Étiquette : François Hollande

  • « Esprit, es-tu las ? » Une lettre à l’Élysée, par Zébu

    Billet invité

    Faut-il que l’Europe soit en si mauvaise posture qu’il faille en appeler aux mânes des grands ancêtres ?

    Dans une tribune publiée au Journal du dimanche, Monsieur le Président de la République, vous rendez hommage à Jacques Delors, qui, il y a 30 ans, relançait la construction européenne, notamment avec l’idée d’un marché puis d’une monnaie unique. Ce serait l’insuffisance d’Europe, et non l’inverse, qui serait délétère selon vous. Vous proposez donc que la France soit à l’avant-garde, avec d’autres nations européennes, d’une intégration plus poussée de l’Europe, proposition que vous reprenez à Jacques Delors : parlement … Lire la suite…

  • GRANDE POLITIQUE ET PETITS CALCULS, par François Leclerc

    Billet invité.

    Parlant de Wolfgang Schäuble, Yanis Varoufakis déclarait, du temps où il le fréquentait assidûment lors des réunions de l’Eurogroupe, qu’il était le seul de ses interlocuteur à avoir « de la substance ». On ne peut pas en effet reprocher au ministre allemand des convictions pro-européennes affirmées pourvues d’une incontestable cohérence. A bien y regarder, c’est d’ailleurs à leur source que François Hollande vient de puiser ses propositions d’une avant-garde européenne, dans l’intention de ne pas perdre totalement la main. … Lire la suite…

  • QUAND LA GRANDE POLITIQUE S’EN MÊLE… par François Leclerc

    Billet invité.

    Essayant de desserrer l’étau que le gouvernement allemand met en place, Francois Hollande propose de former une « avant-garde » de la zone euro pourvue d’un gouvernement et d’un parlement. Quels pays en feront partie et quelle en sera la politique ? Interrogé, François Hollande a répondu qu’il pensait avant tout à la France, à l’Allemagne et à l’Italie *.… Lire la suite…

  • SCHÄUBLE SAVONNE LA PLANCHE, par François Leclerc

    Billet invité.

    C’est à peine fini que cela recommence. Un pont financier permettant à la Grèce d’honorer ses échéances envers la BCE et ses arriérés envers le FMI, avant que le nouveau programme soit adopté, ne parvient pas à être dégagé entre les créanciers européens. L’Eurogroupe d’hier, qui y était consacré, a renvoyé la question pour étude à son groupe de travail, qui fait les fonds de tiroir…… Lire la suite…

  • L’Occident uni contre Wolfgang Schäuble (post-scriptum)

    Certains d’entre vous ne comprennent pas ce que je dis quand j’écrivais hier :

    Il faut ajouter qu’Hollande et Valls n’ont pu se placer aux côtés des Grecs comme ils l’ont fait, sans l’aval d’Angela Merkel. Face à eux tous, c’est Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, qui fait maintenant figure d’isolé.

    Lire la suite…

  • L’Occident uni contre Wolfgang Schäuble

    J’ai souvent posé la question ici : pourquoi l’Europe entière doit-elle être alignée en permanence sur la politique prônée par l’alliance CDU/CSU, la droite dure allemande ?… Lire la suite…

  • Le garrot est serré, par François Leclerc

    Billet invité.

    Toute la journée aura été marquée par la large victoire du « non » au référendum. A Athènes, Alexis Tsipras avait convoqué ensemble tous les partis politiques sauf les nazis d’Aube Dorée, afin de faire une démonstration d’unité. Un texte commun a été finalement adopté, qui met l’accent sur le fait que le résultat du référendum ne doit pas être interprété comme un message de rupture. Il soutient les efforts « pour atteindre un accord socialement juste et économiquement viable », qui doit inclure des moyens de combattre le chômage de masse, de soutenir les entreprises et d’engager … Lire la suite…

  • LE MOMENT CHARNIÈRE, par François Leclerc

    Billet invité.

    Jean-Claude Juncker a mordu la poussière ayant fait campagne pour le « oui », c’est au tour de François Hollande d’entrer en lice pour éviter que la Grèce ne sorte de l’euro, comme il l’a défendu. En a-t-il la détermination ?… Lire la suite…

  • EuropeLE VER EST DANS LE FRUIT, par François Leclerc

    Billet invité.

    Les dés sont jetés, l’Eurogroupe a remis toute nouvelle négociation aux lendemains du référendum de dimanche prochain, et François Hollande en est pour une mise en demeure sans effet immédiat. Le « non » tient la corde dans les sondages, mais même un retour du « oui » ne changera pas la donne. Ce n’est plus le sort de la Grèce qui est en question, mais celui de l’Europe. Les gouvernements allemand et français ont divergé publiquement, François Hollande ne pouvant plus biaiser. … Lire la suite…

  • Loi Macron : le point le 17 février en fin d’après-midi, par Zébu

    Billet invité. Ouvert aux commentaires.

    Ils sortent l’artillerie lourde : Valls à Tf1 ce soir et Macron chez Bourdin demain matin.
    La peur a changé de camp.

    Par ailleurs, tout étant lié, qu’Hollande et Merkel devront dans les jours et les semaines qui viennent prendre leurs responsabilités face à ce choix : assurer la pérennité de l’Europe et de l’euro ou assurer la pérennité de leur majorité interne à chacun, le choix d’une option induisant automatiquement un effet sur l’autre option.

    Merkel va devoir choisir avant vendredi.
    Hollande vient de faire un choix : le 49-3.
    Il sera lourd de … Lire la suite…

  • LA BCE ENGAGE LES HOSTILITÉS, par François Leclerc

    Billet invité.

    C’est peu dire que le style et la tactique de négociation de l’équipe grecque agacent les dirigeants européens. Cohérent avec son rejet de la Troïka comme interlocuteur, Yanis Varoufakis voit un par un ses créanciers et essaime des interviews dans la grande presse au fur et à mesure de ses déplacements. Au fil de ses déclarations, on apprend petit à petit les éléments de son plan qu’il distille. En expliquant par exemple qu’il voudrait renégocier le taux des prêts du FMI, qui sont au-dessus de ceux du marché, après avoir aussi rencontré Poul Thomsen, son représentant pour l’Europe. … Lire la suite…

  • LE RAPPORT DE FORCE QUI SE CONSTRUIT, par François Leclerc

    Billet invité.

    Le nez rivé sur la Grèce, on en viendrait à négliger l’accentuation en janvier de la poussée déflationniste annoncée vendredi dernier par Eurostat. Ce n’est pas le cas de Vitor Constâncio, le vice-président de la BCE, qui la considère comme « très risquée ». Prenant le contre-pied de la politique d’austérité budgétaire européenne, il en a tiré samedi la conclusion suivante devant son auditoire de la Cambridge Union : la zone euro devait « élever la demande globale » pour échapper au risque du « piège de la dette ». Après avoir engagé un programme d’achat de titres … Lire la suite…

  • ON EN VIENT AUX CHOSES SÉRIEUSES… par François Leclerc

    Billet invité.

    Les choses sérieuses ont débuté vendredi avec la mission de Jeroen Dijsselbloem à Athènes, toute empreinte de raideur. Le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, a confirmé au président de l’Eurogroupe que la Troïka n’était plus considérée comme un interlocuteur valable (pour mémoire, les deux dernières rencontres de cette dernière avec le précédent gouvernement avaient dû prudemment se tenir à Paris). Réagissant à la proposition d’une conférence européenne sur la dette, que Christine Lagarde n’a pour sa part pas repoussée, ce dernier a rétorqué que l’Eurogroupe était le lieu privilégié pour en discuter.

    La veille, Yanis Varoufakis avait … Lire la suite…

  • Syriza en France, par Zébu

    Billet invité. Ouvert aux commentaires.

    Alexis Tsipras a donc pris donc ses responsabilités, face à l’Europe et face à ses électeurs mais en Europe, il faudra bien aussi que des responsabilités soient prises.

    C’est notamment le cas en France puisque des élections cruciales arrivent bientôt, avec les cantonales en mars 2015. Cela peut ainsi paraître étrange de donner à ces élections une valeur majeure mais celles-ci sont de fait essentielles au parti au pouvoir, le Parti Socialiste, lequel est structurellement dépendant de ses élus locaux. Si comme cela pourrait se confirmer des effets d’éviction des candidats du PS par … Lire la suite…

  • SYRIZA VEUT MARQUER DES POINTS, par François Leclerc

    Billet invité.

    La victoire de Syriza continue de surprendre, une fois enregistré son accord avec le parti souverainiste de droite des Grecs indépendants afin de disposer d’une majorité parlementaire. Le nouveau premier ministre Alexis Tsipras ne veut pas perdre de temps et adresse un message aussi bien aux Grecs qu’à leurs créanciers : il a l’intention d’accomplir ce qu’il a promis. L’accord de gouvernement semble s’être fait sur la base du programme de Thessalonique de septembre dernier de Syriza, qui prévoit de nombreuses mesures sociales, dont certaines devraient être vite proposées à l’adoption du nouveau parlement, dont l’augmentation du salaire … Lire la suite…