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Le Vif – La consommation : une histoire d’excès, par Thierry Denoël
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Covid-19 : Est-ce que je « juge opportun d’épargner » ?
Un article dans Le Monde, par Mathilde Damgé : Confinement et économie : huit graphiques qui montrent l’onde de choc depuis mars, le 30 octobre 2020.
Les graphiques sont intéressants pour ce qu’on y voit. Les explications qui en sont données apparaissent plutôt elles comme de l’association libre : « Qu’est-ce que je pourrais bien dire à la vue de ce diagramme ? »
Exemple (graphique ci-dessus) :
… Lire la suite…La frilosité des différents acteurs économiques se ressent aussi chez les ménages qui préfèrent mettre de côté, en ces temps incertains : leur taux d’épargne a bondi depuis le début
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POUR UN MONDE UN PEU MEILLEUR, OU MÊME BEAUCOUP, par François Leclerc
Billet invité.
L’Europe fait figure de mauvaise élève comparée aux États-Unis en terme de croissance. Mais les 2,4% de progression de l’activité économique américaine de 2014, qui connaissent un tassement, font pâle figure comparés aux 3,4% réalisés en moyenne dans les années 90. Comme attendu, c’est la consommation qui tire la croissance – elle y contribue pour 70% – mais les dépenses des Américains ont seulement retrouvé leur niveau de 2006, ce qui relativise le constat.
D’où provient l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages ? De la baisse du prix de l’essence et de la diminution du chômage, est-il expliqué. … Lire la suite…
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Le devoir de consommer, par AncestraL
Billet invité.
Avoir c’est être. Avoir, c’est être ? Avoir n’est pas être – sinon on aurait choisi un des deux mots pour parler des deux en même temps. En vérité, il faudrait plutôt dire les choses moins simplement.
Avoir (quelque chose qui me représente) c’est être (en apparence quelqu’un, aux yeux du monde puis des miens) [la philosophie du langage – ma branche préférée de la philosophie – explique très bien que l’on parle très mal : vouloir tout simplifier pour rendre « plus facile », rend en fait tout plus obscur et moins précis !].
Comme j’analysais ce … Lire la suite…
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IL FAUT EUTHANASIER LE CONSOMMATEUR, par Michel Leis
Billet invité.
Tout le monde connaît la célèbre phrase de J.M Keynes sur l’euthanasie des rentiers, écrite à propos d’une crise qui par son ampleur n’est somme toute pas si éloignée de la nôtre. La Troïka nous propose aujourd’hui une nouvelle voie pour sortir de la situation actuelle : l’euthanasie du consommateur, ou pour être plus précis l’élimination du consommateur qui subsiste en nous. Après une grosse décennie où le pouvoir d’achat a été mis à mal par les politiques de désindexation, la hausse des coûts de l’énergie, des dépenses de santé ou de logement et autres stratégies de création … Lire la suite…
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LA DÉMOCRATIE EN VOIE DE CONFISCATION, par Michel Leis
Billet invité.
Si la pression qu’exerce le monde de la finance sur les institutions politiques est au cœur du débat actuel, elle ne me semble être que l’expression particulière d’un rapport de force plus généralisé entre pouvoir économique et pouvoir politique. La place dévolue à l’économie dans le débat public a cru au fur et à mesure que les moyens à disposition du pouvoir politique se réduisaient comme peau de chagrin, de par la propre volonté du pouvoir politique.
La période de l’après-guerre et de la guerre froide avait engendré une politique de type keynésienne, marquée par une intervention massive … Lire la suite…
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QUE VEUT L’HOMME MODERNE ?, par Michel Leis
Billet invité.
Que veut l’homme moderne ? Cette formulation un peu désuète qui fleure bon les années 60 et 70 pose à mon sens la question de la corrélation entre le discours politique et la norme sociale dominante.
Il me semble que le progrès a été la norme sociale dominante du long XIXe et du court XXe siècle. Deux visions du progrès concurrentes s’opposent, l’une fondée sur les mérites de l’individu et l’autre fondée sur un État qui organise et planifie le partage des richesses. Progrès économique d’un côté, progrès social de l’autre, l’un étant la porte d’accès … Lire la suite…
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RÉFORMES !, par Michel Leis
Billet invité.
Une fois de plus Bruxelles enjoint à un pays, en l’occurrence la France, d’entreprendre des réformes « structurelles ». Préserver l’existant au travers de réformes importantes fait irrésistiblement penser à cette célèbre citation du roman de Lampedusa, Le Guépard : « Il fallait se dépêcher de tout changer afin que rien ne change ». Cette véritable antienne du monde occidental ne fonctionne évidemment pas, n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera probablement jamais. Il existe une dynamique du changement. Dans un monde ouvert, nulle entité ou nul groupe d’individus ne peut prétendre avoir le contrôle de tous les évènements … Lire la suite…
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LE CLIENT AU CENTRE DE L’ÉCONOMIE ? OUI ET NON !, par Jean-Luc Schellens
Billet invité.
« Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front ! »
Ce châtiment biblique indique en fait que l’homme produit pour consommer et consomme pour produire. Cercle vertueux ou spirale infernale, telle est bien la question essentielle !
Donc l’homme produit et consomme. Et la richesse créée par la production procure les revenus nécessaires à la consommation, l’argent ayant été inventé pour faciliter le passage de l’un à l’autre (mais aussi pour remplacer l’appropriation par la violence ou par le droit du « premier occupant » qui prévalait avant son invention).
Mais comment s’établit l’équilibre entre … Lire la suite…
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DE L’AUSTÉRITÉ EN MILIEU (ENCORE) TEMPÉRÉ, par Michel Leis
Billet invité.
Les discussions autour du multiplicateur budgétaire traduisent cette difficulté constante pour les économistes à modéliser les interactions entre macro et micro-économie. Devant la complexité de la tâche, ils définissent des modèles simplifiés et des séries de coefficients censés retracer l’impact de telle ou telle variation entre des grands indicateurs liés par une logique évidente. Ce sont des boîtes noires avec une entrée et une sortie, quand survient le crash, on ouvre la boîte noire et l’on ne découvre… rien ou presque.
Le problème du passage du micro au macro reste celui de la compréhension et de l’agrégation des … Lire la suite…
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20 ans de marché unique : Ceux qui ne sont pas de la finance (V)
Hier, dans la troisième livraison de mon compte-rendu de l’événement « 20 ans de marché unique », j’avais mentionné les noms de deux personnes dont les propos détonaient par rapport à la componction commune aux autres interventions, et faisaient déraper du coup la belle logique de l’autosatisfaction : Bianca Schulz, directrice du Centre Européen des Consommateurs, et Veronica Nillson, secrétaire confédérale de la Confédération européenne des syndicats. J’ai voulu les voir chacune et les entendre en-dehors du cadre de l’événement pour leur poser la question : qu’arrivez-vous en fait à obtenir ?
Je ne vous rapporterai pas leurs paroles individuelles, … Lire la suite…
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BFM Radio, le lundi 7 décembre à 10h46
Par essais et erreurs
« Contrôlons la monnaie », affirment les monétaristes, « et le reste prendra soin de lui-même ». « Pas si vite ! », dit Keynes, « la monnaie peut se porter très bien dans une économie de sous-emploi. Le mécontentement social qui résulte alors du chômage est un facteur déstabilisant, encourageant même certains à prôner un autre système économique. Il faut au contraire mettre le plein-emploi au centre des préoccupations ; les autres facteurs, comme la monnaie, seront réglés ensuite ». « Peut-être », corrige Schumpeter, « mais rien ne vaut la fuite en avant technologique. … Lire la suite…
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BFM Radio, le lundi 30 novembre à 10h46
La « reprise sans emploi » et les nombreux Dubaï à venir
L’expression paradoxale « reprise sans emploi » est apparue au début de l’année pour convaincre le public qu’une reprise était parfaitement possible alors même que le taux de chômage n’arrête pas de progresser. Si reprise il y a, les chiffres de l’emploi ne sont en effet pas très bons : + 2 % en France en Octobre, ainsi qu’une perte d’emplois se montant « seulement » à 466 000 emplois perdus aux États-Unis, chiffre qui serait de 544 000 si n’était pas intervenu un très salutaire « ajustement … Lire la suite…