Le texte original se trouve ici.
Comme on l’a déjà fait remarquer, le Brexit vous obligera à détenir un passeport et à être soumis au contrôle de l’immigration à la frontière britannique, comme la plupart des citoyens étrangers qui ne bénéficient d’aucun privilège particulier en ce qui concerne l’admission dans le pays vert et agréable qu’est l’Angleterre. Je parle d’Angleterre plutôt que de Grande-Bretagne ou même de Royaume-Uni, car le contrôle de l’immigration au Royaume-Uni repose essentiellement sur une attitude anglaise à l’égard des étrangers et sur une tradition anglaise de contrôle de leur nombre. En outre, comme vous le savez, l’appendice nord de l’Angleterre, l’Écosse, ne souhaite pas imposer les contrôles de l’immigration du Brexit, mais elle le fait à contrecœur, tout comme elle a quitté l’Union européenne à contrecœur, où elle était parfaitement heureuse d’être. En Angleterre, au contraire, l’une de ses clameurs périodiques à l’encontre des étrangers et leurs œuvres a créé une exigence que l’on fasse quelque chose à leur propos. D’où le référendum de 2016 sur le Brexit et la décision des Anglais de vous renvoyer tous et, par la suite, de vous empêcher de vous immiscer dans les affaires anglaises.
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