L’ENCYCLOPÉDIE, AU XXIème SIÈCLE

C’EST TERMINÉ !

Un projet est né au sein du Blog de Paul Jorion, celui d’une Encyclopédie, au sens de celle de Diderot et d’Alembert, mais pour nos temps à nous.

L’idée est la même : décrire les contours du monde de demain, et ceci de deux façons :

1° en prenant toute question aussi haut en amont que possible,

2° en définissant chaque concept au sein du nouveau paradigme que constitue le monde de demain.

Exemple de question prise en amont :

« Réformes structurelles de compétitivité » ? Protectionnisme ? Libre circulation des capitaux spéculatifs ? Transnationales situées dans des paradis fiscaux, voire même nulle part ?

Réponse en amont : Chambre de compensation multilatérale internationale au sens de Keynes – bancor.

Taxe Tobin ? Glass-Steagall Act ? Bonus des traders ? Salaires extravagants des dirigeants d’entreprise ?

Réponse en amont : interdiction de la spéculation.

High Frequency trading ? Dark pools ? Volatilité des marchés financiers ?

Réponse en amont : fixing quotidien

Revenu universel ? Retraites ? Disparition du travail ?

Réponse en amont : gratuité

Exemple de concept défini au sein du nouveau paradigme :

Gratuité : mode de circulation normal des biens et des services (antonyme : marchandisation)

Capital : dans un cadre de marchandisation, ressources manquant là où elles sont nécessaires pour la production ou la consommation…

Prix : dans un cadre de marchandisation, expression en argent du rapport de force entre l’acheteur et la vendeur…

« Réformes structurelles de compétitivité » : dans un cadre de marchandisation, alignement des salaires sur ceux des Bangladesh

Le projet est ouvert à tous : une nouvelle page du blog sera réservée exclusivement à l’Encyclopédie, au XXIème siècle. Vos contributions sous forme d’articles – de même que vos remarques – seront reçues au cours de sessions sur la page Les débats du blog de Paul Jorion, la première ayant lieu ici le mercredi 12 juin de 15h à 17h.

Aucune restriction n’existe quand au contenu des articles – si ce n’est bien entendu l’exclusion du plagiat, les billets présents sur le blog constituent le matériau dans lequel on peut bien entendu piocher à sa guise, ainsi que le contenu de mes livres.

Le mot d’ordre de l’Encyclopédie, au XXIème siècle est emprunté à John Maynard Keynes : « Personnellement, je n’attends de résultats probants que d’une seule méthode : assener la vérité sans merci – cette méthode là marche, en dépit de sa lenteur ».

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104 réflexions au sujet de « L’ENCYCLOPÉDIE, AU XXIème SIÈCLE »

  1. 1° ) en prenant toute question aussi haut en amont que possible

    N’ayant pratiquement aucune connaissance de l’économie et des finances (sinon les quelques idées disparates qu’on pouvait glaner au hasard des cours d’histoire et de géographie entre les années 1950 et 1960) la démarche globale (allant des grand principes aux détails, comme dans « Le prix » et « L’argent mode d’emploi ») m’a semblé la seule qui soit acceptable. La tactique qui consiste à examiner chaque point en détail tout en laissant dans l’ombre les liens avec le reste me semble le barrage le plus efficace à l’intrusion de la politique dans l’économie (un sommet de cette démarche étant de reprocher à P.J. sa prétention à expliquer ce qu’est la monnaie, chose qu’on ne pourrait comprendre qu’après au moins une dizaine d’années d’efforts: si c’est le cas il est impératif de remplacer ce système monétaire par un autre qui soit compréhensible par toute personne intéressée!)

    Que la grande majorité des citoyens qui élisent les députés et le président ne soient pas en mesure de comprendre les budgets dont ils vont décider présente l’indiscutable inconvénient que ceux qu’ils choisissent n’y comprennent en général pas grand-chose non plus.

    2° ) en définissant chaque concept au sein du nouveau paradigme que constitue le monde de demain.

    L’idée d’un wiki me trotte dans la tête depuis que je fréquente le blog mais la difficulté qu’il y aurait à se mettre d’accord sur l’analyse du passé et les conséquences politiques à en tirer me semblaient des obstacle infranchissables. J’en était arrivé à souhaiter qu’on transpose les idées du blog dans des romans de science-fiction décrivant des mondes moins sinistres que ceux qui y sont habituellement décrits (si les auteurs de SF sont clair-voyants on est plutôt mal barrés.)

    • quelques définitions persos ;
      Humanité ; espèce d’êtres vivants sur la planête Terre au milieu de bien d’autres espèces dans un écosystème maintenant en grand péril à cause éssentiellement de ses propres érreurs.
      On peut décrire l’Homme comme un être extrèmement ignorant de ce qu’il est fondamentalement mais paradoxalement très imbu de lui-même et qui règle les problèmes qui se présentent à lui avec la même inconséquence avec laquelle il les a créés. Ce qui le conduit à affronter des catastrophes de plus en plus grandes sans véritables moyens adaptés.
      Cette situation est en grande partie dûe au fait qu’ignorant son ignorance et se croyant plus fort qu’il n’est ,il se refuse à mêttre au coeur de toute approche réaliste la question fondamentale ::.
      Tant que l’homme n’aura pas remis au goût du jour, c’est à dire dans une approche tenant compte de l’évolution des sciences, des nouvelles données du vivre ensemble ( internet, nouvelles organisations politiques, nouveaux impératifs économiques couplés à la démographie et à l’urgence d’une gestion adaptée des ressources mondiales… etc, etc, les » maudites questions éternelles » chères à Dostoïevsky , qui sommes nous ?, d’où venons nous et où allons nous ? Nous ne réglerons rien !

  2. Voici quelques définitions :

    Bon marché : Vous devriez l’être
    Bruxelles : Choux surréaliste, épouvantail agité par bien des politiciens
    Commission européenne : Le médecin malgré lui
    Europe: Patient de la commission européenne
    Démocratie : Idéal jamais atteint, ne pas confondre avec démocraSSie
    DémocraSSie : illusion démocratique: Policy exchange, subprime, réforme structurelle de compétitivité, fermeture de la radio-télévision grecque…
    Low-cost : mirage aérien, chantre des réformes structurelles de compétitivité
    Pas cher : qui sous-tend par contre que vous êtes hors de prix
    Politicien: Après le traitement de la Commission européenne, le malheureux finit souvent autiste et schizophrène

  3. De la part d’Olivier Noël :

    Bonsoir M. Jorion ,

    Si j’ai bien compris le principe de l’encyclopédie , je vous propose quelques définitions à ma sauce :

    Humain : être désespéré utilisant la pensée en guise d’alchimie pour échapper à sa condition désespérément animale

    Cynisme : mesure de sauvegarde pour une vie harmonieuse en société

    Nihilisme : courant philosophique prônant la négation des valeurs du plus grand nombre au profit d’une minorité.

    Sysiphe : mythe retraçant les veines tentatives de l’homme à gravir des monts artificielles puis à disparaitre dans les méandres de l’histoire

    Décadence : prise de conscience de la futilité de toute chose.

    Mathématiques : méthode de pensée dont se sont inspirés les hommes pour rendre le monde compréhensible.

    Philosophie : application au domaine des lettres de l’abstraction mathématique.

    Economie sociale : science des moyens de transfert de la pauvreté du plus grand nombre à la richesse des quelques uns .

    Esclavage : mot suranné remplacé par le terme plus civilisé de travail .

    Travail : dérivé d’un mot latin traduit aujourd’hui sous le terme de torture

    STO : méthode ultime pour maximiser le profit des plus riches .

    Bah je m’arrête là , si ça se trouve je n’ai rien compris à l’objectif que vous poursuivez avec votre initiative .

    Au moins ça m’aura un peu défoulé et peut être un peu distrait qui sait ?

    Bonne continuation.

    Olivier

  4. De Patrice Brient

    Bonjour,
    Pas forcément disponible pour le débat de cet après-midi (contraintes du salariat…), j’aimerais proposer quelques termes et ébauches de définition pour le Dictionnaire du XXIème siècle :
    TINA : novlangue
    Crédit à la consommation : (1) mode principal d’obtention du consentement.
    (2) captation anticipée de la richesse produite.
    Consentement : là, je sèche un peu pour le moment, le temps de relire Chomsky…

  5. Coopération
    Mode d’organisation réellement existant dans toute entreprise. Contrairement à la vulgate de l’économie standard, une entreprise ne peut fonctionner que sur la base de la coopération. L’accent mis sur la compétition, la rivalité, la lutte de chacun contre tous est destructeur des conditions de vie en société en plus d’être une vision profondément pessimiste de l’Homme qui ne serait qu’un loup pour l’Homme.

      • J’ai pas le temps, mais on pourrait embrayer sur la philia, la « bonne volonté » de faire en sorte que ça fonctionne en dépit du contexte de concurrence, des règles bureaucratiques…

        Vous avez déjà des exemples pour étayer cela, mais il y en a d’autres dans notre vécu, qui doivent nous parler.

  6. Pour permettre à l’opinion publique, aux citoyens (électeurs, consommateurs, producteurs) de comprendre et décider en connaissance de cause il est indispensable de disposer d’une information des plus crédibles possible.
    Pour cela il est nécessaire de promouvoir les « experts », « sachants », intellectuels, hommes de l’art en fonction de leur honnêteté intellectuelle, de leur souci de l’intérêt général, leur aptitude à défendre chacun d’entre nous.
    Il est aussi des individualités de toutes origines et professions qui doivent être encouragées et fortement soutenues, protégées même pour leur pertinence, courage, et abnégation. Ce sont tous ces « Irène Frachon » comme : Marie-Monique Robin, Philippe Even, Hervé Falciani, Julian Assanges, …..
    En illustration je citerais un article du Monde que je classe très haut dans le hit-parade 2013.
    « Economistes en crise » de Claire Gatinois paru le 18.05.2013 dans le Monde.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/16/economistes-en-crise_3264050_3246.html
    Bien peu ont su prédire la catastrophe qui a plongé une partie du monde en récession depuis 2008. Aucun n’y voit de remède. Perdus dans les calculs, les théoriciens seraient-ils atteints de cécité ?

    « La crise cherche un héraut. Un gourou, un prophète, un magicien, peut-être. Un personnage assez visionnaire pour sortir le Vieux Continent de ses problèmes de dette, de croissance et de chômage. Un « docteur » capable de redonner à l’économie américaine la vigueur et l’allant auxquels elle nous avait habitués. Voilà plus de cinq ans que dure la crise, une crise économique qui s’est muée en une crise des économistes. Beaucoup cherchent et espèrent. Mais la plupart rejoignent le camp des « atterrés », des consternés, des catastrophistes ou des déclinistes. Où est le Keynes du XXIe siècle ? L’Adam Smith de l’ère Internet ? »

    On y cite : Reagan et Thatcher, Keynes, François Quesnay, Paul Jorion et Jean-Luc Gréau, Philippe Askénazy, Vaclav Havel, Tomas Sedlacek, Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart, Robert Gordon, Jean-Marc Daniel et Thomas Malthus

    Voila quelques femmes et hommes qui mériteraient de figurer dans l’Encyclopédie, c’est sans doute saugrenu.

    Quelques autres articles au sujet des économistes et que j’avais déniché après lecture de l’article du Monde.

    http://www.elcorreo.eu.org/Que-pensent-certains-economistes-sur-la-crise-et-la-realite-actuelle-du-capitalisme

    « En toute humilité, Krugman ajoute quelque chose d’important : « Je ne sais pas à quel point la dévaluation du travail peut s’expliquer par la technologie ou les monopoles, en partie parce qu’il y a eu si peu de débat sur ce qui arrive. Je pense qu’il est juste de dire que le changement du revenu provenant du travail vers celui du capital n’est pas encore entré dans notre discours national. Néanmoins, ce changement est entrain de se faire, et a des implications de taille. »

    http://www.slate.fr/story/52085/economistes-bouc-emissaires-de-la-crise

    http://www.alternatives-economiques.fr/les-economistes-bouscules-par-la-crise_fr_art_898_47136.html

  7. Dans le cadre de la marchandisation :
    Produire, producteur : pour survivre il faut fabriquer des biens ou louer des services à proposer, moyennant un prix, à la(au)
    Consommation, consommateur : payer le prix demandé (ou accepté) pour obtenir le bien ou le service proposé
    Contrat : règle le rapport de force entre les parties
    Moyens économiques : somme du total des prix demandés (ou acceptés) par les intervenants pour mener à bien une production

    • Merci Jean-Christophe Godart
      Dans un autre contexte :
      Moyens économiques => coopération

  8. Il y a un problème avec le serveur, qui ne fera que s’aggraver jusqu’à ce que la machine soit relancée. On essaiera quand même de tenir jusqu’à 17h !

  9. Consentement : ensemble de méthodes de soumission des peuples, permettant de dégager des bénéfices supérieurs à l’oppression directe, tout en se réclamant de la démocratie.

  10. Salut à tous,

    J’arrive à la bourre mais il semble que je n’ai pas raté grand chose… l’encyclopédie doit avoir laissé pantois les fidèles du BPJ…
    Personnellement l’idée m’enthousiasme, même si quelques précisions concernant la naissance du projet ainsi que « l’équipe » et les objectifs seraient les biens venus…

    • L’équipe, c’est nous : c’est-à-dire vous et moi. C’est un travail collectif. La contrainte que la définition doit pouvoir tenir compte d’un nouveau paradigme, réduit bien entendu le nombre d’articles possibles. Encore que ce n’est pas évident : j’allais dire que la définition de « cheval » ne changera pas, et je pense aussitôt à ces chevaux que l’on tue par milliers en Australie et je me dis que j’aurais bien quelque chose à dire là-dessus !

      • oui mais j’ai du mal à entrevoir l’objet final… comment pourrons-nous le consulter par exemple…et le faire progresser?

      • « Il va falloir créer une page spéciale (comme celle-ci) pour gérer ce projet. »

        Avec peut-être des liens hyper-texte afin de rebondir de définition en définition… et d’être renvoyé vers des documents extérieurs (articles, vidéos…) qui illustrent le sujet traité…?

      • Non, je disais ça parce que sur cette page par exemple, je serais bien incapable de glisser un lien dirigeant vers une autre définition pourtant rédigée sur la même page… mais peut-être ne sais-je pas y faire…?

    • Oui, effectivement, j’ai quelques petits films là-dessus : prix, marchandisation (il faudra que je le revoie pour étoffer ma définition), pêche, criée.

  11. Allez, j’en essaie une petite…

    Police:
    Entité chargée de surveiller non pas là où se pratique le plus de crimes et de gros délits mais où il est le plus commode de sévir…
    La police n’étant pas, comme on pourrait le croire, payée par tous pour la sécurité de tous, mais, utilisée par certains pour faire respecter les inégalités sociales et économiques… ce qui est appelé « ordre public ».

    Elle se partage cette tache avec les grands médias dominants, les représentants politiques et la justice… car bonnes répression, justice et information sont répression, justice et information qui instaurent un statu quo… et pour cause… l’Etat doit défendre l’état des choses!
    D’où la schizophrénie ambiante dû à cette sale habitude d’encourager les individus à toujours plus de compétition tout en leur imposant le respect du régime en place, le respect de la hiérarchie et des inégalités qui ne sauraient être ébranlées…
    Hiérarchie, égalité, ordre, sécurité, justice, compétition: voilà qui ne fait pas bon ménage.

    L’individu devant oeuvrer au sein de la Police se retrouve donc aussitôt dans la position très inconfortable de celui qui doit dire à longueur de temps:
    – « Fait c’que j’te dis et pas c’que j’fais… », ce qui entraine automatiquement un grand nombre de suicidés qui bien évidement doivent souffrir de cet Etat de fait et qui ne le supporte plus…

    • Les règles du capitalisme à visées libertariennes:

      Sorte de jeu d’échecs où le vainqueur de la partie précédente commencerait la nouvelle partie avec une pièce (Pion, Fou, Tour, Cavalier, Dame ou Roi) de plus que son adversaire…
      Au bout de quelques parties, non seulement le favori joue avec l’équivalent de trois, quatre, dix, cent pièces en plus, ce qui fait qu’il ne peut plus perdre, mais, aveuglé qu’il est par sa supériorité numérique et sa folie des grandeurs, il ne se rend même plus compte qu’il n’y a plus ni jeu ni compétition ni réflexion ni inventivité… et que la vie autour de lui est figée…
      Le libéral dogmatique devient donc par la force des choses une sorte de sociopathe souffrant de troubles collatéraux comme paranoïa, névrose, hystérie etc.

      En période de crise qui accentue les inégalités et où le réflex de s’enfermer dans des mouvements et autres certitudes projette les individus aux extrêmes des chemins sur lesquels ils sont engagés, il serait de salubrité publique de limiter aux maximum l’influence tant professionnelle que sociale de ces personnes déconnectés de l’intérêt général.

      Il est à noter que tous « capitalistes » est amené à un moment ou à un autre, à revendiquer les libertés individuelles et est systématiquement contre les différentes tentatives proposées par le groupe et qui ont pour but de freiner les dérives qui déstabilisent l’harmonie et le vivre ensemble… mais qu’il en appelle à l’ordre et la sécurité… et qu’il ne reconnait en fait que deux principes: la propriété privé et la police… la seconde devant faire respecter la première.

    • Dictature Parlementaire Républicaine :
      système de représentation électorale d’une chambre d’élus républicains par nomination et suffrage universel.Lesquels promulguent l’éligibilité d’un « Conseil » ou « Directoire » lui-même auto-proclamé validant sa Représentation Institutionnelle par l’élection d’un Président et la formation d’un gouvernement de la République.
      N.B : Comme le temps presse je tiens à votre disposition sous forme d’organigramme cette incongruité kafkaïenne à savoir la République islamique d’Iran que l’on ne voit plus tel quelle est REELLEMENT. !
      Avec tous mes remerciements à M Jorion de m’avoir permis ce commentaire

      • Un esprit panoïaque pourrait même en déduire que les terroristes sont inventés pour que vive la lutte anti-terroriste.

        Attention ! Des ennemis qui ne nous veulent pas du bien cherchent à répandre partout des théories du complot.

  12. Travail en équipe(s) : méthode consistant à laisser les employés organiser le travail pour qu’il en soit effectué le plus possible, avec moins de personnes et en un minimum de temps pour le plus grand profit de l’employeur

    • Ça me rappelle « esprit d’équipe », dont j’avais parlé à propos de mon expérience dans les banques américaines : utilisé dans « ne fait pas preuve d’esprit d’équipe » signifie :  » a un très bas niveau de tolérance vis-à-vis de la fraude ».

      • Alors, dans la même veine que vous, à propos des cadres intermédiares dans une entreprise, j’ai:

        N’a aucun sens des responsabilités

        qui signifie:

        refuse d’imposer aux personnes de son équipe les directives infectes concoctées contre elles par la direction

        Ou encore:
        considère que la prévention des suicides passe AVANT la rentabilité à 2 chiffres pour les actionnaires de la boîte

      • Dans les maisons de retraite, refuser de « jeter au lit » les résidents de son secteur pour aller aider la collègue dont le secteur est plus « lourd ».

  13. Citoyen Extraits du dictionnaire le Grand Robert

    N. m. (xviie). Hist. Dans l’antiquité, Celui qui appartient à une cité* (1.), en reconnaît la juridiction, est habilité à jouir, sur son territoire, du droit de cité et est astreint aux devoirs correspondants

    Adj. (Répandu en France après l’élection d’une majorité socialiste). Conforme à l’esprit civique*. | Une attitude citoyenne, un réflexe républicain et citoyen.

    Quand la Cité est devenue introuvable, le citoyen l’est tout autant et quand c’est la fin de l’histoire, alors c’est la démocratie, qui était née avec elle, qui disparaît.
    Il ne reste plus que des spectateurs et des comportements dictés par l’idéologie citoyenniste qui tendent à renforcer un Etat qui n’est plus au service de l’intérêt général mais des puissances d’argent qui, bien que n’étant pas élues, sont celles qui donnent les ordres (et font dire par leurs serviteurs tout le bien qu’il faut en penser).
    Etre citoyen de nos jours ne consiste pas à demander le secours de l’Etat mais à s’en débarrasser, par exemple en montant sur un toit : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/12/monsanto-au-centre-d-une-nouvelle-bataille-juridique-en-france_3428009_3244.html

  14. Bonjour….

    Allez, j’me lance aussi :

    Nouvelles technologies : techniques ayant permis la création d’un ensemble d’outils, d’appareils et d’accessoires favorisant la surveillance des cons-citoyens. ???

    • On pourrait ajouter: ‘techniques permettant la disparition du travail…’
      (Mais on continu de demander à ceux qui le perde, d’en chercher un autre…)

  15. Désolé, je viens avec ce que j’ai sous le bras, comme matériau brut de fonte, à remanier. J’essaierai de repasser plus tard.

    IMPOT :
    Régulation des rapport de forces sociaux par le versement d’une contribution en argent.
    Au travers des représentants élus démocratiquement qui votent l’impôt, chacun consent de la légitimité politique de cette régulation et chacun consent à accepter cette régulation.
    La régulation n’est juste et donc légitime que si elle est définie par la proportion et non par l’état des rapports de forces sociaux.

    Commentaire :
    [l me semble que c’est le politique qui seul peut décider, de faire quoi, tant de cette régulation que de cette contribution.
    Il y a par contre une tension entre la légitimité politique, reconnue comme telle par le citoyen et la légitimité de l’acte politique découlant de l’exercice de cette légitimité, dans le cas où cette régulation conduirait à reproduire l’état des rapport des forces, i.e. renierait justement ce qu’elle est : quelle régulation peut-il y avoir si celle-ci ne fait que reproduire ce qui est ?
    Mais attention, il ne doit pas y avoir de confusion : si l’acte de régulation peut être jugé comme illégitime car injustice (hors de la proportion et de l’égalisation de tous devant l’impôt), cela ne doit pas conduire à juger illégitime le fait que seul le politique peut et doit définir et exercer cette régulation.
    Le néo-libéralisme fonde la justification d’une absence de régulation politique, soit l’arbitraire, soit l’ancien régime, de l’impôt par l’observation de la réalité des rapports de forces : si ceci est, c’est donc que ceci doit être.
    Il est donc légitime que la régulation qu’est l’impôt :
    1/ ne soit qu’une reproduction de cet état
    2/ que le politique soit inapte ou illégitime à la conduire
    3/ que le rapport de force soit seul légitime à conduire cette régulation entre chacun et l’impôt
    4/ donc, que les plus forts (i.e. les plus riches), payent donc proportionnellement moins d’impôts que les autres
    Soit l’essentialisation de la violence sociale.]

    Propositions :
    [Surtout garantir que l’impôt soit bien une régulation et une régulation proportionnelle.
    Ensuite, fusionner les impôts sur les revenus et supprimer les niches fiscales.
    Et faire varier les taux d’imposition sur les bénéfices des personnes morales en fonction de la répartition définie des bénéfices avant impôts (investissements, salaires/primes, dividendes et autres plus-values).
    Mais aussi :
    – supprimer le ‘filtre’ du PLF (Prélèvement Libératoire Fiscal)
    – supprimer les abattements forfaitaires sur l’imposition sur le revenu des personnes physiques pour les bénéfices versés aux personnes physiques par des personnes morales (exposition directe des revenus ainsi versés au taux d’impôt sur le revenu global ainsi formé – somme déjà prélevée )
    Exemple : 25000 euros dividendes x -40% impôts sociétés = 15000 euros à intégrer sur les revenus à déclarer par la personne physique, selon le barème de l’impôt sur le revenu.
    – prélèvement à la source
    – tout mouvement de capitaux ne pouvant permettre d’identifier un bénéficiaire final sera considéré comme de l’évasion fiscale et punit comme tel (code pénal), la preuve de charge incombant à la personne (morale ou physique) : peine de prison ferme, confiscation des sommes et amendes pouvant aller jusqu’au double du montant des sommes, saisie confiscatoire sur patrimoine et publication de la condamnation, avec peine civile et commerciale complémentaire (interdiction de créer et d’exercer une fonction au sein d’une personne morale pendant ‘x’ années).
    – multiplication par 10 du nombre de contrôleurs fiscaux, dont le coût sera largement amortis par les récupérations fiscales opérées.]

    • Juste une question : pourquoi ne pas s’attaquer en premier lieu à cette injuste répartition de la richesse que l’impôt est censé corriger ?

      • Absolument. L’impôt n’est qu’un correctif, ex-post.
        Mais il est aussi l’expression politique, consentie par tous, de la légitimité d’une régulation politique et une incitation à une meilleure répartition des richesses en amont entre les classes sociales.
        Exemple : permet d’inciter à une meilleure répartition entre classes sociales des bénéfices avant impôts des personnes morales.
        L’impôt n’est pas qu’un outil de régulation, c’est aussi une des expressions du consentement au politique.
        Il doit donc être amélioré mais aussi dédoublé d’autres outils (à concevoir).

      • « Exemple : permet d’inciter à une meilleure répartition entre classes sociales des bénéfices avant impôts des personnes morales. »

        Quelles sont les origines des bénéfices des personnes morales en dehors du fait que, comme mon disait mon grand-père, le bénéfice est du salaire non payé ?
        N’oublions pas non plus que l’essentiel du bénéfice réalisé vient du fait que l’échange dirige l’usage et que les plus gros bénéfices sont souvent réalisés par les entreprises qui polluent le plus.

      • @ Marlowe :
        Si on considère que la rémunération du capital (cf. déf) disparaît, parce qu’il aura cessé de manquer là où il doit, effectivement, il ne reste plus que la rémunération de l’entrepreneur et celle des travailleurs. Et si l’entrepreneur disparaît parce que l’entreprise est collectivement la propriété des travailleurs, le bénéfice revient totalement aux travailleurs.
        Enfin, pas totalement : règles de réserves impartageables par exemple ou dotation pour provision (investissement, BFR).

    • NICHE FISCALE :
      Dispositif rendant illisible la régulation politique des rapports de forces sociaux par l’impôt. Participe au maintien en l’état de ces rapports de forces par une négociation catégorielle entre le politique et chaque classe sociale et à la déligitimation de la régulation par l’impôt.

  16. A propos de manipulation d’opinion non avertie, je me souviens de cette caricature de Daumier avec une salle de vote, des électeurs désabusés, et la légende:

    Bibiscite: mot latin qui veut dire oui!

    Deux suggestions:
    – il me semble qu’il faut d’emblée prévoir une encyclopédie avec illustrations caustiques,
    et donc commencer à réfléchir en même temps si possible à des illustrations pour les articles proposés comme ceux-ci-dessus
    – Comment travailler l’humour corosif, incisif, décapant du texte lui-même! Pour éviter un parcours ennuyeux d’une encyclopédie très pertinente, mais trop austère pour avoir un impact au-delà de la curiosité liée à son lancement…
    comme ceux proposés

  17. Consentement: Laisse dans l’ombre la question fondamentale de savoir ce sur quoi, exactement, les uns et les autres ont effectivement, en vertu de la philia (c’est à dire en vertu des liens de l’amitié civique), un titre à donner leur consentement (à être consultés).
    Réponse en amont, donc: limite du pouvoir coercitif fondamental, philia

    Bien le bonjour Paul ^^’

    PS: Pendant que j’y suis: je compte mettre en place un blog durant les 2 ou 3 prochains mois. Serai-je autoriser à citer des articles du blog de PJ (pour commenter ceux avec lesquels je suis en desaccord, quand ils ont un rapport avec l’objet du blog) ou bien à faire un lien vers ces derniers, et donc vers le blog de Paul Jorion (ne me demandez pas quelle sorte de lien je n’y connais rien!).

    • Varia: Consentement. Concept piège, faussement progressiste, au coeur du libéralisme économique et du courant libertarien. Repose in fine sur une confusion savamment entretenue entre « avoir un choix » et « faire un choix, en occultant complètement tout ce qui relève des circonstances du choix.

      A+

    • Oui, bien sûr (si je disposais d’un nombre suffisant de canonnières je saurais vous faire taire, mais toute ma flotte étant mobilisée sur d’autres fronts, je respecte volontiers vos droits démocratiques – toute allusion à des cas connus…)

      • OK Merci à vous Paul.
        Le désaccord éventuel ne porte jamais, in fine, que sur la manière d’aborder certains problèmes ( le « bout » par lequel on les prend), ou bien sur la manière de peser sur les décisions politiques (question de méthode: par exemple, je préfère créer une banque éthique « from scratch », et rendre toutes les étapes du processus de création publiques, que de manifester contre la finance…), mais jamais sur l’une ou l’autre proposition concrête du blog. Les cannonières sont très bien là où elles sont, donc!

  18. Télévison publique : outil dangereux à ne pas laisser entre toutes les mains.
    On peut quand même essayer d’améliorer : d’abord mettre les émissions trop intellectuelles vers minuit ; créer des chaines privées les plus minables possibles et enfin dès que c’est possible la fermer comme en Grèce.

  19. Ressources humaines : manière de traiter les êtres humains comme du bétail, voire de les réduire au statut de matières premières.

  20. Émergents (pays) : autrefois appelés « pays sous-développés », puis « pays en voie de développement », il s’agit de pays dans lesquels les liens de socialité traditionnels et le rapport respectueux à la nature sont saccagés progressivement par la marchandisation de l’Homme et de la nature. Se dit aussi de pays qui sont en train de couler : ainsi, la Grèce est récemment devenue un « pays émergent » (http://www.lesoir.be/260608/article/actualite/fil-info/fil-info-economie/2013-06-12/grece-perd-son-statut-pays-developpe)

  21. Et même pire que du bétail: on n’a encore jamais vu une vache se suicider à cause des maltraitances psychologiques de son fermier…

    Alors que d’un DRH, faut voir!

  22. État d’exception/État d’urgence : Mesures provisoires renouvelées indéfiniment (voir Vigipirate, Guantanamo…)

    Droit d’auteur : trop compliqué pour être laissé aux auteurs. Laissons les grands groupes se charger de la collecte des royalties.

  23. Cette encyclopédie est une excellente idée. La réduire au vocabulaire politico-économico-financier est cependant un peu étroit, surtout lorsqu’on se restreint aux formes de la créativité matérialiste impliquée par la seule constellation de l’archétype de la Grande-Mère, faisant abstraction de tous les autres… Pour moi, c’est bien la sortie de cette attitude névrotique correspondante qui est la clé et la condition sine qua non d’un paradigme du vingt-et-unième siècle (cf. A.N. WHITEHEAD, C.G. JUNG, J. HILLMAN et leurs suiveurs).

    • remarque très pertinente!! Je trouve EOLE

      On ne sort pas en effet d’une civilisation, d’un mode de pensée prégnant sans changer aussi de vocabulaire: les mots ont une résonnance inconsciente qui nous échappent, qui nous engluent, puis nous ramène dans les shémas de pensée anciens vérolés…

      Donc trouver des NOUVEAUX bons mots ou expressions de « rupture », au lieu de simplement redéfinir les anciens: malgré de très belles définitions de rupture: c’est trop tard le mal est déjà fait, les associations reviennent comme des vautours avec le mot…

      Gratuité, c’est ancien très beau mot, mais il a tellement été dénigré par les gens qui ne raisonnent que fric fric fric, que ça devient un problème de vouloir le réutiliser, même si pourtant ce serait la seule bonne réponse

      Si quelqu’un a une idée ici, je suis preneur…

  24. Gouvernance : manière de considérer que les décisions relatives à la vie de la polis ne relève que de techniques de management et ne sont en rien d’ordre politique.

  25. Revenu universel ? Retraites ? Disparition du travail ?
    Réponse en amont : gratuité

    Pas d’accord
    Le travail disparaît en effet et la production de biens et services sera de plus en plus décorrélée des « travailleurs » (informatisation et robotique)
    Je pense que la production de biens et services sera toutefois limitée par l’écologie: on ne pourra pas produire plus que ce que la planète peut supporter/renouveler (tant qu’on a pas trouvé d’autres planètes confortables)
    Il faudra bien trouver un moyen pour répartir ces biens et services en quantité « fixe » et le meilleur moyen me semble être le revenu universel.

  26. Toujours à propos de ressources humaines:

    déléguer à un carriériste intermédiaire le sale boulot pour garder soi-même le big chief, les mains propres…

    variante pour DRH: exécuteur des hautes oeuvres des basses décisions prises plus haut
    (Rappel: hautes oeuvres= travail du bourreau aux temps bénis de la peine de mort)

  27. Burn-out : manière pudique de parler de la dépression, de l’éreintement, causés par des exigences de « performance » pesant sur un travail vide de sens dans un contexte de management pervers.

  28. Fordisme

    Organisation économique et sociale apparue dans un pays immense et très peu peuplé disposant de ce fait de ressources encore non exploitées tellement considérables que l’expansion économique y a donné des résultats jamais imaginés auparavant. Beaucoup de pauvres y vivaient plus confortablement que les riches des autres pays en même temps que les plus riches y accumulaient des fortunes telles qu’elles ont semblé pouvoir leur permettre de dominer la terre entière.

    Les tentatives d’appliquer une organisation économique et sociale proche du fordisme dans les autres pays a abouti à un manque de ressources à l’échelle mondiale mettant en péril l’économie globalisée qu’on tentait de mettre sur pied. Ce manque de ressources, parce qu’il entraîne des désastres écologiques de plus en plus considérables, met en danger la survie de l’espèce humaine dans son ensemble.

  29. Publicité : procédés par lesquels il s’agit de faire rêver une situation matérielle meilleure en entretenant par la même occasion un niveau de ventes permettant au système de se reproduire. Nouvel opium du peuple.

    • J’aurais dit : Moyen lucratif de convaincre que plus d’avoir peut compenser un manque d’être.

    • Variante pour publicité: art de vendre des mauvais produits
      (Pour les bons le bouche à oreille suffit!)

      • Tiré de je ne sais plus quel film: « art de vendre des choses inutiles à des gens qui n’ont pas les moyens de se les offrir…’

  30. Softalitarisme : version soft du totalitarisme pratiqué par les démocraties capitalistes néo-libérales.

  31. Crise : régime normal du fonctionnement du capitalisme néo-libéral ; le mot sert principalement à justifier les politiques anti-sociales comme dans la phrase « Tout le monde doit faire des sacrifices pour que l’on puisse sortir de la crise ».

    • Crise: mot utilisé par les spéculateurs mondiaux destiné à faire croire au monde entier que leurs tripatouillages spéculatifs tombent du ciel!

      Exemple: puisque c’est une « crise », on ne peut rien faire: il faut juste attendre qu’elle passe… (voir aussi: tunnel, bout du)

  32. My two cents.

    Manager : terme générique utilisé en entreprise de taille critique pour remplacer ceux usés par l’histoire dans des environnements similaires, par ex. :

    – Régisseur dans une propriété esclavagiste du sud des USA,
    – Garde chiourme sur une galère du grand siècle,
    – Contremaître sur un chantier du temps des cathédrales,
    – Laniste dans une caserne de gladiateur dans la Rome impériale,
    – Le teigneux dans toutes les époques décrites dans le dessin animé « Il était une fois l’homme ».

    Fonction généralement exercé par un être veule préférant exploiter plutôt qu’être exploité dans un groupe d’individus soumis à l’effet Lucifer. En charge d’assurer pour le compte de son maître l’obtention du consentement.

    Ar c’hazh du.

  33. Sacrifice : autrefois, opération par laquelle les humains offraient des dons aux dieux pour obtenir leur faveur ; de nos jours, opération par laquelle les travailleurs sont priés de faire des offrandes aux riches pour que le système puisse sortir de la crise qui en même temps constitue son régime de fonctionnement normal

  34. A propos de quoi parlent-ils de « ruissellement? Vous pouvez m’éclairer ici SVP?

    • Bonne question !
      C’est l’idéologie infirmée par les faits que, peu importent les inégalités, les plus riches vont toujours dépenser l’argent qui va « ruisseler » de proche en proche vers les plus pauvres. Dit autrement : plus le gâteau des riches est gros, plus les pauvres auront de miettes.

    • Un exemple valant mieux qu’un long discours, disons que selon cette théorie, chaque fois qu’un riche achète un collier en diamant à sa maîtresse du moment, les mineurs d’Afrique du Sud touchent une prime…

  35. Reprise (économique) : mythe selon lequel le système capitaliste néo-libéral pourrait fonctionner selon des modalités qui seraient bénéfiques pour tous

  36. Jeunes pousses : dans le mythe de la reprise économique, signes envoyés par le destin permettant d’augurer la venue de celle-ci.

  37. AUTOGESTION: mode de gestion d’une entreprise par ses travailleurs, basé sur le principe « une personne = une voix ». La rétribution est la plus équitable possible; tous les travailleurs ont accès aux lieux où il y a une prise de responsabilités qui se fait par rotations. Qualifiée d’utopie dans un cadre de marchandisation.

  38. Elle tourna son regard vers la fenêtre. Vers l’hôpital. Là où des infirmières et des aides-soignantes triment pendant de longues heures pour un salaire de misère, tandis que les traders de Stokholm n’ont qu’à appuyer sur les touches de leur clavier pour s’en mettre plein les poches en faisant les paris stupides qui ont plongé le pays entier dans la crise économique. Mons Kallentoft

    Je divise l’humanité en trois catégories : Nous, les gens normaux, qui ont volé des pommes dans leur jeunesse. Vient ensuite une petite clique de criminels. Et puis il y a les banquiers d’investissement. Helmut Schmidt

    • Au dessus de quel montant une escroquerie voleuse mondiale restera d’offfice impunie?

  39. Avenir : contrairement à une idée reçue, ne dépend pas du futur mais de ce que nous faisons dans le présent

  40. Valeur esthétique

    Notion qui semblait propre à remettre en question la notion même de valeur tellement elle semblait arbitraire et changeante. Depuis qu’on ait l’idée de fonder cette valeur sur sur le prix constaté sur le marché de l’art on dispose d’une base indiscutable qui permet de distinguer les oeuvres qui sont importantes de celles qui ne le sont pas. C’est probablement le cas le plus frappant de ceux où c’est le prix qui détermine la valeur de la chose (bien que ce soit aussi les cas des objets qui sont vendus dans le commerce de luxe, tels que par exemple les montres de très grande valeur.

  41. Automobile : moyen de se déplacer en moyenne à 6 km/h quand on divise le kilométrage parcouru par le temps passé à la payer, à payer les taxes, le carburant, les réparations, les assurances, les infrastructures routières, additionné au temps que l’on passe effectivement à rouler (calcul effectué par Ivan Illich) ; signe de statut social.

  42. meta-modèle : connaissances préalables d’un domaine à acquérir avant toute étude de ce domaine.
    Exemple pour l’Histoire : mythes, symboles, historiens les plus crédibles, controverses, méthodes comparatives (célébrités, datation, histoire de la vie quotidienne), nouveaux historiens, …..

  43. Capitalisme : Système juridique qui pose que ce qui est produit par la combinaison de capital et de travailleurs appartient au capitaliste. Simplification par rapport au féodalisme où la production appartenait au travailleur (censitaire) contre le payement d’un loyer (cens) au capitaliste (seigneur).

  44. Club: lieu de réunion des citoyens soucieux de rédiger une constitution pour un monde à venir… ( article à compléter)
    Encyclopédie du réel: Sorte d’anti-dictionnaire des idées reçues…

  45. Psychotrope : catégorie de médicaments parmi lesquels on trouve notamment les antidépresseurs, les anxiolytiques, la rilatine et qui permettent aux humains de supporter dans une certaine mesure le système néo-libéral. Il n’est pas politiquement correct d’affirmer que les psychotropes sont une variété de drogue.

  46. Intelligence : truc qui peut vous valoir de gros ennuis. (et je ne le dirais pas deux dois ! lol)

  47. Psychotrope: produit créé par l’industrie pharmaceutique, qui pour le vendre invente des maladies

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