Philippe Soubeyrand qui a publié de nombreux billets sur mon blog (dont en particulier REQUIEM : le temps alloué était dépassé…), me communique un courrier qu’il a adressé à ses amis et connaissances. Je le reproduis bien volontiers ici bien entendu.
Le dernier livre
de Paul Jorion est une perle rare située au beau milieu d’un océan de vide
inique ! Il est grand temps de le mettre en Lumière !
Dès les premières
pages, le ton nous est donné, l’auteur s’imaginant carrément une belle mort
dans la gueule d’un requin de Morro Bay. Mais n’est ce pas plutôt lui ce requin
en définitive ?
D’ailleurs,
Mesdames, croyez-moi sur parole, s’il vous arrive un jour de croiser le regard
de Paul Jorion, alors ne vous y perdez surtout pas, car cela signifie peut-être
qu’il vous veut !
Ce livre est un
véritable feu d’artifice d’anecdotes californiennes, toutes plus croustillantes
les unes que les autres. Il ne se passe pas une page sans que l’on sourie ou
que l’on rie, tant il est parfois difficile pour Paul Jorion de savoir choisir entre
la complexité d’une limace et la simplicité d’un croissant, de tenter de se
baigner dans du court-bouillon, de se retrouver bouche bée devant la majesté
d’un palais du plaisir pour mégalos construit avec l’argent des mines du
Nevada, et surplombant l’Océan Pacifique, de s’imaginer éveillé en pionnier de
la Silicon Valley, de demeurer sans ambition et « en roue libre » trop
longtemps, de chanter librement Brassens et l’Amour quand ce n’est pas permis,
de ne pas ramasser des coquillages afin de les offrir à une petite fille dans
le but d’attirer l’attention de sa maman « spontanée », de feindre le karaoké
pour une nouvelle fois attirer l’attention, de s’imaginer en nudiste tout en
tentant de se motiver avant d’escalader l’Annapurna, ou de ne pas s’impliquer
dans les galères d’« une crêperie picarde sur la Côte centrale de Californie »,
etc. ! Continuer la lecture de « Mes vacances à Morro Bay » – Une perle vous dis-je ! ;-), par Philippe Soubeyrand →