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Sénat des États-Unis, Pièces à conviction, Audition sur les opérations « baleine » de JP Morgan Chase, le 15 mars 2013
Ouvert aux commentaires.
United States Senate
PERMANENT SUBCOMMITTEE ON INVESTIGATIONS
Committee on Homeland Security and Governmental AffairsCarl Levin, Chairman
John McCain, Ranking Minority MemberE X H I B I TS
Hearing On JPMorgan Chase Whale Trades:
A Case History of Derivatives Risks & Abuses,March 15, 2013
Téléchargez les pièces à conviction
Version complétée en novembre 2013
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Bruno Iksil : « Un régulateur, une banque, une VaR et une seule », nouveau feuilleton à paraître
… Lire la suite…Bruno Iksil qui nous a expliqué ici, sous la forme d’un feuilleton, les événements qui ont conduit en 2012, alors qu’il gérait un portefeuille à la banque JP Morgan Chase, à ce qu’il soit qualifié par la presse de « baleine de Londres » et que lui soit reprochée une perte de 6,2 milliards de dollars, nous proposera dans les jours qui viennent un nouveau feuilleton, consacré à la gestion du risque par les plus grandes banques mondiales.
Le point par moi P.J. sur cette affaire paraîtra simultanément demain mardi 4 juillet dans Le Monde en France et L’Écho en Belgique.
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Bruno Iksil, surnommé « La baleine de Londres », nous dit ce qui s’est vraiment passé (texte complet)
… Lire la suite…Billet invité. Voici, d’un seul tenant, le texte que Bruno Iksil m’a communiqué, et que j’ai publié ici en treize épisodes. Ma chronique à paraître la semaine prochaine dans Le Monde et dans L’Écho, et dont une traduction en anglais est en préparation, reviendra elle aussi sur l’affaire dite de « la baleine de Londres ». L’ensemble fera l’objet d’un numéro spécial de notre revue (P)ièces (J)ointes, qui paraîtra mercredi (voir colonne de gauche).
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (XIII) Conclusion : $25 milliards de capital tangible pour la banque
Billet invité. Ouvert aux commentaires. P.J. : j’ouvrirai bien entendu volontiers les colonnes du blog à d’autres acteurs de cette affaire s’ils le souhaitent.
Le véritable gain est une création historique de $25 milliards de capital tangible pour la banque
Le site web mentionne un gain de $25 milliards ou plus sur l’opération véritable qui sous-tendait la très médiatisée « Baleine de Londres ». Où donc sont ces gains ? Une petite clarification s’impose ici. Car le gain se produisit dans une partie un peu obscure du bilan de la banque. Il s’agit de ce qu’on appelle le capital tangible.… Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (XII) En guise de pertes, la banque retira un profit
Billet invité. Ouvert aux commentaires. P.J. : j’ouvrirai bien entendu volontiers les colonnes du blog à d’autres acteurs de cette affaire s’ils le souhaitent.
En guise de pertes il ressort que la banque retira un profit à travers le scandale au second trimestre 2012
Les chiffres officiels méritent un coup d’œil. JP Morgan produisait trimestre après trimestre des bénéfices situés aux alentour de $4 à $5 milliards depuis 2010. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (XI) Tout le contraire d’une perte
Billet invité. Ouvert aux commentaires. P.J. : j’ouvrirai bien entendu volontiers les colonnes du blog à d’autres acteurs de cette affaire s’ils le souhaitent.
3 – la banque a fait beaucoup d’argent. C’est tout le contraire d’une perte
The Economist – fin septembre 2013 : « Quand c’est l’amende qui est un crime »…
Quel est le bilan économique de l’opération pour JP Morgan ? Un rapport détaillé sera prochainement publié sur le site web car il semble que cette question soit clef. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (X) La lumière n’est pas faite sur cette fraude comptable
Billet invité. Ouvert aux commentaires. P.J. : j’ouvrirai bien entendu volontiers les colonnes du blog à d’autres acteurs de cette affaire s’ils le souhaitent.
Les leurres se sont empilés en 2012. La lumière n’est pas du tout faite sur cette fraude comptable
Que s’est il donc passé en 2012 de si nouveau ? Depuis mars 2011 le portefeuille était voué à l’annihilation ou l’extinction au choix. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (IX) L’organisation des rôles était pourtant claire et rationnelle
Billet invité. Ouvert aux commentaires. P.J. : j’ouvrirai bien entendu volontiers les colonnes du blog à d’autres acteurs de cette affaire s’ils le souhaitent.
L’organisation des rôles était claire et rationnelle pourtant, de Julien Grout à Jamie Dimon
Ainsi les ‘crude mids’ [prix approximativement à mi-chemin entre celui que demandent les vendeurs {ask} et celui que sont prêts à payer les acheteurs {bid}] au CIO [Chief Investment Office], que JP Morgan et certaines autorités ont voulu faire passer pour les fameux prix « mid » attendus pour le mark-to-market, ne sont pas liés en fait au ‘mark-to-market’.… Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (VIII) Le protocole du CIO différait sur deux règles de comptabilité fondamentales
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Le protocole du CIO différait clairement et à dessein sur deux règles de comptabilité fondamentales pour ce portefeuille de tranches synthétiques
Eh oui en bref l’ordre était de faire sciemment une valorisation qui de toute manière ne remplissait pas le cahier des charges des normes comptables. Ironiquement le but n’a rien de nébuleux : tout le monde peut le comprendre. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (VII) Les différences de prix étaient voulues
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Les différences de prix étaient voulues. Le protocole spécifique du CIO jouait un rôle stratégique pour la firme pourtant
Mais revenons donc à cet énorme portefeuille de protection de la banque logé au CIO [Chief Investment Office] qui consommait trop de VAR [Value at Risk] à cause de prix de traders de l’IB qui étaient mal accordés entre eux même s’ils étaient tous communiqué vers 17h00 heure de Londres. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (VI) Le Chief Investment Office ne gérait pas son mark-to-market
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Le CIO ne gérait pas son mark to market. La norme était là depuis 1993 très officiellement.
Ainsi nul besoin pour le CIO [Chief Investment Office] de fournir des prix afin de valoriser cet énorme portefeuille de tranches qui était là pour protéger la firme tout entière. Le travail de ce côté était déjà fait. Mais suivant la logique de diversification des risques et de protection effective il fallait quand même s’assurer de manière autonome au sein de JP Morgan de la fiabilité de ces prix là que la banque d’Investissement fournissait de façon si cruciale.… Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (IV) Ce portefeuille très particulier avait un protocole de valorisation unique
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2- la fraude comptable n’est pas celle avancée par la banque mais un leurre
La valorisation de ce portefeuille très particulier piloté par le quatuor si particulier avait un protocole de valorisation unique. Logique.
JP Morgan finit par l’admettre en Septembre 2013. La banque avait caché certaines réalités à l’époque en 2012 et accoucha très officiellement d’une fraude comptable dans la foulée du scandale. … Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (III) Le « trader » était un quatuor : Dimon, Drew, Macris et Artajo
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Le « trader » était un quatuor : Dimon, Drew, Macris et Artajo
Si on fait un bilan factuel des attributs d’un trader, le trader se voit affecté un portefeuille sur lequel il a une large discrétion. Il choisit les risques qu’il prend. Il doit s’assurer de fournir une valorisation raisonnable de la performance de ses opérations. Il doit respecter des limites qui sont définies en même temps qu’un budget que la direction lui demande d’atteindre. En échange, le trader se voit rémunéré très généreusement au fil des ans s’il parvient à atteindre son budget 3 années de suite en général.… Lire la suite…
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Bruno Iksil : ce qui s’est vraiment passé (I) Iksil n’est pas le « trader »
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Iksil n’est pas le « trader ». Les médias ont été désorientés. Qui était-ce dans ce cas ?
Iksil n’était ni le trader, ni un dirigeant et encore moins un gourou
Iksil n’était pas le trader sur ce portefeuille mais l’exécutant principal dans les marchés de la stratégie de la direction du CIO [P.J. : Chief Investment Office]. Il travaillait en tandem avec Julien Grout sous les ordres du trader officiel aux yeux de la direction du CIO incarnée par Achilles Macris à Londres et Ina Drew à New York.… Lire la suite…
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Bruno Iksil, dit « La baleine de Londres », nous dit ce qui s’est vraiment passé
En guise d’introduction, un court extrait de mon billet du 18 août 2013, intitulé LA « BALEINE DE LONDRES » : HYPOCRITEMENT MAIS DÉONTOLOGIQUEMENT
Vous vous souvenez de la « baleine de Londres » ? C’est une affaire dont on parlait, y compris ici, au printemps 2012. Au centre de cette affaire, Bruno Iksil, trader chez J.P. Morgan Chase à Londres, qui avait laissé gonfler une position, officiellement de couverture, dont la taille était devenue telle (d’où la référence à un cétacé) que son débouclage avait causé à la banque une perte de plus de 6 milliards de dollars.
Il y a quelques jours, Bruno Iksil m’a contacté.… Lire la suite…