Étiquette : Lloyd Blankfein

  • EXPRESSION SPONTANÉE ET STRATÉGIE EN FINANCE ET EN ÉCONOMIE

    Quand en 1936, dans The General Theory of Employment, Interest and Money, Keynes illustre par un concours de beauté les défis que posent à la réflexion les anticipations sur le long terme, il a certainement encore en tête le fait qu’il a déjà pris pour exemple un concours de beauté quinze ans auparavant, dans A Treatise on Probability, quand il s’agissait pour lui de mettre en évidence la difficulté d’associer à un événement une mesure numérique de sa probabilité.

    Dans le traité de 1921, il était question d’un concours de beauté s’adressant aux lecteurs du Daily Express.… Lire la suite…

  • LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 7 SEPTEMBRE 2012

    Je renvoie à The network of global corporate control, par Stefania Vitali, James B. Glattfelder, and Stefano Battiston, article dont la traduction française est ici.

    Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, un film de Jérôme Fritel et Marc Roche

    Sur YouTube, c’est ici.… Lire la suite…

  • L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ?

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    The English version of this post can be found here.

    La première hypothèse qui vient à l’esprit devant la décision du Département de la Justice américain, vendredi, de ne pas poursuivre la banque Goldman Sachs pour les faits qui lui sont reprochés dans la crise des subprimes, est bien entendu celle de la corruption au sein de ce ministère. Les faits sont en effet connus et éminemment condamnables : ventes jouant sur la confiance de produits dépréciés aux meilleurs clients de la firme, organisation par celle-ci de paris et … Lire la suite…

  • BFM Radio, lundi 31 mai à 10h46 – La faute à pas d’chance ou la faute à quelqu’un ?

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    Je ne sais pas si vous avez remarqué comme moi, l’évolution insensible qui se fait dans les esprits dans la représentation que l’on se fait des causes premières de la crise. Au départ, je veux dire en 2007 ou en 2008, on a surtout été impressionné par sa soudaineté : le coup de tonnerre dans un ciel sans nuage. Il est vrai que ça n’avait pas été une bonne idée de faire signer des contrats de crédit au logement d’une trentaine pages, et rédigés en anglais, par des emprunteurs latino-américains. Il … Lire la suite…

  • Le Monde – Économie, lundi 3 – mardi 4 mai : Goldman Sachs et nous

    Goldman Sachs et nous

    On ne pourra pas juger immédiatement si deux événements intervenus récemment aux États-Unis constituent ou non un tournant dans une refondation de la finance. La possibilité en existe cependant. Le premier de ces événements est la plainte déposée le 16 avril contre Goldman Sachs par la SEC (Securities & Exchange Commission), le régulateur des marchés américain ; le second est l’audition, le 27 avril, de sept membres de la firme, dont son P-DG, Lloyd Blankfein, devant la sous-commission d’investigations du Sénat américain.

    Les représentants de Goldman Sachs ont affirmé mardi, souvent avec morgue, ne … Lire la suite…

  • Le temps qu’il fait, le 30 avril 2010

    L’audition de représentants de Goldman Sachs devant une sous-commission du Sénat Américain.

    Grèce / Portugal / Espagne.

    Credit Default Swaps : deux raisonnements contradictoires.

    Interdiction des paris sur les fluctuations de prix. … Lire la suite…

  • Audition de représentants de la firme Goldman Sachs au sénat américain (III)

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    La performance la plus attendue aujourd’hui était bien sûr celle du P-DG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein. Disons tout de suite que la commission n’est pas parvenue à tirer grand-chose de lui : il a fait l’anguille d’une voix geignarde, suggérant simultanément qu’il était trop stupide pour comprendre les questions qui lui étaient posées et que son interlocuteur était trop stupide de son côté pour comprendre les réponses qu’il pouvait apporter.

    Comme je le supposais dans mon billet pour BFM lundi, Blankfein a adopté la stratégie d’affirmer que sa firme … Lire la suite…

  • BFM Radio, lundi 26 avril à 10h46 – Le combat du siècle

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    Joe Louis contre Max Schmeling, Marcel Cerdan contre Tony Zale, Sugar Ray Robinson contre Jake LaMotta, nous n’assisterons jamais à ces matchs légendaires mais – réjouissons-nous – il nous sera donné d’assister demain au premier vrai combat du siècle : Lloyd Blankfein contre Carl Levin. En direct à la télévision. Tout y est : le buzz, les déclarations tonitruantes des adversaires, chacun déclarant à la presse qu’il va disposer en deux temps trois mouvements de sa mauviette d’adversaire. À ma gauche donc, Lloyd Blankfein, 55 ans, P-DG de Goldman Sachs, la … Lire la suite…

  • Les politiques à la hauteur des financiers

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    Le 16 mars, l’Europe s’apprêtait à voter la réglementation des hedge funds. Mr. Gordon Brown a appelé son homologue espagnol Mr. Zapatero pour lui expliquer qu’il allait devoir affronter des élections parlementaires dans des conditions difficiles (plus de 70 % des hedge funds européens sont domiciliés au Royaume-Uni). Le vote fut remis sine die.

    La Grèce est à deux doigts d’un défaut sur sa dette. Elle a demandé vendredi que soit déclenché le plan de soutien qui lui a été promis par les membres de la zone euro et dont … Lire la suite…

  • Le temps qu’il fait, le 23 avril 2010

    La Grèce
    Goldman Sachs

    À un moment donné, je cite le nom de Mr. Lloyd Blankfein, le patron de Goldman Sachs, alors que je voudrais évoquer Mr. John Paulson, patron du hedge fund, Paulson & Co. Mais je vous fais confiance : « L’auditeur aura rectifié de lui-même », selon la formule consacrée.

    Quelques réactions à mes interventions à Montréal, mercredi et jeudi :

    Focus Stratégique Québec 2010 (le 22 avril ) : PAUL JORION : LE COURAGE DES SOLUTIONS RADICALES
    Argent (le 22 avril) : L’homme qui a vu les «subprime» écorche le budget

    Argent (le 22 avril) … Lire la suite…

  • BFM Radio, lundi 19 avril à 10h46 – L’exercice délicat de la liberté

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    La liberté est une très belle chose mais son exercice est délicat, j’aimerais illustrer cela par un exemple emprunté à l’actualité : le CDO, la Collateralized–Debt Obligation au nom sympathique de « ABACUS 2007-AC1 » émise par Goldman Sachs et dont il fut beaucoup question, pas plus tard que vendredi dernier.

    Un client est-il libre de demander à une firme qu’elle crée à son intention le produit qui lui convient ? Pour autant que la firme en question puisse le livrer, certainement, et à condition aussi bien entendu que le produit … Lire la suite…