Trucage du LIBOR : bah, presque rien, ce n’est pas 0,02% de taux en plus ou en moins qui change vraiment la vie des gens, non ?
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LE TEMPS QU’IL FAIT LE 9 OCTOBRE 2015 – (retranscription)
Retranscription de Le temps qu’il fait le 9 octobre 2015. Merci à Olivier Brouwer !
Bonjour, nous sommes le vendredi 9 octobre 2015. Et hier, dans la journée, j’ai eu l’occasion de repenser à Monsieur Jérôme Kerviel. Pourquoi ? Eh bien, je lisais l’audition du patron de Volkswagen aux Etats-Unis. Pas celui qui a démissionné ni celui qui l’a remplacé, mais celui qui est patron de la compagnie automobile aux Etats-Unis.… Lire la suite…
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Qui est habile ?, par Zébu
Billet invité.
Dans une vidéo, des dirigeants d’Air France répondent à leurs salariés qu’ils ne sont pas habilités à leur répondre.… Lire la suite…
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Air France : une révolte, sire ?, par Michel Leis
Billet invité
Les violences lors du comité central d’entreprise d’Air France suscitent la réprobation générale, de la classe politique à la plupart des quotidiens ou des journaux radiophoniques ou télévisés. Peu de gens perçoivent le ressentiment accumulé par des employés confrontés à des plans de licenciement successifs. Il leur est demandé de faire beaucoup d’efforts et ils ne voient toujours pas la fin du cauchemar (les gains de productivité ces dernières années chez Air France ont été de l’ordre de 18 %). Il est manifeste que le recours à la violence est le symptôme d’un mal plus profond.… Lire la suite…
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L’affaire Volkswagen et le modèle allemand, par Michel Leis
Billet invité.
Dans le discours qui nous est tenu quotidiennement, la puissance économique est à la fois la garantie du bien-être matériel des citoyens et de la capacité du pays à imposer ses choix sur la scène internationale. L’Allemagne serait le parfait modèle, entre son taux de chômage très bas et sa capacité à faire entendre son point de vue dans l’Union européenne. Cette réussite se résumerait tout entière en un mot : « compétitivité ».… Lire la suite…
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Pollution VW, Libor, qui veut jouer au poker planétaire ?, par Timiota
Billet invité.
L’enfermement des logiques du monde-tel-qu’il-va dans la magie de l’indicateur chiffré nous fait voir d’inattendus raccourcis.
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TOUT FAUX OU PAS LOIN ! par François Leclerc
Billet invité.
Parmi tous les commentaires suscités par la chute des Bourses du monde entier de lundi dernier – qui se poursuit ce matin en Chine, en dépit de nouvelles mesures des autorités du pays – la palme revient à Vitor Constancio, le vice-président de la BCE. Afin de minorer comme d’autres l’importance des évènements, celui-ci a expliqué que la Bourse chinoise n’était pas connectée à l’économie réelle, cette notion de plus en plus utilisée sur laquelle on aimerait bien avoir quelques éclaircissements.… Lire la suite…
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Réflexion sur la taxation des dividendes et plus-values, par Édouard
Billet invité.
Bonjour M. Jorion,
Je suis très souvent en accord avec votre point de vue, et j’utilise souvent vos éclairages pour comprendre des situations qui m’échappent (via votre blog et vos ouvrages). Donc merci !
Cependant, en tant que jeune dirigeant de start-up (que j’ai fondée moi même il y a un peu plus d’un an), je ne suis pas du tout d’accord avec vous sur le « capitalisme de connivence » qui aurait poussé le gouvernement à reculer sur la mesure de l’augmentation de la taxation des dividendes.
Beaucoup (trop, bien entendu) profitent de ce système pour camoufler … Lire la suite…
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La symbiose société/économie, par Jean-Paul Vignal
Billet invité.
Il est opportun de considérer les rapports société/économie sous un angle biologique, comme une symbiose obligatoire : elles ne peuvent vivre l’une sans l’autre, mais si l’une d’entre elles essaie de trop augmenter les bénéfices qu’elle en retire, elle devient parasitique pour l’autre et peut menacer sa survie et partant le sienne propre, en la replaçant dans le cadre du projet de constitution économique de Paul Jorion.
L’évolution « impériale » du monde des affaires et de la finance est telle que les sociétés humaines ne peuvent plus supporter qu’elles soient socialement irresponsables, s’arrogeant de plus en plus … Lire la suite…
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RÉFLEXIONS TROP CONFUSES D’UN CHEF D’ENTREPRISE U.S., par PlastoMan
Billet invité.
Entre 2 langues et trois pays, et un esprit « weird » as they say, je me pose quand même beaucoup de questions sur la logique de l’argent. Mes idées sont de loin trop confuses pour être partagées et mon français bien trop mauvais [P.J. : j’ai corrigé le pire !]. Pour moi ça doit péter ou « faire une bonne guerre » comme on dit, pour devoir reconstruire Russie vs Europe pour l’Ukraine et ses gazoducs, Iran-USA vs Irak-Yémen pour détruire le Quincy agreement et dégager les Wahhabites, Chine vs Japon-Vietnam for the oil.
Si on accepte … Lire la suite…
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« L’affaire » DES TER, par Michel Leis
Billet invité
L’ampleur prise par la polémique sur les rames des TER (transports express régionaux) dans la semaine qui vient de s’écouler nous interpelle, non pas sur les faits eux-mêmes, mais sur la couverture de cet élément qui illustre certaines tendances de fond de notre société.
De quoi parle-t-on : d’une erreur dont l’impact, pas encore précisément chiffré, peut aller de 50 millions d’Euros à 100 millions, voire un peu plus suivant les estimations. Ramené à l’investissement initial, on est dans un ordre de grandeur de moins de 1 %. Une « dérive » de cet ordre est loin d’être … Lire la suite…
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L’économie pour les neuneus : Chapitre 2 : La compétitivité, par Jean-Baptiste Auxiètre et Paul Jorion
Les nouveaux marchés
On rabâche aujourd’hui qu’il faut être plus compétitif. Pour cela, il faut offrir de meilleurs produits et de meilleurs services pour moins cher afin de pouvoir les exporter. Or pour la plupart des entreprises, leur marché est de fait national et leur périmètre est constant, de même que leurs moyens : il n’existe pas de « nouveau marché » et la dépense possible pour les clients est elle aussi constante : la part des moyens dont disposent les ménages pour tel ou tel besoin demeure constante. Ce qui fait qu’une entreprise plus compétitive ne fait qu’en … Lire la suite…
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« Responsable, mais pas coupable » et « Le lampiste est le vrai coupable », par Michel Leis
Billet invité.
Au-delà de l’aspect juridique de l’affaire, de la glose des attendus du jugement, il me semble que l’affaire Kerviel illustre surtout un mode de fonctionnement de plus en plus généralisé dans notre société. Il offre aux élites dirigeantes la possibilité d’invoquer en toutes circonstances cette double argutie qui prend toutes les allures d’un rituel : « Responsable, mais pas coupable »[i] et « Le lampiste est le vrai coupable »[ii].
Au-delà du plafond de verre qui caractérise la plupart des grandes organisations se trouvent des dirigeants qui partagent quelques travers dans leur mode de décision. En particulier, le
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Emploi : Course vers le précipice, on accélère ?, par Boileau de la Dyle
Billet invité.
Quelques faits concrets pour illustrer la fin de l’emploi, du moins chez nous.
Le mois passé, dans la grosse boîte du secteur financier où je preste actuellement, j’ai vécu la réorganisation de plusieurs services. Ils se regroupent, changent d’étage, etc. Ils ont fait appel à la société habituelle (une société bruxelloise) pour opérer le déplacement du mobilier. On les connaît, ils viennent au moins 8 fois par an pour faire ce type d’opération. A la surprise générale, ce ne sont pas les ouvriers habituels. Ils sont remplacés par 5 Roumains. Le contremaître bredouille quelques mots d’anglais, ce qui … Lire la suite…