-
Richesse et pouvoir, une confusion utile, par Pascal
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Enfin, dans le monde économique de plus en plus de voix (malheureusement encore minoritaires) s’élèvent pour dénoncer un accroissement abusif et donc excessif de « la concentration des richesses » qui pose des problèmes au bon fonctionnement de l’économie, comme T. Piketty enfourchant le cheval des excessives « inégalités de richesse » qui seraient la raison principale de l’insoutenabilité du fonctionnement de l’économie mondiale actuelle.
Comme s’il s’agissait là simplement d’un carburateur mal réglé.… Lire la suite…
-
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, OCÉANITÉ, par Michel Martin
Billet invité
L’enfer est pavé de bonnes intentions, mais le ciel est garni d’étoiles.
C’est en écoutant le débat avec Alain Badiou sur son livre « L’hypothèse communiste » le soir du 23 Novembre dernier à Citéphilo que m’est venue l’idée de proposer une nouvelle devise. Ce texte prolonge aussi un début de discussion au sujet de la filiation du care entre fraternité et solidarisme qui s’est amorcé suite à mon intervention à Citéphilo le 23 novembre, en compagnie de Geneviève Fraisse, Jean Gadrey et Alain Lhomme. Il fait aussi écho au billet Liberté-égalité-Fraternité/Gratuité par Jean-Luce Morlie le 1er… Lire la suite…
-
Certaines égalités sont plus égales que d’autres, par Dissonance
Billet invité.
Paul, je vous fais parvenir cette petite réflexion sur le principe d’égalité, qui m’est venue à l’esprit à la suite de votre discussion avec A. Madelin dans l’émission de F. Taddéi.
Dans la perspective du clivage entre progressistes et conservateurs, les uns comme les autres parviennent très bien à s’accommoder du principe d’égalité moyennant des interprétations différentes.
Ainsi pour le conservateur, la technostructure se doit de traiter les individus de manière égale, avec la conséquence que les inégalités préexistantes entre ces individus sont conservées. L’exemple typique le plus récent tient dans le slogan « travailler plus pour … Lire la suite…
-
La transition (I) – Le calcul du bonheur et du malheur
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Quand on pense à la transition d’un type de société vers un autre, on peut le faire de deux manières différentes : on peut soit envisager le phénomène « à vol d’oiseau », de manière globale, holiste : en extériorité, soit du point de vue d’un acteur de la transition, quelqu’un qui la fait ou qui est emporté par elle : en intériorité. Ces deux points de vue sont très différents.
Dans la perspective « à vol d’oiseau », qui serait celle par exemple d’un physicien, on observe une succession de … Lire la suite…
-
Marat – Sade
Le dialogue imaginaire est un moyen très puissant pour faire réfléchir. On exprime la thèse et l’antithèse par la bouche de personnages célèbres dont le caractère est par ailleurs connu.
Comment mieux faire comprendre ce qu’est la vertu qu’en faisant discourir à son propos Socrate et un militaire de premier plan comme Alcibiade ?
Faire bavarder aux Enfers Machiavel et Montesquieu, comme le fit Maurice Joly en 1864, ce n’est pas seulement démontrer comment manipuler le peuple, c’est aussi faire dire par Machiavel que du bourgeois on ne pourra jamais rien tirer car propriété privée et morale sont contradictoires, … Lire la suite…
-
Chant d’une alouette, par rienderien
Billet invité. Le billet sur le travail de Jean-Luce Morlie a suscité beaucoup de commentaires de votre part. Voici une variation sur le même thème
Chant d’une alouette
En ces temps de bouclier mental, pourquoi parler de politique alors que tous les dirigeants sont sous la nano-botte de la finance, et pourquoi parler d’économie alors que tout le monde s’accorde à dénoncer l’irresponsabilité des banques. Irresponsabilité que les banques reconnaissent cyniquement avoir provoquée, mais qui ne change pas pour autant l’essentiel du fonctionnement de la finance, ce qui permet encore toutes les spéculations et autres spoliations. Des richesses érigées sur … Lire la suite…
-
Ordre, Désordre et Société : réflexion sur la devise de la République française, par Pierre Raffy (*)
Billet invité.
La liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre ainsi que le déclare justement l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 :
Article 4 – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Croire que sous couvert de défense de la Liberté, on peut faire … Lire la suite…