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LEVER DU JOUR DE LA DÉRÉGULATION, par François Leclerc
Billet invité.
Ambiance ! Dans un de ses tweets qui lui tiennent lieu de journal officiel, Donald Trump accuse Barack Obama de tenir « des propos incendiaires », en référence à la succession des initiatives de la dernière ligne droite de son mandat, dans le but de symboliser avec ostentation son opposition à la politique du président élu que ses édifiantes nominations confirment.… Lire la suite…
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NOUVEAUX EXPLOITS DES MÉGABANQUES, par François Leclerc
Billet invité.
Ayant privilégié le renforcement des fonds propres des banques sur le mode d’une digue allant contenir la prochaine tourmente, tout en laissant intacts les mécanismes spéculatifs qui auront suscité celle-ci, la régulation financière est en train de vivre ses derniers instants. Alors que des pans entiers de l’activité financière sont laissés dans l’ombre, et que les banques européennes freinent les dernières ardeurs des régulateurs, l’élection de Donald Trump annonce le début du détricotage des mesures de régulation, sans que l’on sache encore par quel bout il va commencer. … Lire la suite…
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RECTIFICATION DE FRONTIÈRES DANS LA BANQUE AMÉRICAINE, par François Leclerc
Billet invité.
Les frontières entre les métiers de la banque promises à de nombreuses rectifications, la banque d’affaire Goldman Sachs a décidé d’engager la première les hostilités et d’élargir sa clientèle. Et cela ne fait que commencer en ces temps de disruption dans la finance.… Lire la suite…
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Piqûre de rappel : L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ?, le 12 août 2012
… Lire la suite…François Leclerc écrit dans son billet le plus récent : « le ministère américain de la justice a été très critiqué pour n’avoir poursuivi aucun banquier ou institution financière depuis 2008, date officielle du démarrage de la crise financière, accréditant les soupçons de collusion ». J’analysais cette question il y a quatre ans dans un billet qui n’a – hélas, trois fois hélas – rien perdu de son actualité.
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L’intérêt général est en de bonnes mains ! Enfin…
Elizabeth Warren, chouchou comme vous ne l’ignorez pas du Blog de PJ, a manifesté hier sa déception quant à la manière dont Mary Jo White dirige depuis deux ans la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur américain des marchés financiers.
Warren a écrit : « Je suis désappointée que vous n’ayez pas été le chef de file fort que beaucoup avaient espéré – et que vous aviez promis d’être ».… Lire la suite…
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VUB, Stewardship of Finance, 3ème leçon, La « main invisible » d’Adam Smith : sa présence et son absence, le 14 octobre 2013
La « main invisible » d’Adam Smith : sa présence et son absence.
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BONJOUR MADAME LA TERRE, le dimanche 11 août 2013 à 8h39
Sur YouTube, c’est ici.
Un Keynes pour aujourd’hui
La réinvention de l’accaparement
Trouver des responsables (de préférence étrangers) pour notre incurie personnelle… Lire la suite… -
LE SOIR, Condamnation de Fabrice Tourre : l’arbre qui cache la forêt, le samedi 3 août 2013
Un entretien avec Dominique Berns, dans le quotidien belge
Anthropologue de formation, docteur en sciences sociales de l’ULB, Paul Jorion a travaillé une dizaine d’années dans le monde de la finance américaine et fut l’un des premiers à découvrir la bombe des « subprime » avant qu’elle n’explose. Aujourd’hui détenteur d’une chaire à la VUB, il écrit et tient un blog très suivi (www.pauljorion.com).
Q : Fabrice Tourre a été jugé coupable. Votre réaction ?
R : On a pris cette mauvaise habitude de désigner comme victime expiatoire un responsable situé pas trop haut dans la hiérarchie. En … Lire la suite…
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L’AMI QUI PREND PARFOIS TROP SES AISES
J’ai déjà eu l’occasion de mentionner la nouvelle d’Edgar Poe intitulée L’ange du bizarre, où il est question d’un maladroit dans l’art de la sarbacane qui se transperce accidentellement la trachée en aspirant au lieu de souffler.
L’admirable poète, doublé de l’inventeur du roman policier, attire notre attention sur le fait que le bizarre se distingue de la simple anomalie par la complexité invisible qui le sous-tend. L’anomalie n’est parfois rien d’autre en effet qu’une incompatibilité très localisée entre deux logiques globales, alors que le bizarre a lui nécessairement toute une histoire, d’une grande densité psychologique le plus souvent.… Lire la suite…
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LA NEF, « Misère de la pensée économique », N° 242, novembre 2012
Dans la revue La Nef du mois de novembre : « Misère de la pensée économique ».
Paul Jorion, anthropologue et économiste, poursuit une œuvre puissante et novatrice, largement anticonformiste, passionnante, sur la crise du capitalisme. Nous l’avons rencontré après la toute récente publication de Misère de la pensée économique (Fayard). Entretien.
1) Pourriez-vous d’abord succinctement présenter votre parcours professionnel ?J’ai étudié la sociologie et l’anthropologie sociale à l’Université Libre de Bruxelles. Je me suis ensuite rendu à Paris où j’ai assisté aux cours de Claude Lévi-Strauss au Collège de France. Celui-ci m’a permis de participer une … Lire la suite…
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FAVORITISME OU MAINTIEN DE L’ORDRE ?
A propos du film Goldman Sachs, La banque qui dirige le monde, auquel j’ai consacré ma vidéo d’hier, il faut que j’ajoute deux remarques.
Première observation : une des thèses du film est que quand AIG fait faillite en septembre 2008 et que les CDS qu’elle avait émis sont réglés rubis sur l’ongle (honorés à 100 %) sans tentative même de restructuration (qui consisterait à ne régler que X centimes par dollar, en fonction des fonds disponibles), l’ardoise étant réglée par le contribuable américain, la raison en aurait été – selon le film de Jérôme Fritel et Marc … Lire la suite…
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L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ?
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
The English version of this post can be found here.
La première hypothèse qui vient à l’esprit devant la décision du Département de la Justice américain, vendredi, de ne pas poursuivre la banque Goldman Sachs pour les faits qui lui sont reprochés dans la crise des subprimes, est bien entendu celle de la corruption au sein de ce ministère. Les faits sont en effet connus et éminemment condamnables : ventes jouant sur la confiance de produits dépréciés aux meilleurs clients de la firme, organisation par celle-ci de paris et … Lire la suite…
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FACEBOOK ET L’HYPOTHÈSE D’EFFICIENCE DES MARCHÉS, par Julien Alexandre
Billet invité
Le monde des investisseurs « High tech » a entamé la semaine avec la gueule de bois, et elle ne semble pas être près de passer. La raison ? L’introduction en bourse du géant des réseaux sociaux, aux 900 millions d’utilisateurs affichés, tourne au fiasco. Mardi 22 mai, le titre dévissait pour le 3ème jour consécutif, clôturant à 31 dollars, alors que l’introduction s’était faite vendredi à 38 dollars. Une chute d’autant plus spectaculaire que le mode d’introduction retenu, à savoir ne proposer qu’un petit nombre d’actions représentant un pourcentage faible du capital, est une technique habituellement utilisée … Lire la suite…