Ouvert aux commentaires. Nous avons vu que les biologistes caractérisent les espèces telles que la nôtre comme « colonisatrices »…
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Retranscription de À quoi bon penser à l’heure du grand collapse ?, le 30 août 2019.
Merci d’être là. !
La prise de conscience
Vous venez d’écouter, d’entendre, peut-être même d’apprendre un certain nombre de choses. En effet, les faits sont là. Si j’étais moi, Antoine, je dirais : « Non, ce n’est pas une crise. Non, ce n’est pas un effondrement. C’est seulement, mon général, une extinction ».
Ça me rappelle qu’effectivement – il y a été fait allusion tout à l’heure – quand j’ai écrit ce livre en 2015, qui est paru en 2016, qui s’appelait Le dernier qui s’en va éteint la lumière, l’éditeur, pour qu’on sache de quoi il s’agit, si le titre n’était pas suffisamment éloquent, a voulu mettre ce bandeau « Essai sur l’extinction ». La question s’est posée à ce moment-là. Est-ce que c’était une bonne idée ou non ? Parce que ça a fait rire un certain nombre de personnes et c’était seulement il y a 3 ans, seulement il y a 3 ans.
C’est pour ça que quand on me dit parfois : « Vous ne regrettez pas de prêcher dans le désert ? », je dis : « Non, les choses vont très très vite ! ».
Ouvert aux commentaires.
C’est une discussion qui vient d’avoir lieu dans les commentaires du Blog, mais comme c’est susceptible d’intéresser davantage de monde que les seuls aficionados qui se défient dans les commentaires, je la reproduis ici.
Hadrien écrit (14h18) :
Ma question : pourquoi faudrait il une IA pour constater le problème démographique ?
La surpopulation détruit notre planète, bien plus que le capitalisme.
Cette évidence reste refusée par P. Jorion et beaucoup de jorionistes, sans compter le Pape, les économistes, les politiques, des « intellectuels », les journalistes tous populationnistes.
Ouvert aux commentaires.
Jacques Athanase GILBERT
Votre parcours est particulièrement atypique, marqué en particulier par cette étonnante transition du chercheur au blogueur. Au-delà, votre pensée s’enracine dans le champ de la transdisciplinarité, empruntant à la fois à la philosophie, à l’anthropologie, à la sociologie et à l’économie. Comment appréhendez-vous cet itinéraire ?
Ouvert aux commentaires.
Franck CORMERAIS
Pour poursuivre la logique d’archéologie des sciences humaines développée par Foucault, le posthumanisme est considéré comme porteur d’une vision spécifique de l’anthropocène qui, de fait, sanctionne l’obsolescence des divisions disciplinaires traditionnelles. Comment envisagez-vous leur restructuration ? Vous proposez, dans l’un de vos ouvrages, de fonder une psychosociologie afin de dépasser l’anthropologie.
Billet invité.
Homo est une espèce colonisatrice, on le murmure sur Mars. Mais imprévoyante, on le murmure chez Tepco, la compagnie responsable de la centrale de Fukushima comme on le murmurait chez les ex de Lehman Brothers ou Countrywide après la crise financière des subprimes de 2008.
De ce contraste surgissent deux dynamiques différentes de notre espace-temps humain, pourtant toutes deux liées à cette façon qu’a Homo de se croire intelligent.
Continuer la lecture de Ondes colonisationelles dans l’espace-temps des humains, par Timiota
Péristome, fanzine sonore numérique : Le numéraire de Paul Jorion
Le 12 février 2014 a eu lieu la première conférence des Grands Séminaires de Chimie ParisTech sur le thème « Crises d’aujourd’hui & champs des possibles ».
Avant la conférence proprement dite, des étudiants de Chimie ParisTech ont voulu m’interviewer. C’est l’entretien qui suit, déjà mis en ligne précédemment.