Retranscription de « C’est encore pire que ce que vous imaginez ! », le 8 octobre 2020. Bonjour, nous sommes le jeudi 8…
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Retranscription de Capitalisme : un implacable acte d’accusation, le 28 septembre 2020 . Bonjour, nous sommes le lundi 28 septembre…
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Ouvert aux commentaires. « Les caisses de l’État sont vides, ma bonne dame ! ». Le porte-monnaie est toujours léger…
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Sylvain Laurens, Les courtiers du capitalisme. Milieux d’affaires et bureaucrates à Bruxelles, Agone, 2015
François Quesnay, Tableau économique de la France, 1759
La vidéo de mon exposé – avant les questions de la salle – se trouve ici.
Le Monde : Les règles comptables : une constitution implicite
L’Écho : Les règles comptables sont-elles dans la constitution ?
Les salaires constituent pour l’entreprise, un coût, alors que les dividendes versés aux actionnaires, les bonus aux montants quelquefois faramineux versés à la direction, sont de fait des parts de bénéfice. Or les coûts doivent être réduits, et les bénéfices, accrus.
Ce sont là des vérités admises dont certains diront qu’il s’agit de simple bon sens. Pourtant, au XVIIIe siècle, le travail était considéré, au même titre que le capital investi et les tâches de supervision effectuées par la direction, comme autant d’« avances » faites à l’entreprise. Comment pourrait-il en être autrement si chacun de ces ingrédients est indispensable ? Si le salarié ne constituait véritablement qu’un coût pour l’entreprise, pourquoi aurait-on jamais cherché à l’embaucher ?
Ouvert aux commentaires.
Je connais depuis bien des années les travaux de Jacques Richard pour une réforme de la comptabilité, en particulier son projet d’ajouter au bilan , comme devant être protégés, au capital des investisseurs qui y est seul aujourd’hui, ceux que constituent les contributeurs en travail de l’entreprise et la nature exploitée, ponctionnée, dégradée, par ses activités.
Ayant eu l’occasion d’échanger avec lui hier à Paris, lors d’une session du colloque « Refonder la finance », je lui ai proposé de combiner son projet au mien visant à inscrire les grands principes implicites de la comptabilité internationale contemporaine dans une constitution « cosmopolitaire » pour l’économie.
Ce qu’il a accepté d’enthousiasme. On reparlera donc de tout ça, qui pourrait constituer une manière efficace de changer le monde, par la bande sans doute, mais à l’occasion d’une splendide synthèse.
Ouvert aux commentaires.
Jacques Athanase GILBERT
Votre parcours est particulièrement atypique, marqué en particulier par cette étonnante transition du chercheur au blogueur. Au-delà, votre pensée s’enracine dans le champ de la transdisciplinarité, empruntant à la fois à la philosophie, à l’anthropologie, à la sociologie et à l’économie. Comment appréhendez-vous cet itinéraire ?
Jacques Athanase GILBERT
La dématérialisation de l’économie se fait au détriment des travailleurs. La réalité objective n’est-elle pas une réalité de prédation ?
Je me suis entretenu avec Olivier de Lagarde au sujet de « Penser tout haut l’économie avec Keynes » dans son émission « Un monde d’idées ».
Bruna Basani : L’économie américaine peine à créer des emplois et déprime les marchés, sommes-nous à la veille d’un nouveau krach ?
Les marchés font plutôt le constat que nous sommes face à une stagflation qui bloque la reprise de l’économie et non pas face au scénario de type « subprimes » qui avait ébranlé leur confiance en 2008. Mais cela crée de la volatilité. Et il y a un facteur aggravant car on réalise dans le même temps que les entreprises innovantes ne créent pas beaucoup d’emplois. Elles génèrent du temps partiel et des jobs précaires. C’est pour cela que l’écart se creuse, en particulier outre Atlantique, entre la courbe du chômage et celle du sous-emploi en forte progression qui, elle, intègre les postes à mi-temps.
Les questions économiques neutres et « apolitiques » et… les autres
Imaginons que l’on prenne une mesure conforme au fonctionnement de l’économie telle que le décrit la science économique, il serait logique de considérer que cette mesure est indépendante de la variété des opinions que l’on rencontre, qu’elle est neutre et « apolitique » et que son traitement peut donc être « purement technique ».
IMAGINE, demain le monde, mais aujourd’hui en librairie. Ma chronique pour ce magazine.
À bas le court-termisme !
« À bas le Court-termisme ! », et j’ajouterai aussitôt : « Et honte à l’obsolescence programmée ! »
Voilà des choses qui devaient être dites !
Et maintenant ?
Maintenir notre bonne planète en état pour que nous continuions d’y vivre est une exigence essentielle. En tirer le maximum de profit dans le minimum de temps est au contraire le meilleur moyen de la rendre invivable à brève échéance ; certains cycles physico-chimiques essentiels comme ceux de l’azote ou du phosphore sont déjà menacés.
Continuer la lecture de IMAGINE, demain le monde : À bas le court-termisme !, N° 109, mai-juin 2015