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L’actualité de demain : QUAND LA BUÉE SE DISSIPE DANS LE RÉTROVISEUR, par François Leclerc
Billet invité.
Que ne voit-on pas dans le rétro, ces temps derniers ! À quelques jours de son départ de la Banque d’Angleterre, son gouverneur Mervyn King s’épanche devant les députés britanniques. En référence aux dirigeants des banques, il leur a expliqué que la « première réponse » de ceux-ci est souvent de décrocher leur téléphone pour appeler le ministre des finances ou le premier ministre, lorsqu’ils rencontrent un problème dont ils ne veulent pas que le régulateur le soulève. L’Autorité de régulation prudentielle (PRA), qui officie désormais sous la responsabilité de la Banque d’Angleterre, vient d’annoncer que les cinq … Lire la suite…
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CE QUI SE PASSE EN CE MOMENT À LA COUR CONSTITUTIONNELLE DE KARLSRUHE
Mon opinion sur le débat qui a lieu en ce moment à la cour constitutionnelle de Karlsruhe se trouve exprimée dans mon billet en date du 2 mai.
J’y écrivais entre autres :
… Lire la suite…Le fait que [Jens] Weidmann [patron de la Bundesbank, la banque centrale allemande] ait une fois de plus sur cette question une opinion qui se distingue de celle de ses confrères européens n’est pas tellement due – comme on l’imagine toujours – au fait qu’il représente l’Allemagne, mais au fait qu’il comprend les mécanismes monétaires. Sa candeur, c’est de croire que tout le monde les comprend
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L’actualité de demain : CES MAINS QUI HÉSITENT ET TREMBLENT UN PEU… par François Leclerc
Billet invité.
Voilà ce qui s’appelle faire le grand écart : d’un côté témoins de l’évasion et de l’optimisation fiscale sous ses multiples facettes, les Européens sont de l’autre soumis à la rigueur budgétaire pour vivre aux crochets d’un état dispendieux. La crise politique qui parcourt la région et s’exprime à sa façon dans chaque pays ne va pas en sortir allégée.
Car rien ne permet d’attendre un mieux, à lire les prévisions de l’Ifo, l’Insee et l’Istat, les instituts des trois principales puissances économiques de la zone euro. Ils se sont mis à trois pour prévoir une lente reprise … Lire la suite…
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L’actualité de demain : HABILLAGES ET SUCCÉDANÉS, par François Leclerc
Billet invité.
Davos, tribune d’élection des grandes déclarations ! Prenant la suite de Christine Lagarde, qui a proposé aux Européens de « prendre un peu plus de temps » pour réduire leurs déficits, Mario Draghi a constaté que, suite au redressement des marchés, « nous n’avons pas vu les mêmes progrès du côté de l’économie réelle, et c’est là que nous devons faire beaucoup plus ». Profitant du répit en cours, un nouveau cadre est ébauché, mais il repose sur des maquillages et des succédanés.
S’inscrivant dans celui-ci, Guido Westerwelle, le ministre allemand des affaires étrangères, a déclaré depuis Lisbonne … Lire la suite…
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L’actualité de demain : UN DÉBAT RENTRÉ, par François Leclerc
Billet invité
« Il faut prendre en compte l’effet de confiance [que ressentent les marchés] » vient de déclarer hier à Bruxelles Olli Rehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires, afin d’exprimer son désaccord avec l’étude du FMI confirmant l’analyse d’Olivier Blanchard d’octobre dernier. Ce dernier appelle les autorités européennes à lever un peu le pied dans l’application de l’austérité budgétaire et à tempérer les contraintes imposées aux pays les plus lourdement endettés. Moins ésotérique mais non sans jésuitisme, Mario Draghi, le président de la BCE, expliquait le même jour à Francfort que « de si grands progrès … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : UN PLAN A’ VIRTUEL, par François Leclerc
Billet invité
Pour ceux qui ne veulent voir dans la responsabilité de la crise que la construction imparfaite de l’euro, les nouvelles en provenance du Royaume-Uni devraient être passablement perturbantes, puisque le pays ne fait pas partie de la zone euro. À leur sujet, on pense à la singulière explication que vient de délivrer Mario Draghi : « À l’origine, il y avait une rupture de confiance dans la zone euro entre les pays qui respectaient toujours, ou la plupart du temps, la sagesse budgétaire, et les pays qui ne le faisaient pas. Ces deux dernières années, il s’est agi … Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 14 SEPTEMBRE 2012
Narbonne, Perpignan et Toulouse
M. Draghi, et le coupon de la dette européenne
La vidéo sur Youtube… Lire la suite…
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FINIR LE JOB, par Jean-Pierre Pagé
Billet invité. Jean-Pierre Pagé dresse ici une perspective très différente de celle développée ici-même par Jacques Sapir récemment.
L’arrivée de François Hollande sur la scène européenne a permis de débloquer la situation et d’amorcer un dégel par rapport à la politique du « tout austérité » qui la dominait. Mais elle n’a pas résolu le problème posé par cette politique suicidaire. La « relance européenne », décidée lors du Sommet fin juin à Bruxelles, est plus un signe, un symbole, qu’une action décisive. La marge de manœuvre qu’elle est censée mobiliser est très insuffisante. Surtout, cette mobilisation, dans l’état des … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : TANT VA LA CRUCHE À L’EAU…, par François Leclerc
Billet invité
Il existe une telle attente à propos de l’intervention de la BCE que le risque d’une grande déception se renforce de jour en jour en attendant la réunion du 6 septembre. Mario Draghi, son président, se retrouve devant le Parlement européen sur la défensive en tentant de faire valoir sans convaincre que l’action de la banque centrale n’est pas assimilable à une création monétaire, ce qui n’augure pas d’une annonce répondant à l’attente des marchés qui ne voient d’issue, par défaut, que dans une intervention massive et rapide. En toute indépendance, la BCE s’enfonce dans une crise qu’elle … Lire la suite…
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ATLANTICO.fr, Yo-yo du moral des marchés : la zone euro est-elle en train de sombrer dans l’irrationalité ?
Yo-yo du moral des marchés : la zone euro est-elle en train de sombrer dans l’irrationalité ?
Après avoir provoqué une douce euphorie au sein des marchés la semaine passée, la BCE a plongé ce jeudi les Bourses dans le rouge après les mesures annoncées par Mario Draghi. Un manque de mesure ?
Atlantico : Les marchés ont réagi négativement ce jeudi aux annonces de la BCE, qui accepte de racheter de la dette d’État sur les marchés, mais sous strictes conditions. Ils avaient particulièrement bien réagi aux propos de Mario Draghi la semaine dernière qui avait indiqué vouloir « … Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 3 AOÛT 2012 (« LES PRIMES DE M. DRAGHI »)
Je garde le titre, j’aurai tout essayé pour faire une vidéo convenable, mais cette fois-ci, c’était trop dur. Alors, je recours au texte – avec des mots – pour vous expliquer « Les primes de M. Draghi ».
Vous vous souvenez sans doute de mon billet Mario Draghi : Et s’il s’agissait d’un abominable malentendu ?, ou je disais qu’on n’avait rien compris à ce qu’il avait voulu dire le 26 juillet. Il avait parlé de « prime de convertibilité » comprise à l’intérieur des taux exigés de l’Italie et de l’Espagne, et tout le monde s’était dit : … Lire la suite…
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MARIO DRAGHI : ET S’IL S’AGISSAIT D’UN ABOMINABLE MALENTENDU ?
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
The English version of this post can be found here.
Je faisais la sieste tout à l’heure, assoupi du sommeil du juste, quand je me suis réveillé en sursaut, mon cœur battant la chamade, et le front couvert de sueur, en proie à une vive émotion : et si nous n’avions rien compris aux propos de Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, avant-hier : et s’il avait dit tout autre chose que ce que nous l’avons entendu dire ?
C’est très loin d’être impossible : durant la période … Lire la suite…
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L’actualité de la crise : IL FAUDRAIT QUE LE BOUCHON SAUTE ! par François Leclerc
Billet invité
« Y penser toujours, en parler jamais », la formule est usée, mais elle peut encore servir. De quoi s’agit-il cette fois-ci, si ce n’est de l’intervention de la BCE, attendue comme le Messie ?
Il y a des signes qui ne trompent pas, des accalmies boursières qui reposent sur une déclaration, ou bien une attente qui se manifeste par de tout petits riens. Aux anticipations de Mario Draghi, le président de la BCE, qui annonçait en fin de semaine dernière dans Le Monde qu’il n’avait pas de tabou ; ou bien à l’entretien accordé à Bloomberg qui … Lire la suite…
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QUAND ON SE SOUVIENT DE L’OUVERTURE À TOKYO
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Qu’est-ce qui se passe quand le serpent Ourobouros a fini de dévorer sa queue, et qu’il doit commencer à manger sa tête ? Ça devient très dur, parce qu’il n’a que sa tête pour le faire.
Tant qu’il mangeait sa queue, tout allait bien : il y en avait plein et on croyait que ça allait durer toujours. Or, M. Draghi, le patron de la Banque centrale européenne, a justement dit hier que la planche à billets, ça ne peut pas durer toujours. Quel rabat-joie, quel pisse-froid ! L’euro en a … Lire la suite…