Comme une grosse mouche m’empêchait de faire la sieste, je me suis posé la question suivante : « Combien de fois la Terre a-t-elle inventé l’aile ? »
Au premier essai il m’est venu :
– l’aile de l’insecte
– l’aile du ptérodactyle et du ptéranodon
– l’aile du poisson (nageoire de l’exocet)
– l’aile de l’oiseau
– l’aile du mammifère (chauve-souris)
– l’aile d’avion (par l’intermédiaire de l’être humain)
Un passage rapide sur Wikipédia m’a obligé de distinguer
– l’aile du ptérosaure (ptérodactyle)
– l’aile du reptile (ptéranodon)
Y en a-t-il d’autres ? Seconde question : sont-ce bien des inventions indépendantes ou bien l’une ou l’autre est-elle la descendante d’une précédente ?
On imaginait que l’ADN, le matériel génétique, se trouvait en vrac dans le noyau de la cellule (à gauche), eh bien non : il est soigneusement rangé le long de la paroi (à droite).
Le système immunitaire est pour moi une source d’émerveillement, de la même manière que le sont la création de l’ADN, la spécialisation des cellules souches, l’organisation communautaire d’un organisme vivant, la création de l’intelligence et de la conscience, …
C’est un système complexe de cellules de différents types, dispersées dans l’organisme, avec des mécanismes de communications entre-elles et avec leur environnement (les autres cellules du corps humains) élaborés, et ayant un fonctionnement que je qualifierais d’intelligent.
Voici une image TEM (microscopie électronique en transmission) d’un nerf optique (non malade) en grossissement x=26500. Les enroulements sont constitués par les cellules de Schwann et les disques à l’intérieur sont des mitochondries.
Elle a des ailes championnes de la résistance et de la distorsion (tendons en résiline) lui permettant des mouvements incroyables qui font rêver n’importe quel pilote et lui permettent d’atteindre 80 km/h, elle vole durant des heures avec quelques milligrammes de « fuel », possède des capteurs de vol et des sondes de vitesse incroyablement performants, un corps aérodynamique avec un exosquelette très résistant pour un poids ridicule (chitine, calcaire et sclérotine), « encaisse » 30 G en accélération ! Elle supporte des fréquences jusqu’à 42 Hz et peut développer plus de 20 millions de battements d’aile par vie sans dommage, et pour finir, elle voit à 360 degrés et analyse 300 images par seconde !!! Cela existe ? Oui, la nature a inventé cela depuis le Carbonifère, il y a … 345 millions d’années…
Et que faisons-nous aujourd’hui ? L’humain, dans son imprévoyance, son arrogance, sa cupidité, les détruit !!! Assèchement de mares, pollutions des cours d’eau, destruction et empoisonnement de leurs habitats !! C’est non seulement éthiquement inacceptable mais nous nous privons en plus d’une fabuleuse source de compréhension de phénomènes et de mécanismes et d’inspiration venue de la plus belle des inventions du « système Terre », la vie !
Je vous conseille très vivement le livre d’Eric Bapteste « Tous entrelacés », éd Belin. De fait, nous ne voyons de la vie « apprise à l’école en sciences nat » » qu’une vision simplifiée : les animaux les plantes et les êtres unicellulaires dont on va nous dire que ce sont amibes, bactéries et plancton.
Mais les gènes n’ont jamais été fixes en composition ni en « lieu » car ils n’ont pas non plus été créées « une fois pour toute » et il y a du « trafic » de toute sorte dans la vie. Comme il s’agit de disposer de protéines utiles au métabolisme, on peut soit l’assurer par un ADN « chez soi » (dans le noyau, auquel cas il faut aussi assurer le passage de l’enveloppe du noyau…), soit pour des choses « ancillaires », le faire faire par des organites comme les mitochondries ou les chloroplastes. Ce sont probablement d’anciennes formes vivantes dans des soupes antérieures, « domestiquées » par les cellules. Soit enfin le faire faire par d’autres : symbiose, et du coup la notion de « symbionte » pour l’être commun qui est l’union symbiotique des deux. Continuer la lecture de La vie n’a jamais été qu’un grand souk !, par Timiota→
Boris Johnson, prochain Premier ministre britannique
De la même manière qu’être caractériel vous permet de gravir sans difficultés tous les échelons d’une entreprise jusqu’au sommet, l’arrogance de classe – à l’exception de toute véritable qualité – vous permet de devenir chef d’État.
Nous avons malheureusement perdu par la civilisation les mécanismes qui faisaient que de manière générale dans la famille des « grands singes » à laquelle nous appartenons, de tels individus étaient éliminés avant qu’ils ne fassent trop de dégâts.
J’évoquais hier « les petits nains de la montagne » qui bossent dur « pendant que dorment les bergers ». Voici d’autres petits nains, très utiles ou très dangereux.
Je m’aventure très loin en-dehors du domaine de mes compétences. Corrigez-moi si nécessaire. Ouvert aux commentaires.
L’explication la plus convaincante du fait que nous soyons seuls ou apparemment seuls dans un si grand univers me semble avoir été donnée par un scientifique : Marc Defant, vulcanologue et professeur de géochimie à l’Université de Floride méridionale à Tampa, qui, dans une conférence TEDx intitulée « Pourquoi nous sommes seuls dans la galaxie », explique que l’apparition d’êtres intelligents de notre type requiert la conjonction d’événements extrêmement rares d’un point de vue statistique, devant de plus se produire dans un ordre bien précis. Continuer la lecture de Marc Defant, géochimiste : notre existence d’animal technologique tient du miracle→
Vous avez sûrement entendu dire que nos intestins contiennent des quantités astronomiques de bactéries déterminant notre bien-être et en particulier notre immunité, et vous avez sûrement entendu dire aussi qu’une quantité à ce point considérable de neurones résident dans notre intestin que l’on peut légitimement considérer qu’il y a là un … « second cerveau ». Vous lirez alors avec intérêt un article scientifique publié aujourd’hui dans la revue Cell Biology, intitulé « Symbiosis: Gut Bacteria Manipulate Host Behaviour » (Volume 27, Issue 15, pR746–R747, 7 August 2017), ce qui se traduit par « Symbiose : les bactéries intestinales manipulent le comportement de leur hôte ».
Aurait-on donc découvert qui décide vraiment de ce que nous faisons et de qui nous sommes ?
P.S. Tout cela pourrait apparaître un peu loufoque, mais il est fort probable que ce soit au contraire très sérieux.
Si nous étions des dauphins, nous serions des mammifères retournés à la mer nourricière, dotés d’une silhouette joliment hydrodynamique et d’excellentes prédispositions pour l’apnée.
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