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« Les gens ne renonceront jamais à leur voiture. Ils ne veulent pas manger moins de viande. On ne va quand même pas installer des éoliennes partout ! Et les pauvres qui n’ont pas d’argent pour isoler leur maison, on les oblige à l’isoler ? Jamais le monde économique ne renoncera à la croissance. Il n’est pas possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre en aussi peu de temps. Les gens ne veulent pas renoncer à leur confort. Aucun candidat au pouvoir ne prendre le risque de proposer de nouvelles taxes aux électeurs. Etc. »
Voici la pensée de l’impossible. Le penseur de l’impossible, l’Impossibiliste, pense obstacle, empêchement, contrainte, coût, dérangement, pénibilité. Il ne peut envisager autre chose que l’existant. Il s’auto-convainc de la vanité des efforts pour le changement. Il s’auto-satisfait de l’inertie et se félicite de la moindre avancée mineure. Il peut prendre acte du dépassement des limites de la Biosphère sans en faire l’indicateur de son échec.
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