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Ambiance…, par zébu
Billet invité.
À quelques mois des élections municipales, les membres du gouvernement ont été et seront boycottés par les élus PS de l’Aude.
Le détonateur est clairement le rapport qui préconise de reporter aux calendes catalanes la ligne Montpellier-Perpignan.
Plus profondément, c’est l’absence de décision de l’exécutif sur comment communiquer sur ce dossier et auprès des élus de son propre parti qui pose question : absence totale d’anticipation, absence de décision, absence de communication, improvisation, qui ne font qu’exacerber la tension entre élus locaux et exécutif.
Comme l’impression d’une fin de règne, déjà.… Lire la suite…
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Les réactions du Parti Socialiste à l’appel à l’« abolition des privilèges », par Jeanne Favret-Saada
Billet invité.
Quand bien même ces dix chevaliers blancs ne seraient pas si blancs (leurs petits camarades s’empresseront d’ailleurs de nous informer), et après l’écriture de mon billet d’hier (Servir le peuple, punir l’opinion), je ne vois plus comment voter autrement que blanc aux prochaines élections, quel qu’en soit le risque : depuis « n’être pas pris en compte » (ça ne nous changera pas), jusqu’à « faire un marchepied au Front National » (désolant, mais je n’en suis pas la seule responsable).
Il m’est devenu radicalement impossible d’alimenter une fois de plus cette machine politique qui, jour … Lire la suite…
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LES FASTES DU VIDE, par Bertrand Rouziès-Leonardi
Billet invité.
Le PS vient d’essuyer un huitième camouflet lors des législatives de Villeneuve-sur-Lot, au bénéfice du Front National, comme de bien entendu, dont le jeune et fringant candidat affrontera seul au second tour son concurrent UMP, fraîchement adoubé membre du front républicain. Front contre front. Serait-ce le frotti-frotta préliminaire à un échange amoureux des idées ? Ah, j’oubliais que l’acculturation mutuelle a déjà eu lieu. Ce sont gens de même race. Il s’agit simplement de décider, dans le fracas des enfourchures qui s’entrechoquent et des brames qui s’entremêlent, quel mâle aura l’honneur d’inséminer le nouveau terroir électoral qui s’offre
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TOUS COMPLICES (suite et fin), par Zébu
Billet invité
C’est l’histoire d’une maison. Une maison dont les habitants étaient tous propriétaires. Cette copropriété n’allait pas forcément de soi et de temps en temps on voyait sortir tel pavé, tel drapeau rouge au rez-de-chaussée ou au contraire entendait-on les cris des propriétaires de l’étage du dessus qu’on « égorgeait la propriété privée ». On y avait nationalisé le chauffage et l’électricité mais aussi le chemin qui y menait et en sortait, les moyens de déplacements et même le crédit qui permettait à tout un chacun de pouvoir investir pour l’avenir, sachant néanmoins que les risques liés aux vicissitudes … Lire la suite…