-
Débat – Pandémie : Comment payer la dette ? Marie-Hélène Ska, Philippe Lamberts et Paul Jorion, le 25 novembre 2021
J’avais eu le sentiment durant le débat que la combinaison de la syndicaliste belge Marie-Hélène Ska, du député européen Vert Philippe Lamberts et du … Paul Jorion, avait produit un excellent résultat. Je viens de le réécouter, ce qui m’a conforté dans mon sentiment, et me conduit à le remettre « en tête de gondole ». Si vous disposez des 120 minutes nécessaires, je vous encourage à le regarder.
Lien direct sur Facebook. … Lire la suite…
-
Débat – Pandémie : Comment payer la dette ? Marie-Hélène Ska, Philippe Lamberts et Paul Jorion, le 25 novembre de 16h à 18h
Il nous est demandé à chacune et chacun trois définitions encadrant le point de vue que nous entendrons défendre. Voici les miennes.
PIB :
Le produit intérieur brut est la somme des valeurs ajoutées. Les valeurs ajoutées sont les profits : la différence entre le prix de vente et le prix de revient. Plus le rapport de force entre vendeur et acheteur est défavorable à l’acheteur, plus le vendeur peut imposer un prix de vente supérieur au prix de revient. Le second facteur déterminant du PIB, après le volume des transactions, est donc un rapport de force favorable aux vendeurs … Lire la suite… -
Illustrations de ma vidéoconférence L’Après-Covid 19 – 5. L’Europe et la France – Rétablir la vérité
Dans mon billet Illustrations de ma vidéoconférence L’Après-Covid 19 – 5. L’Europe et la France, j’ai reproduit un graphique de l’article dans Le Monde du 14 octobre 2020, Covid-19 : la France jugée en « position intermédiaire » dans sa gestion de la crise sanitaire.
Voici ce graphique :
L’un d’entre vous a voulu mettre les points sur les « i » pour ce qu’il en est de cette « position intermédiaire ». Voici ce que cela donne une fois la vérité rétablie :
-
rfi, Le Monde d’après : Paul Jorion se fâche !, le 9 mai 2020
J’étais l’un des trois invités de Jean-Pierre Boris sur Eco d’ici Eco d’ailleurs. Mes deux premières interventions (celles où j’étais vraiment furax !)
1ère intervention :
C’est le moment de porter un autre regard sur les choses. Vous avez mentionné un de mes livres paru il y a quelques années. Le livre le plus récent, écrit avec Vincent Burnand-Galpin, s’appelle : « Comment sauver le genre humain » et traite directement – alors qu’il est sorti quand même quelques jours avant la crise – de ce type de problèmes. Mais le moment est venu de … Lire la suite…
-
LA GRÈCE RIVÉE EN MODE SURVIE, par François Leclerc
Billet invité.
La Grèce a connu l’année dernière sa première croissance en neuf ans, autour de 1,3%, et cela a suffi à Klaus Regling, le directeur général du MES, pour déclarer qu’elle n’est plus « en mode crise ». Encore un succès à mettre à l’actif de la politique européenne de rééquilibrage budgétaire !… Lire la suite…
-
Monnaie vectorielle quantique ou dictature des fous, Emmanuel Rousseaux & Pierre Sarton du Jonchay
Billet invité.
Emmanuel Rousseaux
À propos de PIB, je souhaitais raconter cette petite histoire personnelle : il y a quelques années, alors que j’étais responsable de chantiers de construction en Mauritanie, je suis passé en France plusieurs jours. Un jour, la canalisation d’évacuation s’est bouchée, et j’ai (faussement) naïvement fait appel à un plombier pour me dépanner. … Lire la suite…
-
LES BONS OUVRIERS N’ONT PAS DE MAUVAIS OUTILS, par François Leclerc
Billet invité.
On savait la magistrale science économique défaillante mais, pour couronner le tout, il ressurgit que son indicateur universel et incontournable, le produit intérieur brut (PIB), ne vaut pas tripette. Comment raisonner sur des bases erronées, en vient-on alors à se demander dans certains cercles les mieux établis ?… Lire la suite…
-
Trends – Tendances, La part du secteur financier dans l’économie d’un pays, jeudi 30 juillet 2015
Dans quelle proportion le secteur financier contribue-t-il à l’économie d’un pays ?
La réponse est loin d’être évidente et, pour une année particulière, la question ne se clarifie que bien plus tard. Voyons pourquoi.… Lire la suite…
-
LE TEMPS QU’IL FAIT LE 18 JUIN 2015 – retranscription
Le temps qu’il fait – aujourd’hui – le 26 juin sera en ligne vers 12h30.
Retranscription de Le temps qu’il fait le 18 juin 2015 : la contribution de la finance au PIB. Merci à Olivier Brouwer !
Bonjour, nous sommes le jeudi 18 juin 2015. Et d’habitude, vous le savez, je fais ces petites vidéos, « Le temps qu’il fait », je les fais le vendredi, mais là, demain matin, je serai dans le train à l’heure où je fais d’habitude la vidéo, et en plus, je ne sais pas dans quelles conditions je pourrais enregistrer ma vidéo, parce … Lire la suite…
-
À ces Messieurs-Mesdames qui tremblent à l’idée que les Grecs puissent encore voter
Déjà publié le 9 novembre 2014.
Il est paradoxal de constater qu’aujourd’hui, avec une dette de 93,4%, la zone euro ne pourrait pas intégrer… la zone euro. Nous sommes en effet très éloignés des 60% requis par le Traité de Maastricht. Aujourd’hui, la zone euro devrait consacrer un an de sa production pour rembourser sa dette. Est-ce tenable ?
Bruno Colmant : Et les chiffres qui sont cités ne tiennent même pas compte du surcoût des pensions lié à une espérance de vie plus longue !
Toute dette doit être mesurée de manière prospective. Il s’agit d’évaluer sa soutenabilité ou … Lire la suite…
-
Le temps qu’il fait le 24 octobre 2014
Sur DailyMotion, c’est ici.
Mon intervention hier sur Euronews (il n’y aura pas de vidéo) à propos du Sommet européen
Déconstruire le cadre d’une interview
-
DETTE PUBLIQUE : LA SEULE APPROCHE RAISONNABLE, par Zébu
Billet invité.
Le débat sur l’étude de Reinhart et Rogoff, portant sur les erreurs d’appréciation de ces deux économistes éminents, qui aurait été utilisée par les gouvernements occidentaux pour justifier les politiques d’austérité mises en œuvre afin d’éviter le précipice, nous avait fait oublier qu’il est bien plus pertinent d’évaluer la méthode et son objectif que ses marges d’erreurs. Car, même en intégrant (ce qu’ont fini par faire les auteurs) les critiques, nous continuons de tourner aux alentours des fameux 90% comme seuil de criticité.
90%, c’est rassurant : ce n’est pas la totalité, ou pire encore, le surendettement. … Lire la suite…
-
COMPRENDRE LES TEMPS QUI SONT LES NÔTRES
The English version of this post can be found here.
Depuis le début de la crise en 2007, une chose est claire en politique européenne : les sortants ne sont pas reconduits. Devant l’incapacité des gouvernements et des majorités en place à résoudre les problèmes de l’heure, les électeurs – enfin, ceux de plus en plus clairsemés qui prennent encore la peine de se déplacer – votent pour l’opposition, quelle qu’elle soit.
Dans ces conditions, le manège ne peut faire qu’un nombre restreint de tours avant qu’on ne passe aux gouvernements d’union nationale, préludes aux comités de salut public.… Lire la suite…
-
LA DESTRUCTION DE LA PLANÈTE EST PROGRAMMÉE
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Dans notre système capitaliste, les « avances » qui sont consenties par certains, les détenteurs de capital ou « capitalistes », pour rendre possible un processus de production ou pour permettre à un consommateur de consommer, sont rémunérées par des versements d’intérêts. Dans mon livre Le prix (2010), je montre sur des exemples de « systèmes à la part », en Afrique ou en Europe, comment a dû apparaître ce système de l’intérêt : les intérêts étaient conçus à l’origine comme « part » d’une richesse nouvellement créée, attribuée à l’un … Lire la suite…
-
PIB, INDICATEUR SYNTHÉTIQUE DE LA MISÈRE INTELLECTUELLE, par Bertrand Rouziès-Léonardi
Billet invité
Alors voilà. – Quoi ? – Rien. Les deux candidats du second tour de la présidentielle française ont été pugnaces. Plus pugnaces que prévu, même. Bah, il était temps. Il n’aurait plus manqué que la campagne, déjà ramollie, virât à la guerre en dentelles, dans un envol bucolique de jabots froufroutants et de faveurs parfumées, façon « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ». Les picoreurs de l’anecdotique, les mercenaires du commentaire, pressés de compter les points (et qui fournit la claque ?), retiendront tel bafouillis (paf ! dans les dents ! ça te la noue, hein ?), … Lire la suite…