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Trends – Tendances, Est-il vraiment si difficile de déterminer si une opération est spéculative ?, le 17 décembre 2015
La spéculation était interdite en France jusqu’en 1885 par l’article 421 du Code pénal, qui portait le nom prédestiné de « 421 », celui d’un jeu de hasard également appelé « zanzibar ».… Lire la suite…
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LES GROS MALINS DE LA FINANCE, par François Leclerc
Billet invité.
La liste des banques ayant trempé dans une manipulation financière n’est pas difficile à établir : toutes les mégabanques ont été prises la main dans un pot à confiture et le plus souvent dans plusieurs. Celle des marchés sur lesquels les fautives ont pêché n’a également pas cessé de s’allonger au fil des ans.… Lire la suite…
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VentsContraires.net, Paul Jorion : Inégalités, comment en sommes-nous arrivés là ?
Ouvert aux commentaires.
Sur le site VentsContraires.net, c’est ici.… Lire la suite…
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On ose spéculer sur la faim… et sur le reste, par Serge Boucher
Billet invité.
Oxfam France dénonce la spéculation sur le marché des matières premières agricoles, qui « aggrave la volatilité des prix alimentaires » et « [met] en péril le droit à l’alimentation de centaines de millions de personnes », et la presse relaie cette juste indignation. C’est vraiment le moins qu’elle puisse faire.
On peut cependant se demander s’il est justifié de ne s’intéresser qu’aux denrées alimentaires. En effet, d’un point de vue purement technique, la spéculation sur les produits agricoles n’est pas très différente des autres.
Émettons l’hypothèse que les paris de la finance sur les futures de … Lire la suite…
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« La spéculation, mon bon Monsieur, mais ça a toujours existé ! » – Non ! Et d’ailleurs, ça suffit !, par Zébu
Billet invité.
« Imaginez …
Des baguettes que vous pourriez acheter 24h/24h, de formes différentes, avec des goûts et des couleurs variées, des baguettes vendues partout, jusque dans les stations-service ou les laveries automatiques… imaginez que vous puissiez ainsi accéder comme et quand vous le voudriez à ce que vous souhaitez vraiment.
En échange de cela, nous négocions pour vous les prix de ces baguettes, selon la loi de l’offre et de la demande sur des marchés interconnectés, à New York ou à Hong-Kong et nous garantissons ainsi, pour vous, cet accès illimité »
Ce que ne dira cependant pas … Lire la suite…
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Péristome #2 À la rigueur, Le numéraire de Paul Jorion
Péristome, fanzine sonore numérique : Le numéraire de Paul Jorion… Lire la suite…
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Le prêt à intérêt (I) : Petite histoire française du prêt à intérêt, par Zébu
Billet invité.
Religieuse, philosophique, politique, juridique, économique, s’il y a un domaine qui a su mobiliser différentes sphères sociales pendant plusieurs millénaires, c’est bien le prêt à intérêt.
Sans même remonter jusqu’à l’Empire romain, il suffit par exemple de savoir qu’une, sinon la première intervention juridique, en dehors du droit canon qui avait déjà statué bien auparavant au sujet du prêt à intérêt, date de 789, avec l’interdiction par Charlemagne du prêt à intérêt pour les clercs (capitulaire Admonitio generalis). Cette interdiction sera ensuite étendue par Lothaire et par les Mérovingiens aux laïcs.
Depuis cette interdiction, du premier empire carolingien, … Lire la suite…
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Un parallèle entre Keynes et Lénine à propos de la spéculation, par Nadir (Nadj Popi)
Billet invité. À propos de « Keynes et la spéculation » par Paul Jorion.
Conformément à la grille de lecture héritée de Lénine (en termes d’élites, sociologie des élites, sociologie des conventions ou des classes sociales), le rôle du spéculateur magnifiquement bien expliqué par Keynes ne peut pas faire l’économie d’une référence à Lénine.
Dans L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme (1917) Lénine énonce l’idée que la putréfaction du capitalisme est imputable au parasitisme de la classe des rentiers (ceux que Keynes appelle les « spéculateurs ou les investisseurs professionnels ») avec toutes les conséquences politiques et sociales que cette décomposition … Lire la suite…
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Propositions de lois pour changer le monde, par François Fièvre
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Loi 1. La robotique comme bien commun
Toute technologie permettant l’augmentation de la productivité du travail humain ne peut faire l’objet d’un brevet. La force de travail humaine étant un bien commun, les technologies visant à augmenter celle-ci sont un bien commun ne pouvant faire l’objet d’une propriété privée. C’est une loi rétroactive, qui revient à casser les brevets d’une large part de l’industrie mondiale.
Pb : en dehors même du bras de fer avec les TGE sur le sujet, l’application de cette loi sur le seul territoire national comporterait des problèmes d’harmonisation du droit … Lire la suite…
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La monnaie (III) Les vrais coupables
À paraître à l’Institut Momentum.
La croissance, effet induit du prêt à intérêt
Venons-en à la croissance. Le paysan propriétaire de sa terre doit obtenir la quantité X de grain pour subvenir aux besoins de sa famille. S’il est métayer dans le cadre d’une formule « cinquante / cinquante », il devra produire du grain dans la quantité 2 X. La croissance sera nécessaire pour lui permettre d’acquitter la rente qu’il s’est engagé à verser au propriétaire de la terre qu’il cultive.
La rente, qui exige la croissance, est inscrite dans l’institution qu’est la propriété privée des moyens de … Lire la suite…
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Keynes et la spéculation
On lit ceci dans A Tract on Monetary Reform que John Maynard Keynes publie en 1923 :
… Lire la suite…Le nombre de personnes comprenant ne serait-ce que les rudiments de la théorie des marchés à terme est à ce point limité, que l’occasion s’est présentée en 1920, et tout simplement entre Londres et New York, où un vendeur de dollars au comptant pouvait gagner du 6% annualisé au-dessus du taux à Londres pour de l’argent à court terme en convertissant ses dollars en livres sterling pour les reconvertir en dollars à échéance d’un mois ; tandis que, si j’en crois des chiffres
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Le Credit-default Swap (VI) Policy Analysis Market : le marché à terme du terrorisme
Le Credit-default Swap (I) Définition
Le Credit-default Swap (II) Positions de « couverture » et positions « nues »
Le Credit-default Swap (III) La crise grecque
Le Credit-default Swap (IV) La formation du prix de la prime
Le Credit-default Swap (V) Ce qu’a à en dire la « science » économiqueJ’ai présenté dans le cas du Credit-default Swap le comportement d’un instrument financier pour lequel deux mécanismes interviennent dans la fixation du montant de la prime que celui qui cherche à s’assurer (qu’il soit ou non véritablement exposé à un risque) verse à celui qui a accepté de l’assurer. … Lire la suite…
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Le Credit-default Swap (IV) La formation du prix de la prime
Le Credit-default Swap (I) Définition
Le Credit-default Swap (II) Positions de « couverture » et positions « nues »
Le Credit-default Swap (III) La crise grecqueDans le cas du Credit-default Swap se combinent deux modes distincts de la détermination du montant de la prime : d’une part, une évaluation objective de type « actuariel » de la probabilité de sinistre et de la perte subie et d’autre part, une détermination par l’offre et la demande portant sur le contrat CDS, c’est-à-dire l’influence sur ce montant de la concurrence interne jouant, d’un côté entre acheteurs et, de l’autre, entre vendeurs … Lire la suite…
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Le Credit-default Swap (III) La crise grecque
Le Credit-default Swap (I) Définition
Le Credit-default Swap (II) Positions de « couverture » et positions « nues »La prime du Credit-default Swap s’exprime comme un pourcentage du montant de l’emprunt sur lequel porte le CDS, somme à verser annuellement. Un paiement initial a lieu à l’ouverture du contrat, la prime est ensuite renouvelée périodiquement, généralement trimestriellement. Un CDS court sur un certain nombre d’années, en général cinq.
Dès le début de la crise grecque au début de l’année 2010, il devenait prudent pour un détenteur de dette souveraine de ce pays de se couvrir « activement » plutôt … Lire la suite…
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Le Credit-default Swap (II) Positions de « couverture » et positions « nues »
Le Credit-default Swap (I) Définition
En termes usuels (par opposition au jargon financier), l’une des deux parties au contrat qu’est un Credit-default Swap l’« achète » à l’autre qui le lui « vend ». Celui qui « achète » est celui qui s’assure, alors que celui qui « vend » jouera le rôle de l’assureur. Cette manière de décrire la transaction aligne sa formulation sur le vocabulaire qui vaut dans le domaine de l’assurance où l’assureur vend une police à l’assuré, qui lui l’achète ; c’est là la manière dont la presse rend généralement compte du marché des CDS.… Lire la suite…