voilà. Si vous êtes là à 16h, eh bien venez ! J’ai expliqué qu’il y avait beaucoup de monde qui venait maintenant mais, rassurez-vous, il y a encore quelques petites places : c’est un grand amphithéâtre.… Lire la suite…
-
Emprunts toxiques : l’État, l’intérêt général, les banques et nous. Quatrième et dernière partie : Où il est question de la patience infinie que nous manifestons vis-à-vis du monde financier, par Zébu
Billet invité.
Emprunts toxiques : l’État, l’intérêt général, les banques et nous
Première partie : L’art difficile de minimiser les pertes
Deuxième partie : « Motif impérieux d’intérêt général », quésaco ?
Billet invité.
Les divers éléments mis en évidence dans les trois exposés précédents montrent bien combien l’État s’est laissé prendre par les banques dans ces marais fangeux, en acceptant, sans condition, de se voir refiler la patate chaude des opérations spéculatives des banques, avec la complicité consentante des collectivités locales, et d’en supporter la charge, sans limites.… Lire la suite…
-
« Responsable, mais pas coupable » et « Le lampiste est le vrai coupable », par Michel Leis
Billet invité.
Au-delà de l’aspect juridique de l’affaire, de la glose des attendus du jugement, il me semble que l’affaire Kerviel illustre surtout un mode de fonctionnement de plus en plus généralisé dans notre société. Il offre aux élites dirigeantes la possibilité d’invoquer en toutes circonstances cette double argutie qui prend toutes les allures d’un rituel : « Responsable, mais pas coupable »[i] et « Le lampiste est le vrai coupable »[ii].
Au-delà du plafond de verre qui caractérise la plupart des grandes organisations se trouvent des dirigeants qui partagent quelques travers dans leur mode de décision. En particulier, le refus de rentrer dans la complexité et le « benchmarking »[iii] érigé comme principal critère de décision sont des modes de fonctionnement extrêmement répandus.
-
RETOMBÉES DE L’AFFAIRE KERVIEL : LES BANQUES « SYSTÉMIQUES » ET LES PRODUITS DÉRIVÉS REMIS EN QUESTION
Le 4 avril 2008, je publiais ici un billet intitulé : « Kerviel et la faute a pas d’chance », dont les dernières lignes disaient ceci :
« Alors, si c’est la faute à pas de chance, est-ce qu’il ne serait pas temps de ficher la paix à Jérôme Kerviel ? »
Un livre qui vient de paraître m’encourage à aller beaucoup plus loin encore dans la même direction.
Dans Antifragile. Les bienfaits du désordre (Les Belles Lettres 2013 [1]), dans le cadre d’une discussion relative à la relation entre taille et fragilité, Nassim Nicolas Taleb, consacre un bref paragraphe à l’affaire Kerviel.… Lire la suite…
-
TOUS COMPLICES (suite et fin), par Zébu
Billet invité
C’est l’histoire d’une maison. Une maison dont les habitants étaient tous propriétaires. Cette copropriété n’allait pas forcément de soi et de temps en temps on voyait sortir tel pavé, tel drapeau rouge au rez-de-chaussée ou au contraire entendait-on les cris des propriétaires de l’étage du dessus qu’on « égorgeait la propriété privée ». On y avait nationalisé le chauffage et l’électricité mais aussi le chemin qui y menait et en sortait, les moyens de déplacements et même le crédit qui permettait à tout un chacun de pouvoir investir pour l’avenir, sachant néanmoins que les risques liés aux vicissitudes de la vie étaient pris en charge par l’effort de solidarité entre copropriétaires.… Lire la suite…